Les dérives financières de l’État-Macron VI


Par Daniel Desurvire



Les dérives financières de l’État-Macron

Chapitre VI

VI – Quand une réalité virtuelle déchire le rideau des réalités

Plus loin, le projet idénum est un label à l’état expérimental avancé, lequel préfigure l’implant d’un microprocesseur sous-cutané, pour se substituer à la carte bancaire ou tout autre support électronique codé directement identifiable par un lecteur sans contact. Avec cette puce injectée, nous nous approchons à grand pas vers une société d’insectes sociaux, dépouillés de tout, d’argent de poche, de documents palpables et même de nationalité puisque les frontières de l’avoir et du pouvoir livrent les citoyens à un mondialisme sans visage et privatif du lobe frontal. Avec la cognition sclérosée dans un climat sociétal mortifiant, l’hippocampe cérébral qui s’atrophie sous l’impact itératif de messages réducteurs, puis encore le regard phagocyté par les clichés subliminaux qu’injecte l’oligarchie sur les écrans Tv, les citoyens deviennent des sujets ordonnancés pour obéir, à réagir et penser simultanément la même chose, puisque privés identité, dépendants car sans autonomie individuelle et d’espace libérateur pour s’exprimer, s’opposer et concevoir.

La société mutante, bientôt « 5.0 », promet une ère quantique pour l’espèce humaine ; le tout déjà numérisé, pucé, réseauté « 5G », conditionné à l’« IA » et géolocalisé par une myriade de satellites espions. Même la communication est filtrée, triée, floutée, censurée, planifiée jusqu’à contrefaire la vérité, pour être redistribuée par des plateformes de communication sous contrôle régalien (ainsi l’AFP). La robotisation et la cybernétique orientent, uniformisent et basculent l’information aux médias serviles pour y être réassortie dans le sens du vent politique dominant. Le mensonge systémique et la surveillance de tous les instants façonnent cette société, encore aujourd’hui au point « 2.0 », laquelle condamne le caractère individuel des sujets, pour y être réimplanté dans une nasse mondialiste. Il s’agit de collectiviser les besoins, susciter la peur ou l’insécurité pour justifier l’apparition de nouveaux instruments de persuasion et d’adhésion. Mais cela ne fonctionne pas toujours, et nombre de couacs font état de ce naufrage des libertés et du droit à la vie privée.

Pour cause, FranceConnect, créé par la Direction interministérielle du numérique et couplé avec le Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP de l’Insee), fut suspendu par le fournisseur d’identité Ameli. 40 millions d’utilisateurs furent paralysés par suite d’un phishing, soit 95 % des connexions en 2019 (source : Acteurs publics). La formule « FranceConnect + » n’a pas plus de chance d’échapper à d’autres formes de piratage (Voir supra, la demande de collaboration de FranceConnect aux hackers). tous informaticien chevronné le sait ; puisque chaque nouvelle étape sera grillée par ceux-là même (à leur insu ou pas) qui en conçoivent l’algorithme et ainsi de suite.Quand un maillon de l’État décroche, c’est toute la chaîne de commandement qui se disloque.


Outre les sérieux avertissements des cinq autres fournisseurs mis en danger par les carences de ce télé-service, l’explosion des cyberattaques fut facilitée par le décryptage « 2FA » de cette plateforme, dont l’« IA » peut capter, dévier et signaler des informations à des milliers d’opérateurs interférant autour de ce même pupitre. La double lecture déverrouille simultanément les codes d’accès et les identifiants des utilisateurs, sous l’œil des agences privées et institutionnelles qui disposent d’une libre lecture des confidences et secrets de tout un chacun. Pour démystifier les carences de l’informatique, il faut d’abord comprendre qu’il y a toujours des concepteurs derrière une machine, de même que les biochimistes qui travaillent sur les produits dopants ont toujours une longueur d’avance sur les contrôles, même nantis des meilleurs tests. Le numérique n’est rien d’autre que cette machine, et les verrouillages algorithmiques les plus sophistiqués sont également conçus par des ingénieurs informatiques ; autant de hackers potentiels.

Alors que la publicité attachée à ce service est réputée faciliter les démarches administratives, ce processus ne fait que complexifier les accès derrière la gymnastique qu’il faut exécuter promptement sur deux écrans simultanés, laissant sur la carreau les handicapés, les malvoyants, les personnes âgées, outre les appareils défectueux ou désuets, voire en panne de batterie. Nous sommes donc effectivement à l’aube d’un collectivisme globalisé par un mondialisme sauvage emmené depuis la haute sphère du savoir et du pouvoir concentré en Occident autour des gourous de la secte World Economic Forum, Klaus Schwab et Børge Brende entre autres, où s’agitent leur staff de multimilliardaires coagulés entre Davos et Cologny.

En réduisant les individus à ne pouvoir fonctionner que par des séries de codes alphanumériques augmentées d’autorisations hertziennes ou en ligne superposées, les connexions informatiques parviennent à déconnecter les individus entre eux, jusqu’à perdre le sens de leur individualité et de leur autonomie. La connexion devient un battement de cœur existentiel indispensable pour survivre. En outre, lorsque le citoyen cherche à s’identifier pour communiquer avec sa banque, consulter des comptes et procéder à des opérations, il ne sait pas qu’il informe déjà l’invisible sycophante exprimé en chiffres depuis son smartphone. Ô paradoxe, quand le parasite institutionnel explique qu’il protège et sécurise le client ou l’usager, il se pose comme le plus redoutable des hackers censés être combattus, par ceux-là mêmes qui se présentent comme des protecteurs tutélaires !

Cet espion qui se cache derrière FranceConnect, à l’instar de tout autre service en ligne d’authentification de droit privé, n’est autre que le jeton d’identité OpenID Connect, dont le terminal Data se substitue au code personnel de l’utilisateur. Cette clé universelle servie par le Gouvernement est codifiée sous le diagramme « Oauth 2.0 ». Or, cetteautorisation d’ouverture dite sécurisée, est indiciblement partagée par tous les acteurs qui l’ont conçu, et peuvent en communiquer les contenus à des tiers sans laisser de trace. Bien entendu, ce ne sont pas des opérateurs physiques qui œuvrent derrière un pupitre, mais une « IA », laquelle déclenchera un signal à l’apparition d’un mot clé ou d’une information sensible qui alertera pour mettre en œuvre une main indiscrète. L’isolement, le secret ou la confidentialité ne sont plus de ce monde, mais sans son smartphone et sa connexion, c’est l’individu qui disparaît car c’est la société qui l’exclura.

Idem pour l’accès direct d’un compte public par FranceConnect ou mobileConnect. Les échanges de données sont prétendument sécurisés par le barrage aléatoire d’une clé codifiée imposée par cette plateforme pour valider l’identifiant et le code d’accès du titulaire du compte, à l’aide d’un sésame à six chiffres pour l’accès au compte ou au service. Or simultanément et de façon indécelable pour l’usager ou le client, toutes les informations déverrouillées affichant les données privées s’offrent aux indiscrétions de ce service, dont le titulaire n’a jamais donné d’autorisation. À la faveur de ce ballet de décodages, c’est précisément FranceConnect qui usurpe ce droit à la confidentialité pour des raisons à caractère statistique, mercantile, sanitaire ou politique ; d’où un pare-feu alambiqué qui s’offre aux indélicatesses de partenaires qualifiés et certifiés. Sous le rideau de ce filtre d’accès à la plateforme, des personnes complaisamment autorisées peuvent ouvrir les contenus de tout ce que FranceConnect aura collecté, pour notamment s’en servir à l’occasion d’un entretien d’embauche d’un postulant par un DRH, l’obtention d’un prêt bancaire ou d’une police d’assurance, d’où la vérification des déclarations sur l’honneur de l’état de santé du candidat.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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4 réponses à « Les dérives financières de l’État-Macron VI »

  1. Avatar de Serge Danglard
    Serge Danglard

    Je crains que l’idée de ses politiciens soit de nous transformer en robots. D’ailleurs c’est le sens aussi de votre excellent article.

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  2. Avatar de Anne-Marie Durand
    Anne-Marie Durand

    Le projet de ce gouvernement est de museler tous les français par un système informatique dédié.

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  3. Avatar de Roland Tartavusse
    Roland Tartavusse

    Macron propose n’importe quoi et n’est plus en phase avec la France.

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  4. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Un article très intéressant comme toujours et que j’ai partagé.

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