Une perspective pour un monde plus juste et plus pacifique
Par Hervé Azoulay
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Nota : Le monde (dans le livre) est découpé en cinq grandes zones géographiques dont l’Europe, pour décentraliser le pouvoir avec les Etats qui composent chaque zone. Le niveau d’observation de ce découpage est à plusieurs décennies et ne tient pas compte des conflits et événements à courts termes ainsi que des régimes politiques en place. Le découpage du monde est fait avec une nouvelle vision, une vision systémique.
Dans une Europe Multipolaire, la Russie a-t-elle sa place ?
Pendant des années, c’est l’Occident qui a donné le pouls et la mesure du coeur du monde. Pendant des décennies, ce qui a rendu l’Occident si séduisant, ce sont ses principes fondamentaux, ses libertés individuelles et le respect de l’État de droit pour tous. Ces valeurs étaient le résultat de l’histoire particulière de l’Occident, avec des tendances nationalistes populistes à droite et des politiques identitaires à gauche. Elles ont permis de créer un consensus qui a perduré pendant de nombreuses années, y compris aux États-Unis, où le Parti Démocrate et le Parti Républicain ont adhéré à ces principes communs. Cependant, les mouvements de protestation, parfois violents, comme les émeutes et les pillages lors des manifestations Black Lives Matter, ou encore les Gilets Jaunes en France, ont mis en évidence une fracture importante au sein des populations occidentales. Une partie significative de ces populations s’est éloignée des régimes politiques censés les représenter. Pendant ce temps les Nations Unies avec ses piliers économiques, reflète un monde aujourd’hui dépassé. Le système de régulation mondiale de l’ONU n’est plus à l’échelle des défis de l’humanité et le fossé s’accroît de jour en jour entre les peuples du monde entier.
La Russie d’après-guerre
Pendant la guerre froide, la démocratie était perçue comme une arme contre le totalitarisme communiste, représentant un point culminant de l’histoire de l’Occident. Les valeurs démocratiques apportaient de réelles libertés, favorisaient un progrès social extraordinaire et encourageaient d’importantes découvertes scientifiques et techniques. Cependant, l’Occident a commencé à se transformer avec l’intégration des pays développés, amorçant ainsi le processus de mondialisation économique et de globalisation du pouvoir. Deux définitions de l’occident ont été données pour l’adhésion à l’Europe. La première fait appel à l’identité civilisationnelle qui désigne les nations de culture européenne marquées par le monothéisme judéo-chrétien et la pensée gréco-latine. Cette définition peut inclure aussi bien la Russie et la vieille Europe de l’Ouest. La seconde définition, internationaliste et non identitaire, conçoit l’Occident comme l’ensemble des démocraties libérales adeptes du libre-échange, de l’atlantisme et des droits de l’Homme. Selon cette seconde définition, la Russie n’est pas considérée comme Occidentale puisqu’elle continue d’être perçue par nombre de stratèges des pays de l’OTAN et de l’UE, comme un ennemi, ou en tout cas comme extérieur à l’Occident. Mais voilà l’Occident se transforme en une avant-garde et en un terrain d’essai pour un projet de gouvernance mondiale, perçu comme le stade ultime de l’évolution de l’humanité et de la démocratie libérale. Mais la bataille fait rage entre les deux occidents et celui des deux qui l’emportera sur l’autre décidera de l’évolution des deux modèles : celui de l’Occident dit identitaire de Trump, Orban, Meloni et celui de l’atlantisme et du wokisme d’Obama, Biden, Soros, Trudeau de l’Occident globaliste.
L’Occident est-il condamné ?
Aujourd’hui, nous évoluons dans un monde dominé par une force unique, une idéologie unique et un parti mondialiste unique qui a tendance à écraser les états souverains en faveur d’une gouvernance supranationale. L’Union Européenne est devenue un instrument pour affaiblir les souverainetés nationales et s’inscrit dans les projets élaborés par les organismes mondialistes. Tous ces organismes veulent préparer de nouvelles élites mondialisées et réduire l’influence de la Russie, qu’ils considèrent comme le plus grand obstacle à l’expansion du modèle globaliste. Cette situation met en évidence une division au sein de l’Europe, opposant sa partie orientale, mise au banc en raison du non-respect de l’État de droit, à sa partie occidentale, accusée de nier la souveraineté des nations. Ces divergences soulignent les défis auxquels l’Union Européenne doit faire face pour assurer l’unité et la cohésion au sein de ses États membres. La gestion de cette crise a mis en évidence les divisions entre les états membres qui est le résultat d’une Europe incapable de jouer un rôle significatif dans les différents conflits mondiaux.
Intégration de la Russie
L’émergence d’un grand marché intérieur de près de 500 millions de consommateurs, porté à près de 800 millions après l’élargissement de l’Europe avec la Russie, pourrait donner un formidable coup d’accélérateur à la croissance européenne qui est en partie contrecarrée par le vieillissement de sa population. L’intégration de la Russie dans une Europe Unipolaire est impossible, mais dans une Europe Multipolaire elle peut trouver sa place, ce qui risque demain de devenir une réalité si l’Occident anti-mondialiste l’emporte. La Russie possède des ressources naturelles abondantes, notamment dans le domaine de l’énergie, et elle pourrait devenir un partenaire commercial et énergétique majeur pour les pays européens. Une intégration économique plus étroite pourrait stimuler les échanges commerciaux et les investissements, bénéficiant ainsi aux deux parties. Son ajout à l’Europe pourrait augmenter la taille, la puissance économique et l’influence géopolitique de l’Union européenne, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale. Cela permettrait aussi de sortir de l’OTAN puisque la Russie ne serait plus un ennemi et rendrait l’Europe indépendante de l’Amérique. Les relations plus étroites pourraient contribuer à résoudre les différends régionaux, tels que ceux en Ukraine ou en Géorgie, par le biais du dialogue et de la coopération. Mais il existe aussi des inconvénients car la Russie a une histoire et une culture différentes de celles de nombreux pays européens, ce qui pourrait entraîner des différends politiques dans une Europe Unipolaire. Les valeurs démocratiques et les normes européennes pourraient ne pas être totalement compatibles avec celles de la Russie, mais le temps et le financement permettrait de gommer les différences. Bien que la Russie ait des ressources naturelles importantes, elle fait également face à des défis économiques et à des problèmes de gouvernance. L’intégration économique avec la Russie pourrait exiger des investissements importants et entraîner des difficultés économiques potentielles pour l’Union européenne.
Ce découpage géographique de l’Europe serait facilité par la mise en place d’une gouvernance mondiale constituée de cinq zones géographiques composés d’états nationaux, le réseau central permettant la coordination mondiale des cinq zones dont l’Europe. L’objectif serait de favoriser la communication, la confiance, les partenariats, régler les conflits, le développement économique et les échanges commerciaux tant au sein de chaque zone qu’entre les zones.

Hervé AZOULAY : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, DBA (Doctorate of Business Administration) PROPEDIA, a été dirigeant dans de grands groupes internationaux (dont INTEL et SCHNEIDER ELECTRIC), co-fondateur de plusieurs entreprises innovantes, Business Angels, fondateur d’un des premiers réseau de Business Angels en France, Président d’un fonds d’investissement, Administrateur d’entreprises, Membre du Conseil de Surveillance, Président de sociétés et fondateur de plusieurs associations, intervenant dans de grandes écoles (dont Sciences Po et HEC), à l’université en France et à l’étranger (dont à Genève et à l’université de Renmin et X’ian en Chine), auteur de nombreux ouvrages (dont un en Chinois « Les réseaux pour conquérir le monde » Ed. Du Peuple Pékin) et de nombreuses Tribunes dans la Presse. Il est actuellement Président de la société ATHES Finance et Participation.
Amazon.fr – Gouvernance Mondiale en Mutation : Vers une Coopération Multipolaire: Une perspective pour un monde plus juste et plus pacifique – AZOULAY, Professeur Hervé – Livres
Hervé Azoulay

Gouvernance Mondiale en Mutation
Vers une Coopération Multipolaire: Une perspective pour un monde plus juste et plus pacifique
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Son dernier livre paru :
Gouvernance Mondiale en Mutation : Vers une Coopération Multipolaire: Une perspective pour un monde plus juste et plus pacifique
English version :
Note: The world (in the book) is divided into five major geographical zones, including Europe, to decentralize power with the states that make up each zone. The observation level of this division is several decades, and does not take into account short-term conflicts and events, nor the political regimes in place. The world is divided up with a new, systemic vision.
Does Russia have a place in a Multipolar Europe?
By Hervé AZOULAY
For years, the West has been the pulse and measure of the world’s heart. For decades, what made the West so attractive were its fundamental principles, individual freedoms and respect for the rule of law for all. These values were the result of the West’s particular history, with populist nationalist tendencies on the right and identity politics on the left. They created a consensus that endured for many years, including in the United States, where both the Democratic and Republican Parties adhered to these common principles. However, protest movements, sometimes violent, such as the riots and looting during the Black Lives Matter demonstrations, or the Gilets Jaunes in France, have highlighted a significant divide within Western populations. A significant proportion of these populations have distanced themselves from the political regimes that are supposed to represent them. Meanwhile the United Nations, with its economic pillars, reflects a world that is now outdated. The UN’s system of global regulation is no longer equal to the challenges facing humanity, and the gap between the world’s peoples is widening by the day.
Post-war Russia
During the Cold War, democracy was seen as a weapon against communist totalitarianism, representing a high point in Western history. Democratic values brought real freedoms, fostered extraordinary social progress and encouraged important scientific and technical discoveries. However, the West began to transform itself with the integration of developed countries, initiating the process of economic globalization and the globalization of power. Two definitions of the West have been given for membership of Europe. The first is civilizational identity, which refers to the nations of European culture marked by Judeo-Christian monotheism and Greco-Latin thought. This definition can include both Russia and old Western Europe. The second definition, internationalist and non-identitarian, sees the West as the sum total of liberal democracies devoted to free trade, Atlanticism and human rights. According to this second definition, Russia is not considered Western, since it continues to be perceived by many NATO and EU strategists as an enemy, or at any rate as outside the West.
But now the West is becoming a vanguard and testing ground for a project of global governance, seen as the ultimate stage in the evolution of humanity and liberal democracy. But the battle rages on between the two West’s, and whoever prevails over the other will decide the evolution of the two models: that of the so-called identitarian West of Trump, Orban and Meloni, and that of the Atlanticism and wokism of Obama, Biden, Soros and Trudeau of the globalist West.
Is the West doomed?
Today, we live in a world dominated by a single force, a single ideology and a single globalist party that tends to crush sovereign states in favor of supranational governance. The European Union has become an instrument for weakening national sovereignties, and is part of the projects drawn up by globalist organizations. All these organizations want to prepare new globalized elites and reduce the influence of Russia, which they see as the greatest obstacle to the expansion of the globalist model. This situation highlights a division within Europe, pitting its eastern part, benched for failing to respect the rule of law, against its western part, accused of denying the sovereignty of nations. These divergences underline the challenges facing the European Union in ensuring the unity and cohesion of its member states.The management of this crisis has highlighted the divisions between member states that are the result of a Europe incapable of playing a significant role in the various global conflicts.
Integrating Russia
The emergence of a large internal market of almost 500 million consumers, rising to almost 800 million after the enlargement of Europe with Russia, could give a tremendous boost to European growth, which is partly thwarted by the ageing of its population. Russia’s integration into a Unipolar Europe is impossible, but in a Multipolar Europe it can find its place, which may well become a reality tomorrow if the anti-globalist West prevails. Russia possesses abundant natural resources, particularly in the field of energy, and could become a major trade and energy partner for European countries. Closer economic integration could boost trade and investment, benefiting both sides. Its addition to Europe could increase the European Union’s size, economic power and geopolitical influence, strengthening its position on the world stage.It would also make it possible to leave NATO, since Russia would no longer be an enemy, and would make Europe independent of America.
Closer relations could help resolve regional disputes, such as those in Ukraine or Georgia, through dialogue and cooperation. But there are also drawbacks, as Russia has a different history and culture to many European countries, which could lead to political disputes in a Unipolar Europe. European democratic values and standards may not be totally compatible with those of Russia, but time and funding will help to iron out the differences. Although Russia has significant natural resources, it also faces economic challenges and problems of governance. Economic integration with Russia could require significant investment, and potentially create economic difficulties for the European Union.
This geographical division of Europe would be facilitated by the establishment of a global governance system made up of five geographical zones made up of national states, with the central network enabling global coordination of the five zones, including Europe. The aim would be to foster communication, trust, partnerships, conflict resolution, economic development and trade both within and between zones.
Hervé AZOULAY
Amazon.fr – Changing Global Governance: Towards Multipolar Cooperation: A perspective for a more just and peaceful world – AZOULAY, Professor Hervé – Books
Hervé AZOULAY: Engineer from the Conservatoire National des Arts et Métiers, DBA (Doctorate of Business Administration), PROPEDIA, has been an executive in major international groups including INTEL and SCHNEIDER ELECTRIC, lectures at the CNAM, Sciences Po, HEC, IMSG Geneva, Renmin and Xi’an in China, and is Professor at the Silk Road Business School (SRBS).
Traduit par https://www.deepl.com/fr/translator/
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