La trilogie de l’État-Macron
Par Daniel Desurvire
L’insulte, la censure et l’arbitraire
La trilogie de l’État-Macron
3 – Entre métadonnée et phéromone ; l’étiologie du gène humain entre la robotique et le termite
L’insécurité numérique ne se propagera pas seulement sur les écran, mais aussi par les agressions dans la rue, qu’augmente l’indigence montante de populations exsangues et l’immigration exponentielle du tiers-monde, mais aussi derrière l’oreille furtive d’un État interventionniste et l’œilleton scrutateur et indiscret des objectifs (système à reconnaissance facial [Deepface], biométrie et robotique). L’acceptation de ces espions invisibles trouve sa justification à la faveur du terrorisme et autres mobiles à caractère pénal, alors qu’il s’agit principalement d’une opportunité pour l’Exécutif de cibler les populations civiles pour des motivations autant mercantiles que statistiques, comme de traquer le prospect. Plus récemment la législation autorise le survole des drones pour couvrir les manifestations de rue, pour y répertorier les protagonistes opposants au régime, plutôt que les agitateurs et les casseurs ; un prétexte facile jeté en pâture aux journalistes.
Au surplus, des parasites en ligne ou en réseau s’installent clandestinement dans les microprocesseurs hôtes des traqueurs privés et autres blackbox, vers ou virus indésirables. Le couperet des fichiers administratifs examinent, notent, stockent, invalident ou sanctionne sans discernement l’incapable dégradé par l’âge, l’accident ou l’atavisme, sinon le contrevenant à son insu. Une notation comminatoire, pourra désormais suspendre, avec force exécutive, le droit de consommer à peine d’invalidation de la carte bancaire. Une fracture sociale s’examinera sous le profil individuel ; pénalisant le citoyen selon l’absence de mérite et/ou à l’inobservance de la servitude. Ici, nous entrons, dans la lettre et dans l’esprit, au cœur du collectivisme chinois, exactement là où le mondialisme social-démocrate occidental veut nous emmener (carnet à point ou crédit social, ausweis, inquisition, dénonciation, pass de ceci, pass de cela…).
Un eugénisme social évince déjà les citoyens dépendants, inapte et désinformé, où les mesures d’accompagnement ne sont que des faire-valoir devant la réalité inaccessible des obstacles alambiqués de l’informatique, de l’IA et de la robotique des communications administratives sans interlocuteur, que même la domotique ne peut compenser. C’est l’humiliation et l’abandon de la dignité humaine qui prend le chemin d’une société sans âme ni compassion, avec des fonctionnaires inaccessibles donc sans empathie puisque toujours absent au téléphone et sans adresse accessible. Ici, nous entrons tout droit dans une administration ou un hôtel à Singapour, avec des hôtesses-robot en latex qui ne répondent qu’aux questions autorisées !
Quant à l’accès à un moyen de paiement virtuel sur l’internet via le smartphone et/ou autre écran fixe, l’authentification à double facteur (2FA) demeure inopérable pour un malvoyant, a fortiori pour un aveugle ou autre handicap cérébral ou physique. Le client ou l’usager frappé d’une telle infirmité ne peut plus accéder à son compte bancaire, acheter en ligne ; autrement dit vivre tout simplement. Cela ne se dit pas, mais le plan « B » de la Directive européenne (UE 2015-2366) pourtant transposée en France à l’échéance du 14 septembre 2019 (Ord. n° 2017-1252), n’est pas rendue obligatoire par le Gouvernement, même pour son enfant chéri : la Banque Postale. Mais l’État-Macron n’en a cure, car il se dédouane en brandissant des slogans affichant « l’égalité des chances », seulement dans un concert de lois et de décrets, mais jamais visible sur le terrain pour les nationaux laissés-pour-compte. Inutile même de faire appel au médiateur dédié, j’ai déjà essayé dans ce pays « des droits de l’homme ».
Cette lecture sur deux supports opère à la façon d’un cheval de Troie pour accéder à toutes les opérations comptables, fiscales et financières des personnes physiques et morales sur le territoire. Ces données privées sont pillées, consultées, archivées vitam aeternam nonobstant des délais de rétention imposés, car revendues sous le manteau des indiscrétions des opérateurs privés mandatés par l’État, pour effectuer ce balayage à usage politique, consumériste, mercantile et statistiques. L’illusion de la démocratie par le mensonge, les abus de pouvoir et les perfidies se fabriquent tout autant dans l’univers numérique que sur les plateaux de télévision. La violation de l’intimité n’est pas un obstacle juridique, puisque le droit à une vie privée n’existe même pas en droit positif français. S’il fallait fournir un exemple, citons la plateforme « FranceConnect » avec son système à double authentification. La directive UE « DSP2 » à destination des établissements financiers, pour soi-disant sécuriser les transactions, n’a jamais été exposée comme un second verrou pour protéger le client ou l’usager, mais pour renforcer la palissade juridique des Banques et des assurances, souvent les mêmes.
Ces services d’authentification en ligne, porté par la Direction interministérielle du numérique, ont été institués pour fédérer des identités et des codes mieux sécurisés à destination des banques et des services publiques. Mais cette sécurisation n’inclut pas le public, elle ne fait que le prétendre sur la foi de la propagande d’État. L’accès à un compte ou un service à l’aide de ce double facteur (2FA), ou par la plateforme susvisée, entraîne une logistique ouverte et transmise à des milliers d’intermédiaires de droit public et de droit privé. Ceux-là sont légitimement autorisés à ouvrir ce verrou à six chiffres qui débloque instantanément les codes et les identifiants personnels qui vont derrière. Pour l’utilisateur client ou usager, l’Administration de Bercy, l’Arcom, et les grandes écoles d’administration demeurent tous invisibles, mais ils sont bien présents et actifs à la faveur de ce double facteur, car autorisé à en consulter tous les contenus numériques des comptes. Ceux-là observent, étudient et suggèrent à l’aide d’une IA le bas de laine des particuliers. Ils peuvent espionner, accéder aux dépenses des résidents, voler leur pensée intime, accéder à leur espace santé, connaître leur choix de vie et dérober toutes les informations qui s’affichent en logo sur les appareils.
En l’occurrence les démocraties représentatives et présidentielles tendent à craquer la confidentialité que les Français lambda croient bien naïvement ainsi protégée, puis à garroter les libertés individuelles dites antinomiques à l’intérêt général. Elles tendent à resserrer les surveillances tous azimuts et sans relâche, à l’aide des Data centers, de l’IA, de la 5G, des collectifs sleeping giants et des systèmes de reconnaissance faciale one to many et one to one. Les lois « Renseignement » de 2015 ou « Sécurité globale » de 2021 auront scellé, dans le Code de la Sécurité intérieure créé en 2012, les droits légitimes les plus précieux et les plus indispensables en démocratie. Cette mainmise intégrale et sans discernement tend à violer l’intimité des citoyens, à monopoliser, au chantage fiscal, le droit d’expression par les médias de l’audiovisuel, de la presse et du livre. À l’aide des technologies avancées, l’oligarchie verse dans le délit d’opinion et la censure, sans devoir en passer par le couloir judiciaire. En France, l’Arcom et Bercyont librement accès à l’ensemble des données hertziennes ou en ligne.
Le verrou de Bercy avec son processus juridique ad hoc, dispose d’une lecture directe et instantanée des transactions et des mouvements de fonds de tous (personnes morales et physiques) sur le territoire, à l’aide FranceConnect. Cette plateformeimpose une authentification forte (DSP2, 2e directive UE sur les services des paiements) pour des motifs dits sécuritaires, prétendument supérieurs aux droits naturels exprimés par les DDLC ; autrement dit ceux qui distingue une démocratie de tout autre régime politique. Comprenons que la surveillance et le renseignement sont les deux mamelles des dictatures inquisitoriales et coercitives, et si d’aucuns arguent qu’il n’existe pas de dictature douce, c’est précisément parce que le pas, entre la démocratie et les régimes totalitaires, aura été franchi ou en passe de l’être. Mais peut-être que d’ignorer tout cela rend la vie plus facile, sauf à être un jour par opinion, faiblesse, handicap ou maladie, confronté au Marteau des sorcières ; « Malleus maleficarum ».
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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