Par Claude Picard
Finalement c’est le chaos avec Macron !
Moi ou le chaos
Macron s’est fait élire, en avril dernier, au second tour de l’élection présidentielle, sur ce postulat : « Moi ou le chaos »… !
Le chaos étant, bien entendu, incarné par son adversaire, Marine Le Pen ; on ne sait pas ce qu’il serait advenu si Marine Le Pen avait été élue, mais par contre, on peut constater que le chaos s’est bien installé en France. Non seulement depuis sa réélection, mais, très vite, depuis qu’il dirige le pays, c’est-à-dire depuis maintenant six ans. Six ans, déjà ! Six ans pendant lesquels la France n’a connu que des déboires, des revers, des humiliations. Et un marasme économique qui place dorénavant notre pays au 7e rang des puissances mondiales (depuis 2017). Pour la petite histoire, il faut remonter au début du XVIIIe siècle, sous Louis XIV, pour trouver une France, première puissance du monde et ensuite, en 1963, sous le Général de Gaulle, elle est classée deuxième, en 1967, troisième, en 1971, quatrième, en 1997, cinquième, en 2005, sixième…(Source : IRDEM (institut de Recherche sur la Démographie des Entreprises). Un long déclin que Macron, le Mozart de la finance, n’a pas réussi à juguler ! Malgré ses réformes qui, visiblement, ont toutes été à côté de la plaque. Surtout, toujours entreprises au mauvais moment ; notre maître des horloges aurait-il un problème avec le temps ?
La révolte des Gilets jaunes aurait dû le prévenir : on ne réforme pas un pays contre son gré ! Le souverain, c’est le peuple, pas le président de la République.Celui-ci doit représenter le peuple et il doit être le garant de ses volontés ! D’autant que le texte fondateur de notre constitution (article 2.) est formel : laCinquième République, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, point ! Pas contre lui ! En oubliant ses obligations, Macron met constamment le feu aux poudres et, comble de perversité, il nargue, avec une arrogance et un mépris sans filtre, toutes ses oppositions, politiques, syndicales ou populaires. Il rajoute de l’huile sur le feu en permanence avec un plaisir malsain pour se croire invincible, alors qu’il n’est qu’un péteux qui, comme tous les péteux, doit monter sur ses ergots pour impressionner l’adversaire. Mais il n’épate que les plus fragiles. En tout cas, soit, Macron est un grand malade, un psychopathe, victime de ses nerfs, soit il est un calculateur qui… calcule mal. En le voyant autant hors-sol, droit dans ses bottes et d’une rigidité qui frise l’indécence, on ne peut que se poser des questions sur sa santé mentale et s’interroger sur son incapacité à n’avoir aucune cohérence, ni sur le fond, ni sur la forme, dans sa ligne politique.
Non seulement, Macron n’a pas su redresser l’économie de la France, mais il a accentué les inégalités entre les Français. Ce faisant, il a agrégé contre lui tous les antagonismes, toutes les rancœurs, et même toutes les haines. Un cocktail dangereux ! Qui peut faire de gros dégâts à tous les niveaux et dans tous les domaines de la nation. La violence que nous constatons aujourd’hui n’est que le fruit d’une politique gouvernementale menée par une bande d’incompétents dont le chef, en plus, est immature et qui n’a que des ruses politiques à servir à ses opposants et à tous ses administrés. À court terme ! Même pas capable d’avoir une vision globale de ce que doit être un président de la République et son bilan est pour le moins catastrophique. En essayant de dresser toutes les catégories économiques et sociales, les unes contre les autres, avec des petites phrases assassines et méprisantes ou contradictoires, en pratiquant son fameux « en même temps« , il n’a fait qu’attiser la colère contre lui. Seul responsable de tout ce gâchis, Macron ne récolte que ce qu’il a semé : la chienlit ! En précipitant le pays dans le chaos et l’impasse politique, il risque de négocier très cher son inaptitude à comprendre la France et les Français. Malheureusement, par contrecoup, nous aussi, nous payerons notre écot.
Vicissitudes de l’histoire ou responsabilité collective ?
Claude Picard
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