Les outrages aux libertés et les manigances politiques perpétrées contre l’État-Nation
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Israël/Union Européenne
Par Daniel Desurvire
Chapitre 2
Les outrages aux libertés et les manigances politiques perpétrées contre l’État-Nation
Dans un réquisitoire frondeur publié en juin 2016 aux éditions L’Harmattan : « La nouvelle pensée unique en social-démocratie – Haro contre le lobbying liberticide des faiseurs d’opinion », j’ai tenté de mettre à jour les outrages aux libertés et les manigances politiques perpétrées contre l’État-Nation dès lors que le ressortissant français se trouve d’une part ; pris en otage par le fondamentalisme musulman qui refuse son l’intégration et dénie la souveraineté et les lois des États hôtes d’Occident, en imposant un dictat communautariste et cultuel ; cela sans préjuger des droits séculiers fondés sur les postulats de la laïcité et de la démocratie, puis d’autre part ; suspendu entre les mains d’oligarques cupides et omnipotents dont la suffisance les amène à mépriser et à mentir au peuple présumé immature, prétendent-ils pour son bien, mais en réalité pour préserver d’autres intérêts qui n’ont rien de vertueux ou de patriote.
De fait, cette élite apprêtée d’énarques, clonés par leurs pairs, usent et abusent des pouvoirs concentrés dont elle dispose à la faveur d’une démocratie représentative ; autrement dit la plus éloignée possible du « peuple d’en bas ». Il fut également aperçu plus loin combien il était périlleux pour les édiles et autres Néron qu’une république puisse fonctionner sur les bases populaires d’une démocratie délibérative. Même les glorieux fondateurs de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 (l’accomplissement des Lumières) avaient admis qu’aucun régime populaire ne pouvait placer la gouvernance régalienne d’un pays sous l’autorité directe des citoyens, car en laissant tout le monde parler en même temps, l’administration de la France tournerait à la cacophonie puis à l’anarchie.
Paradoxalement, le référendum et les élections au suffrage direct sont des moyens d’appel les plus courts à l’appréciation des électeurs qui pèsent lourdement sur la carrière des gens de pouvoir ; un cauchemar pour les élus ! Ipso facto, la vérité sans accommodement et le débat contradictoire supposent pour les gouvernances une autre forme de terrorisme, une forme édulcorée de sédition intellectuelle. Ce pourquoi, de ces instruments démocratiques faciles d’abord mais tranchants, les politico-technocrates n’en font usage que très modérément, autant dire dans les limites imposées par la Constitution.
De surcroît, la vulgarisation du numérique par l’internet, le GSM et les réseaux sociaux, renforce ce pouvoir exorbitant habitué à fonctionner en autarcie dans les coulisses des gens de pouvoir. Une manipulation discrète de l’information est opérée par des services du renseignement de l’ordre administratif qui échappe à l’ordre judiciaire, parfois même dévolue à des organes de droit privé mandatés ad hoc. Les données recueillies sont captées depuis les outils mis à leur disposition par les Gafa à l’insu des internautes. Volés, triés puis stockés à l’aide de blakbox cryptographiques opaques, des volumes astronomiques de correspondances privées et d’informations propagandistiques que le public injecte sur ses instruments de communication, font l’objet d’exploitations statistiques et de stratégies tant politiques que commerciales.
Par ce canal pourtant prohibé et quasiment inaccessible aux citoyens ordinaires, des pratiques subliminales canalisent les options des ressortissants imprégnés puis orientés sous l’effet anamorphosé d’une « Persuasion clandestine* » ; selon des méthodes d’influence déjà expliquées en 1958 par l’Américain Vance Packard dans son ouvrage*. L’espionnage en direct des électeurs lambda, sinon même influents, est devenu la marotte privilégiée des élus. Le Code de la sécurité intérieure se fait l’arme secrète des barbouzes et des hackers de l’État providence, dépossédant les citoyens de leur l’intimité tout en les canalisant. Exit la confidentialité de leur vie privée, qu’importe leur liberté d’opinion, pourvu que les prospects, les électeurs ou les consommateurs conservent l’illusion de leur libre-arbitre, même si chacun croit agir selon ses propres choix et pouvoir mettre en œuvre l’expression de ses convictions dans les urnes !
La propagande subrepticement distillée au public par des moyens infraliminaux, agit à la manière des gourous d’une secte qui endoctrinent inconsciemment leurs adeptes. Le droit de vote est insensiblement récupéré par des artefacts de suggestion et d’imprégnation ; des techniques insidieuses élaborées par des faiseurs d’opinion, des clichés itératifs et des prêts-à-penser inhibiteurs. Les juges du siège sont remisés au placard et ne sont compétentes sur ce registre que les juridictions administratives hiérarchisées tenues par un lien de subordination avec l’exécutif. De sorte que la démocratie vire au rouge à l’instar des anciens KGB, Stasi, Sigurimi, Securitate, MBP, StB et autres glaives inquisitoriaux du parti unique des tyrannies collectivistes, mais avec des résultats décuplés ; car l’ubérisation en plus.
Le pouvoir oligarque parvient à asservir les électeurs en conditionnant leur mental, parfois même avec un accent de mise en garde voire d’intimidation, puis à gouverner sans réel partage dans une fraternité acidulée entre bonnet blanc et blanc bonnet, cela en laissant croire au peuple bluffé qu’il reste maître du jeu, choisit ses candidats, qu’il pense et se convainc qu’il fabrique seul ses opinions. La démocratie représentative n’est jamais qu’une dictature douce et insidieuse aux accents comminatoires et circonspectes ; l’oppression, les internements arbitraires, les rapts et la torture en moins ! Seule règne une social-démocratie d’accommodement où sont ostensiblement écartés les partis non-alignés, diabolisés ou mis en quarantaine sous des prétextes prétendument moraux ou anti-démocratiques. En toile de fond, c’est fréquemment au nom des libertés et de l’ordre public que s’érigèrent la plupart des dictatures dans l’histoire.
À suivre
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Cliquer ICI pour lire le chapitre 1
Notes :
1 Du même auteur, voir plus en détail les épisodes de « La guerre souterraine » dans les numéros précédents de l’Observatoire du mensonge.
Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGEhttps://youtu.be/rGIQY0nlc2Q
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