L’humanité sera tôt ou tard confrontée à cette dure réalité du surpeuplement…
Par Daniel Desurvire
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Chapitre 4 (sur 4)
Autre scandale, le crédit-carbone fut initié dans le cadre d’une Convention-cadre de l’ONU. Le processus consiste à faire payer les pays où les entreprises polluent au-delà d’un certain quota réglementé, mais en leur offrant le droit de polluer encore davantage, par un troc de ce droit aux pays dont cette corruption de l’environnement est inférieure à un contingent de pollution déterminé par des marqueurs. Cette prétendue flexibilité se traduit par une autorisation agiotée de polluer ! Tout devient une affaire d’ententes suspectes, où le mobile de la pollution devient un enjeu commercial stratégique entre les industriels pollueurs, les PMA, et la diplomatie internationale où se confondent d’autres ajustements et chantages politiques. Dans ce fatras de spéculations, le spectre du malthusianisme demeure un tabou, car paraît-il, l’explosion planétaire des naissances n’aurait pas d’incidence sur l’environnement !
Entre l’important d’où la cause : la hausse démographique, et l’accessoire d’où les effets dont la surchauffe par le monoxyde de carbone, c’est encore l’absence d’anticipation et la corruption qui auront raison de l’humanité. Dans 50 ans, avec quelques milliards d’âmes supplémentaires, la pollution nous renverra à la case départ, après avoir épuisé toutes les solutions économiques entre la réduction du gaspillage, les énergies renouvelables et autres bonnes intentions. Rappelons que l’excès de CO2 dans l’atmosphère qui représente un véritable problème – quoique ce gaz fut le géniteur de la vie terrestre – n’est qu’un volet des pollutions dont l’étiologie de ce mal global relève de la montée en puissance de la natalité humaine.
Un pass climatique hautement répressif, puisqu’il sanctionne le droit de consommer par un crédit carbone, se présente sans aucune prophylaxie écologique puisque quiconque existe est déjà suspect, voire coupable de vivre. La didactique, vue par l’État-Macron, se résume à menacer et à injecter un climat anxiogène dans les populations, agrémenté d’interdictions et de sanctions, avant même que ceux-ci aient émis le moindre gramme de CO2. La psychose du CO2 remet en mémoire le pass sanitaire, via les vaccins qui se révèlent aussi pathogènes et mortels que le virus censé être combattu. Ces initiatives criminelles relèvent d’une conjuration politique entre de sinistres individus, tels Ursula van der Leyen, Emmanuel Macron, la secte du Forum de Davos, les acteurs de l’éco-blanchiment autour de la fondation Bill et melinda Gates et autres marionnettistes qui fomentent de sombres projets. Ceux-là œuvrent pour enfermer l’Occident dans un collectivisme liberticide et sous haute surveillance, telle une cité « 2.0 » sous l’empire de l’IA, de la 5G et des caméras à reconnaissance faciale.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) prévoit déjà la mise en place de ce nouveau pass climatique sous l’impulsion de l’Exécutif. Selon cet organisme d’État, un Français émet en moyenne 11,9 tonnes de CO2 par an, dont les ¾ sont liés à la consommation, alors que la neutralité carbone exigée sera de ± 2 tonnes. Par ce grand écart, les citoyens seront condamnés à ne plus exister au jour du dépassement de la pollution autorisée. Or c’est l’empreinte industrielle qui est principalement en cause puisque cet indice de pollution, réduit à six fois, culpabilise le citoyen et le prive du droit de consommer, notamment en bloquant sa carte bancaire. De fait, il est tellement plus facile d’accuser les consommateurs lambda de polluer plus que de raison, sans même avoir le courage de montrer du doigt les véritables responsables de cette pollution : les géants de la production industrielle et leurs cartels financiers sans égard pour la Planète, que soutien cette engeance politique dispensatrice de leçons civiques.
La mauvaise histoire dans ce calcul, c’est que la partie animale de l’homme (rejets naturels découlant de la respiration [dioxyde de carbone], des matières fécales, de l’urine, des éructations et des flatulences), représente déjà physiquement le ¼ de ces 11,9 tonnes de CO2 d’où 3 tonnes de CO2. De sorte que le citoyen de l’Hexagone, par le fait de sa propre existence, donc avant d’avoir consommé quoi que ce soit, se trouvera déjà en infraction puisqu’il dépassera d’une tonne la norme autorisée, sans même avoir consommé un cent ! Le fautif présumé sera donc placé au ban de la société, sinon à devoir hiberner dans un sommeil cataleptique une grande partie du calendrier s’il veut survivre l’année suivante.
En l’occurrence, une simple règle de trois laisse apparaître, que l’animal que nous sommes, exige 3 tonnes de CO2 pour vivre à l’état sauvage, alors que l’ADEME ne concède que 2 tonnes de CO2 par individu : cherchons l’anomalie ! Ici, à l’appui de l’équation de Kata, avec un seul homme sur Terre, nous serions déjà trop nombreux. De sorte que, pour rester dans la lettre et l’esprit étriqué de ce prytanée arbitraire, il ne faudrait plus même exister ! Alors autant limiter le nombre de bébés sur Terre avant de les priver d’oxygène et de lait maternel. Il apparaît indubitable que les technocrates de ce laboratoire écologique n’aient pas encore réalisé que derrière ce retour au ticket de rationnement, le spectre de la démographie est précisément le problème majeur et incontournable qui monte en puissance, et non pas le consommateur, victime directe des élucubrations d’Emmanuel Macron frappé du syndrome borderline et de délires paranoïaques. Rappelons que ce chef d’État, au mental atrophié et au comportement d’un hussard prussien, s’autorise publiquement à proclamer qu’il emmerde ses propres concitoyens ; ce qui autorise l’auteur à dissocier ce personnage indigne de son honorable fonction présidentielle !
Pour ces instigateurs du mondialisme, il s’agit de reformater la société du monde libre, ainsi la déconstruction augurée le 18 avril 2021 par Emmanuel Macron, à la façon d’une ruche d’insectes sociaux pour lesquels la démocratie serait habillée d’un crédit social à la chinoise. Ô paradoxe, plus il y a de gens sur Terre, moins il est possible de se mouvoir, de s’exprimer et d’être entendu, dès lors que l’on n’appartient pas à l’élite de l’avoir et du pouvoir. Moins il se conjuguent de moyens par individu au profit d’un collectivisme de masse, plus la souffrance individuelle et les répressions s’augmentent, plus la classe dominante pétrifie la société jusqu’à annihiler les libertés et le droit à une vie privée. Nous comprenons ainsi mieux pourquoi aucune doctrine politique ne cherche à enrayer l’expansion démographique ; l’alliée indéfectible des grands élus, des pouvoirs financiers et des concentrations industrielles.
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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