Que dit la tradition orale ? Aperçu rapide de quelques hadîths dans ce dernier chapitre.
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Ombres du Coran
Par Daniel Desurvire
Quand une religion nous livre une guerre sans merci ni pitié au nom du coran, il serait souhaitable que les gens en connaissent la teneur essentielle. C’est ce que vous propose ici Daniel Desurvire en exclusivité pour Observatoire du MENSONGE.
Lecture prélevée sur la face cachée par la bien-pensance du spectre islamique
L’étude présentée ci-dessous se décline en sept chapitres :
I – Préambule : état des lieux – un aggiornamento pour guérir le mal islamique (1)
II – Quelques versets du Coran relatifs à la condition féminine (4)
III – Voilà un passage dont les Musulmans se parent pour arguer la prétendue tolérance mahométane. Mais ne serait-ce pas lire tout le contraire si l’on veut bien poursuivre jusqu’au bout cette lecture ? (5)
IV – La haine, l’esclavagisme, la torture, les discriminations de genre et de culte, le droit de tuer et les appels sans cesse réitérés pour engager des conflagrations khalifiennes contre les kuffār (5)
V – Le vocabulaire coranique ressemble étrangement à celui des terroristes ; est-ce un hasard ? (12)
VI – L’imposture d’un culte abusivement associé aux confessions gréco-romaine, judaïque et chrétienne, mais assurément une usurpation à la famille des religions d’Abraham (13)
VII – Le paradoxe du menteur dans un monde multipolaire et interdépendant, c’est aussi interdire la vérité sur l’Islam lorsque le mensonge d’État prend toute la place dans l’esprit du peuple abusé qui le suit (18)
VIII – Que dit la tradition orale ? Aperçu rapide de quelques hadîths (26)
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Chapitre 8
VIII – Que dit la tradition orale ? Aperçu rapide de quelques hadîths
Le Musulman, même modéré, a pour devoir de se soumettre aux injonctions des hadîths ; un florilège de gauloiseries, de calomnies et d’injonctions comminatoires aussi ignobles qu’intolérables, transposé à notre époque. Cette quête frénétique d’inhumanité apocalyptique contre les Hébreux en particulier, ne trouve pas son pareil dans l’histoire, à l’exception de celle des nazis dont l’association est souvent invoquée à la façon d’un graal islamique par les nébuleuses d’activistes comme le Hamas entre autres factions terroristes islamo-nazis. Parmi ces vérités que la bien-pensance n’ose exprimer ou reproduire en-deçà des frontières linguistes du politiquement correct, en voici l’une, des plus édifiante et qui justifie la rédaction de ce livre, tirée de la tradition compilée au IXe siècle et de la bibliographie du Prophète :
Ibn Omar a déclaré avoir entendu le Messager d’Allah dire : « Vous combattez les Juifs et aurez le dessus sur eux de sorte que la pierre dira : Ô Musulmans, voici un Juif caché derrière moi ! Viens le tuer ! » (rapporté par al-Boukhari, n° 3593 ; même texte rapporté par Ahmed et par at-Tirmidhi et qualifié par ce dernier de beau et d’authentique). Ibn Omar affirma encore avoir entendu le Prophète s’exprimer en ces mots : « L’Antéchrist* descendra sur un terrain salsugineux de Mar Qanat (en Perse ?) et les femmes constitueront la majorité de ses partisans. À telle enseigne que l’on sera amené à attacher ses plus proches parentes comme sa mère, sa sœur et sa tante, de peur qu’elles n’aillent rejoindre Dajjâl* (l’Antéchrist ou l’imposteur, pierre d’achoppement de l’eschatologie musulmane).
Puis Allah donnera aux Musulmans la victoire sur lui, et ils le tueront et en feront de même de ses partisans, au point que le Juif se cachera derrière un arbre ou une pierre et que l’arbre ou la pierre dira aux Musulmans : “Viens tuer le Juif caché derrière moi” (Rapporté par Ahmed dans Mousnad et par Ibn Madja d’après Abou Umana al-Bahih qui le tenait du Prophète). Cette prophétie fut confirmée par une fatwa de la commission permanente (3/91), laquelle rendit le hadîth suivant authentique (n° 9341) : « Combattez les Juifs de telle sorte que la pierre derrière laquelle s’abrite un Juif dise : “Musulman, voilà un Juif derrière moi, tue-le” » (Source : Livre d’El-Bokhari 56, chap. 94, tome II, p. 322). Des répétitions… en veux-tu en voilà !
Coran, sunnah ou sîrah, comment ne pas réaliser que c’est au tréfonds de l’histoire de l’Islam, autrement dit depuis la venue de l’augure dit Mahomet (polyonymie de Muhammad), que surgit la plupart des horreurs contenue dans cette prétendue religion ; une anthologie d’avanies, d’intolérances cultuelle et sexiste, puis de conflagrations qui se propagent et se perpétuent de nos jours. Ici, l’auteur n’a pas pour dessein d’inciter le lecteur à haïr les Musulmans, car ceux-là sont exposés en première ligne aux conséquences appauvrissantes et mortifères de leur propre culte. S’il est un combat, il doit se faire à la recherche de l’étiologie de ce mal qui siège au cœur de la chose* – et non contre les Musulmans lambda – qui véhicule cette haine et cette violence confessionnelles : en l’occurrence le Coran* et la mémoire de son géniteur prophétique (les hadîths).
Muhammad aurait dit : « Il y aura toujours une partie de ma Oumma (sa communauté de croyants) qui continuera à se battre pour la (sa) vérité. Ils feront face à ceux qui s’opposeront à eux jusqu’au jour où les derniers d’entre eux combattront le Massih al-Dajjâl (l’Antéchrist) » (Hadîth rapporté par l’imâm Ahmad et Abou Dawûd). À travers ces lignes, il n’est pas malcommode de reconnaître le profil des fondamentalistes et des terroristes de nos jours, à l’instar de la secte des barbares ; les Batînîs emmenés par le maître shi’ite Hassan ibn al-Sabbah autour de l’an 1071. Puis, toujours de la bouche du Prophète : « Quand arrivera le jour de la résurrection, Allah fournira à chaque Musulman un Juif ou un Chrétien et dira : “C’est ton remplaçant pour le feu de l’enfer !” » (Récit d’Abu Musa, Muslim XXXVII, 6665).
Autre élucubration de l’Illuminé : « Un groupe des enfants d’Israël a été perdu. Je pense qu’ils sont devenus la forme des rats » (Muslim, 1227). Puis : « Dieu a maudit les Juifs pour avoir construit des oratoires sur les tombes de leurs prophètes » (source : Mahmoud Ben Rabi’e El Ansari). Puis encore : « Je suis le rieur, le tueur (Rapporté par Dahûk Al Qatal) ; ainsi, notre religion est une religion de combat, de lutte, de terrorisme, d’épée, et celle-ci (l’épée) ne s’est pas séparée du Livre depuis qu’Allah a institué le combat ». Ce qui explique pourquoi, devant les caméras des médias occidentaux, les forcenés musulmans brandissent le Coran d’une main et une kalachnikov de l’autre ! (Hadîth rapporté par l’imâm Ahmad dans son Mousnad et par Abi Moussa Al Ach’ari). Puis encore : « Je suis le prophète du carnage ; je suis un rieur sanglant » ! (Rapporté par Ibn Taymiyya). En ces temps obscurs pour le Prophète de l’Islam, donner la mort était une joie indicible ! Suivant la reddition de la tribu juive des Qainuqa, Muhammad ordonna de tuer tous les hommes et de réduire leurs femmes et leurs enfants en esclavage. Ce fut Ali (le prophète des shi’ites) qui fut chargé de l’exécution : « Au bord d’un fossé large et profond (un charnier), creusé sur la place de Médine, on lui amena un à un les condamnés. D’un coup de sabre, il leur trancha la tête et du pied, poussa les corps au fond du trou ».
As-Sab Ibn Jouthamah aurait dit : « Le Prophète fut interrogé sur le fait d’attaquer les infidèles de nuit, alors que des femmes et des enfants pouvaient être atteints de manière non intentionnelle. Muhammad a répondu : “Ils en font parti” » ; ce qui sous entend : pas de quartier, le carnage doit être de nature génocidaire (Rapporté par Al-Boukhari, Mouslim et At-Tirmidhî). Puis le Messager d’Allah aurait dit : « Celui d’entre nous qui est tué (en martyr), ira au paradis pour y mener une vie faite de luxe et de volupté comme il ne l’a jamais vu de son vivant… ». Ce passage fut conté durant le règne d’Omar, compagnon de Muhammad et second calife, lequel envoya ses armées conquérir la Perse non islamisée et les terres chrétiennes après la mort du Prophète (Al-Boukhari, 53:386). Et l’envoyé d’Allah d’ajouter : « Aucun Musulman ne devrait être mis à mort pour le meurtre d’un infidèle (les kuffār) » (Al-Boukhari, 9:50). En clair, la vie d’un non-musulman importe peu !
S’agissant de la prétendue tolérance religieuse de l’Islam, voici une réalité tout autre, Muhammad s’exprimant de la sorte : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens sans relâche jusqu’à ce qu’ils professent qu’il n’y a pas d’autre divinité que Dieu (Allah)… ». Puis : « Celui qui change pour une autre la vraie religion (l’Islam), qu’on le tue ! » (Al-Boukhari – Les traditions islamiques, titre 2, chap. 149, tome 2, p. 352). Dans Ishad, 262, on y trouve également ceci : « Certains Musulmans continuèrent à être amis avec les Juifs. Allah leur envoya le Coran qui leur interdisait de prendre les Juifs pour amis… ». Dans le texte d’Al Boukhari, on y trouve entre autres ceci : « Alors que nous étions à la mosquée, le Prophète vint et dit, “Allons voir les Juifs”. Nous sommes sortis, et rendus à Bait ul Midras, il leur dit, “Si vous vous convertissez à l’Islam, vous serez saufs. Vous devez savoir que la Terre appartient à Allah et à son apôtre et je veux vous expulser de cette terre… ».
Du côté politique et sociétal, voici une courte esquisse du recueil de Sahih d’El Bokhari (± 3 000 hadîths), où, à de rares endroits, il est fait référence à l’esprit pacifique du Prophète, la justice et l’équité en Islam, mais seulement entre Musulmans. Quant à la soi-disant tolérance musulmane avantageusement interprétée en direction de l’Occident et de possibles converti[e]s à la lecture de la sourate II, versets 257 et 259 (Voir supra, chap. II), ces exceptionnels sentiments magnanimes sont de multiples fois démentis dans le Coran (Voir supra, chap. IV).En effet, ce thesaurus ramadanesque, de construction grossière, est étoffé en expressions de rage et d’insultes ; une dialectique qui atteste la haine de l’Islam envers les différences, et une animosité viscérale qui exhorte les Musulman à faire la guerre à tout ceux qui refusent de faire leur chahâda (prêter allégeance à Allah).
Néanmoins, si de rares mais improbables signes d’acceptation altruiste pouvaient revêtir un début d’agrément de l’Islam envers d’autres confessions, tant dans les Écritures coraniques (Voir supra, chap. II) que dans la tradition ou l’histoire hiératique rapportée, nous pourrions aligner la mythologie prophétique du Coran aux allégories consubstantielles de la Bible, puis l’exaltation narrative de la sîrah aux apologues de l’Évangile. Or, malheureusement pour l’histoire mahométane, il n’en fut jamais rien, même s’il arriva parfois que ce Prophète (chevrier de son état), versatile sinon schizophrène et/ou bipolaire, ait été dans de meilleures dispositions et prodigua quelques intentions louables, elles furent néanmoins immanquablement entrelardées de troubles du comportement diversement idiosyncrasiques.
Ce guerrier sanguinaire ne se contentait pas d’investir d’immense territoires et de conquérir des peuples, ainsi Alexandre le Grand, mais de raser, par le feu et par la lame du cimeterre, tout ce qui poussait dans les champs, toute demeure qui abritait des gens et tout ce qui était animé de vie au seul profit des serviteurs du Prophète et d’assouvir leur soif d’hémoglobine. Déprédations, razzias, viols, génocides, telle une tempête du désert, ses troupes franchissaient les terres ennemies prospères et verdoyantes jusqu’à passer la chaîne des Pyrénées et atteindre la terre des Gaules. L’anachorète anglo-saxon Bède le vénérable, contemporain de cette époque, témoigna : « La peste des Sarrasins marqua la Gaule de dévastations et de sinistres massacres ».
Ibn ‘Abd al-Hakam, historien malikite, rapporte que sur une île au large d’Iberia, un escadron de Tariq* rassembla les habitants de la péninsule ; tous des vignerons et familles de vignerons. Il les fit enchaîner et devant cette assemblée, il découpa l’un d’entre eux en morceaux pour en faire bouillir la chair dans un chaudron. La rumeur d’une anthropophagie musulmane se propagea en Europe. Les envahisseurs arabes accrurent d’autant la frayeur qu’ils inspiraient aux autochtones, à l’image d’Attila, ces Huns emmenés par l’antéchrist, mais encore en mémoire de Muhammad à la bataille de Badr contre le clan Quraychite.
Ces barbares finirent par convaincre le Royaume Franc et le Duché d’Aquitaine d’une coalition de la dernière chance pour stopper ce fléau sans précédent en Europe, à l’instar de l’annihilation de toute la population hindoue de la région qui décima pas moins de 80 millions d’âmes entre l’an 1000 à l’an 1525. En l’occurrence, ce fut en l’année 451, à la bataille des Francs et des Burgondes emmenée par Charles Martel et Eudes à la tête des Vascons contre l’armée omeyyade de abd al-Raham entre Tours et Poitiers que cessa, pour cette époque, la propagation exterminatrice de l’Islam à travers la civilisation chrétienne. Gageons que si l’émir de Cordoue, gouverneur Al-Andalus, Haytham ibn Ubayd al-Kilabi, n’avait pas trouvé la mort dans ce combat, le Berbère affranchi du chef de guerre Moussa Ibn Noçaïr, Tariq ibn Ziyad*, aurait probablement, dans la foulée, islamisé tout le vieux continent.
Ainsi en fut-il de l’empire Ottoman qui étendit son influence cultuelle dans les régions du Caucase Nord, de la Volga et de l’Oural. Outre la Perse achéménide aujourd’hui iranienne et les États islamiques de la chaîne de l’Hindu Kuch dans le tracé historique du sous-continent indien comprenant l’Afghanistan, l’islamisation poursuivit imperturbablement sa razzia khalifienne, principalement au Nord-Ouest de la Chine, dans l’Inde occidentale issue de la partition de l’ancien Empire britannique des Indes (Pakistan, Kashmir, Ceylan et Bengale inclus) et les territoires des Balkans. Cependant, avec les flots ininterrompus de migrants musulmans qui déferlent vers l’Europe de l’Ouest depuis le siècle dernier, il est probable que l’histoire conquérante de l’Islam ne s’arrêtera pas là !
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Côté du genre féminin, tel qu’il est consacré dans les jardins d’Allah, l’Islam des intégristes fonctionne à la façon d’une addiction endocrinienne avec ses récepteurs (une variété de neuromédiateurs des croyants) et un système de récompense (l’endomorphine coranique), pour qui tuer des impurs supposés ennemis de l’Islam, ouvre grand les portes au capharnaüm d’Allah (la testostérone de l’Islam obscurantiste). De fait, selon des hadîths rapportés sur la vie du Prophète, Muhammad aurait dit que, « L’homme admis au paradis aura tant et tant de femmes houris ». L’un de ces hadîths (rapporté par al-Bayhaqî dans son ouvrage Al-Ba’th et cité par Ibn Hajar (Fat’h ul-bâtî, tome 6, p. 391), il s’écrit que : « L’homme du paradis aura 500 houris ».
Même si cette chaîne de transmission (isaâd) est réputée faible*, faut-il rappeler que de tous les hadîths jugés authentiques ou peu crédibles, les oulémas n’en suppriment aucun ni ne les écartent à l’instar des apocryphes chrétiens parfois considérés non canoniques. Cette pratique de faux rejets (dha’îf*), entrelardés de textes réputés irréfutables (sahîh), autorise les exégètes musulmans à s’appuyer sur tel ou tel propos qui convient ou ne convient pas en fonction des circonstances, de leurs interlocuteurs et de leurs intérêts territoriaux. Comme vu plus haut, ces retournements d’opportunité trouvent leur similitude dans les sourates abrogées et les sourates abrogeantes ; félonie ou mystification propre à l’Islam sous le vocable « taqqiya ».
D’autres hadîths, cités par ul-Qayyim, ne comptent que 72 houris par récompense mâle (Hadi-l-arwâr, p. 183, pp. 222-223 et 330-333, Ahmad 345). Concernant l’entrée des croyants au paradis, ce nombre apparaît dans le hadîth du « Cor » qui commence ainsi : « L’un d’eux couche avec 72 épouses… ». De surcroît, le hadîth n° 1663 Sahid At Targhib rapporté par at-Tirmidhî, jugé authentique par les pairs de l’Islam, sert de tremplin aux terroristes islamiques puisqu’il s’adresse aux martyrs. Outre les hadîths d’Ahmad 2/573, 3/76 et At Tirmidhi 2562 et Siffat al Janna, Muhammad Ibn Jafar Al Firyabi rapporta, d’après Abu Umama que le Messager d’Allah aurait dit : « Pas un seul serviteur n’entre au paradis sans qu’on le marie à 72 épouses … Chacune d’elles est désirable et lui manque jamais de vigueur sexuelle » (Sources : Ibn Maja 4337, Az Zuhd, Al Bayhaqi 367, Al Bath wan nuchûr, Abu Nu’aym 370 Siffat al Janna…).
La perversité orgiaque de ces écrits non sacrés qui s’adressent à tous les Musulmans, trouve sa réalité dans la sourate 55, versets 54-57 et 70-78, où il est indiqué clairement que les femmes du paradis incarnent tout à la fois des fantasmes à connotation pédophile, « Des houris qu’aucun homme ou génie n’aura déflorées ». Puis ces pucelles sont manifestement destinées pour assouvir les pulsions bacchanales des âmes mahométanes, « Les fruits des deux jardins seront à leur portée pour y être cueillis ». Ces « Houris cloitrées dans les tentes », offertes comme des bienfaits aux pulsions sexuelles des bons soldats d’Allah, sont ainsi joliment présentées, « Belles et vertueuses », néanmoins des bonnes ouvrières sexuelles, à la faveur d’une prose quelque peu allégorique. Voilà pourquoi les épouses ici bas doivent correspondre au fantasme de ces idoles à la peau laiteuse et aux seins arrondis selon le Coran (LXXVIII. 31 à 33), et que des islamologues de la trempe de Tarik Ramadan ne refusent pas l’idée que les contrevenantes (virginité rompue avant l’hyménée, adultère) soient lapidées jusqu’à la mort.
Mais cette pureté va jusqu’à supposer que ces femmes du paradis n’aient jamais de menstrues ni lochies, ne vont ni à la selle ni n’urinent, ne se mouchent pas ni ne crachent, que leur hymen se reconstitue après chaque coït pour redevenir vierge, etc. (Zawâid az Zuhd, Abullah Ibn al Mubârak d’après Abu saïd au sujet du verset 25 de la sourate II). Autant dire que le genre féminin terrestre est jugé impur, autant du côté de l’âme que de celui du métabolisme animal, par cette phallocratie méprisante et arrogante des mâles musulmans radicalisés, lesquels n’en sont pas moins des êtres humains dotés d’une physiologie mammifère idoine à celle de la femme ici-bas. Puis encore, les vieilles femmes n’ont pas accès au paradis car elles n’offrent plus d’attirance sexuelle, sachant bien que le harem d’Allah n’abrite que de très jeunes filles supposée du même âge que leurs hussards dans l’au-delà, mais forcément plus jeunes, voire d’âge juvénile eu égard aux descriptions qui s’y rattachent.
Ce pourquoi le Prophète en aurait déduit qu’il ne s’agissait pas des mêmes femmes : « Les vieilles femmes n’entrent pas au paradis … Les choses sont ainsi. Quand Allah les fait entrer au paradis, il les transforme en jeunes filles » (Rapporté par At Tabarani et Al Haythami, Abû Bakr Ibn Abû Chayba et autres transmetteurs, dont Ibn Al Qayyim dans Hâdi al-Arwad, p. 155). Or, cet improbable rajeunissement de femmes sur le retour d’âge en jouvencelles n’étant ici porté qu’au conditionnel, mieux vaut pour une Musulmane mourir jeune et fertile pour espérer le paradis, a fortiori entrer impubère dans l’hyménée du monde séculier dans ces familles polygames, pour repousser l’échéance de leur ménopause et la répudiation qui en découle fréquemment au motif d’infertilité et de l’amoindrissement de séduction charnelle sous l’empire de l’autorité patriarcale (Coran : XXXIII.35). Cela explique – non l’excuse – les pratiques qui infèrent la pédophilie dans les mariages arrangés des gamines vendues par leurs parents dès l’âge de 9 ans dans les théocraties musulmanes, conformément à ce qu’il est écrit dans le Coran (Voir supra, note 2).
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Pour conclure cet exposé sur la tradition orale de l’Islam, le martyr qui aura trouvé la mort en assassinant au service d’Allah sera récompensé de six manières : « Il lui sera pardonné dès que coule les premières gouttes de son sang et verra sa place au paradis ; il portera la parure de sa foi ; les souffrances du tombeau lui seront épargnées ; il sera à l’abri de la grande épouvante le jour de la résurrection ; on posera sur sa tête le diadème de la dignité ou chaque rubis est préférable à la vie ici bas et tout ce qu’elle contient ; on le mariera à 72 houris aux grands yeux et il intercédera pour 70 personnes de sa famille » (Source : Ahmad 4/131, At Tirmidhi 1663 et Ibn Mâja 2799). Voilà bien une faveur accordée aux proches d’un guerrier martyr qui partageront avec ce dernier les faveurs érotiques de cette maison close céleste. Quoi de plus dissuasif pour les mécréants, les apostats ou les agnostiques qui voudraient s’écarter des chemins d’Allah, quoi de plus persuasif pour les candidats à se muer en bombe humaine au milieu d’une foule de gens qu’ils ne connaissent pourtant pas !
Pour combler le malchanceux qui n’aurait jamais eu d’épouse sur terre, il s’écrit dans la sunnah, « Au paradis, il n’y a pas de célibataire » (Muslim 2834, Al Janna wa Sifatu na’imiha wa ahlihâ). Mieux encore, selon l’un des six hadîths du recueil des 72 vierges (hasan hadith de Ibn Majah. Source : Shaykh Gibril Haddad, How Many Wives Will the Believers Have in Paradise ?), « Les mâles musulmans auront un pénis éternellement érigé ». Dans ce délire qui serait ubuesque si le priapisme n’était pas une affection physiologique, le phallus des hôtes martiaux et le clitoris des houris resteraient en érection permanente au paradis d’Allah, et ses locataires en rut perpétuel. Ainsi, nous comprenons mieux pourquoi les hordes de Daesh et autres entités terroristes sont peuplées de pervers sexuels, dont principalement des pédophiles à la recherche de jeunes vierges à déflorer.
Enfin, selon l’histoire prophétique rapportée par l’Islam, les femmes ici-bas seraient de nature moins bonne que les hommes, ce pourquoi elles sont déconsidérées par leur dieu : « On m’a montré l’enfer et j’ai vu que le plus grand nombre de ses habitants était des femmes » (Al Bukhazri 121/273 Ar Riqâq, Muslim 2737 Ar Riqâq). Comment donc, sous ces averses de recommandations aux accents comminatoires, ce florilège de récompenses sexuelles et le poids obsédant d’un sort cruel dressé en face, l’Islam ne pourrait-il pas fabriquer autant de monstres sociopathes et pervers, en rappelant que ce ne sont pas les individus qui naissent ainsi, mais que le Coran fabrique en quantité exponentielle simplement en excitant leurs instincts les plus vils.
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
[1] Voir du même auteur aux éditions Édilivre, « La malédiction de naître femme en Islam », novembre 2016.
Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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