qui ne sont ni fiction ni complotisme…

Par Daniel Desurvire

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De terrifiantes réalités
qui ne sont ni fiction ni complotisme…

Prolégomènes 3

Le sort de l’espèce humaine entre les mains de progressistes faisant fi de la Planète et de la postérité

Dans l’article de l’Observatoire du Mensonge (n° 24 du 13 au 19 juin 2023) où est reproduit l’entretien susmentionné, il est rappelé l’observation d’Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères sous deux mandatures présidentielles dès 1997 : « C’est sans doute une erreur de croire que la démocratie de marché a vocation à unifier le monde et à dissoudre les identités récalcitrantes comme de vulgaires calculs rénaux » ! Ici, tout est dit ou presque. Mais c’est sans compter sur les vagues de l’immigration islamique déferlant sur le vieux continent, lesquelles sont encore plus puissantes que les résistances patriotiques pour gommer l’histoire, la culture et le patrimoine des États indépendants. Le fameux réflexe de survie évoqué par le Vendéen, l’ancien député européen et visionnaire éclairé – ne laissait alors rien échapper de sa lucidité exprimée lors de la venue de l’euro après Schengen, en avertissant que l’immigration islamique allait tout détruire de cet ambitieux projet d’unification fédérale.

Puis l’économie de marché, loin de rapprocher les États et les citoyens européens, se sera éclatée sous le marteau du libéralisme, donc du libre-échange, vecteur de concurrence déloyale envolée vers le Japon, la Chine, la Turquie et des pays émergeants, en délocalisant toutes les forces vives de l’intelligence productive vers d’autres cieux. Nous retrouvons ici l’idéologie de la société ouverte qu’appelaient de leurs vœux le philosophe Karl Popper, Milton Friedman et autres économistes libéraux du Mont Pelerin Society ; une société « qui n’était plus soudée par des buts communs, mais seulement par l’obéissance aux mêmes règles abstraites » selon Friedrich Hayek. C’est la définition reprise par l’UE instaurée en 1993 sur la trame du traité de Rome de 1957 (Source : Herodote, 7 mars 2023, André Larané). L’effondrement du système social, avec le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, et une nouvelle fois avec l’inflation, ce libéralisme aura eu raison des plus belles espérances d’expansion, qui ont rapidement plongé la France dans la récession et un paupérisme endémique sous le compactage de l’État-Macron. Après la chute de l’économie, du poumon productif des industries asphyxiées et du système socio-sanitaire en déroute, est venu le coup de grâce de l’insécurité par le terrorisme islamique. Que reste-t-il de cette Europe unifiée comme l’enfant promis d’une résurgence d’après-guerre ?

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Toujours selon l’interview susvisée, « La nouvelle idéologie de l’économie globale plonge les élites dans l’irénisme du vide … » ! Alors que l’on assiste à une décroissance nataliste des peuples judéo-chrétiens que compense et augmente la fécondité exponentielle d’un culte polygynique, la submersion migratoire de l’UE éponge toutes les recettes sociales et fiscales, là où les plus naïfs croyaient, à l’aide de cette main-d’œuvre providentielle, faire rebondir l’industrie, les finances et le social. Repeupler l’Europe et réanimer l’emploi eut été une action positive si les résultats n’avaient pas été inversés sous l’aveuglement de la Commission européenne et du Conseil UE, qui auront cru pouvoir puiser une force de travail dans les communautés pourtant inassimilables du culte mahométan ; une confession précisément peu favorable, voire hostile à son intégration. À la menace effective des attentats terroristes et des émeutes insurrectionnelles, est venu s’ajouter les mesures comminatoires de confiscations budgétaires depuis Bruxelles, puis la réprobation de toute volonté conservatrice, diabolisée de populisme et de racisme, visant à récupérer une souveraineté au nom d’un patriotisme apostasié par Bruxelles (UE).

Le pacte de Marrakech signé en décembre 2018 est venu sceller les intentions mondialistes du Forum de Davos, pour lequel l’immigration constitue une avancée progressiste attachée à l’idée de fonder un énième empire occidental adossé à un ordre nouveau. Annihiler les velléités identitaires et nationalistes devait d’abord en passer par un multiculturalisme. Sauf que le dogme islamique rejette l’idéologie d’un melting pot, car l’intransigeance coranique de leur prophète induit un refus d’adaptation à d’autres cultures que l’islam. Cette intolérance force les garde-fous de la démocratie et de la laïcité, tout autant qu’elle infère une guerre de civilisation. Nous retrouvons donc ici deux ennemis face à la souveraineté des peuples ; le WEF mondialiste et l’islam prédateur ; car tous deux hégémonistes et fossoyeurs de la civilisation judéo-chrétienne. Voilà pour expliquer que supprimer les frontières n’est pas une liberté supplémentaire, mais un piège antidémocratique où le contrôle de l’immigration et la sécurité ne sont plus assurés.

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Les sciences qui étudient les dangers naturels, mais aussi le risque des retombées négatives des industries sur l’environnement, paradoxalement rejoignent le discours des collapsologues. La doctrine prédictive de ces derniers annonce sans ambages l’effondrement de la civilisation industrielle, d’où l’écomodernisme qui tend à découpler les impacts anthropiques négatifs. Mais il peut s’agir d’un autre danger pour les adeptes quelque peu emportés qui s’extasient dans le tourbillon dogmatique du catastrophisme, car la science n’est pas l’ennemi de l’homme, seulement celle qui est pratiquée par cupidité et vanité aux dépends de leurs semblables, donc sans égard aux retombées sur l’écosystème. Cependant, s’il reste 2,8 milliards d’années pour que le monde animal puisse prospérer, sinon subsister. À ce rythme de gâchis, il semble improbable que l’espèce humaine parviennent au terme de cette échéance, voire connaissent la fin du troisième millénaire.

Même si les chiffres des victimes d’accidents naturels ou anthropiques semblent infinitésimaux en regard de la masse des populations, ne négligeons pas les risques inhérents à l’anarchie de l’industrialisation et aux technologies biologiques et moléculaires, dès lors que les cadres et les décideurs politiques aux plus hautes marches du pouvoir, scientifiques et AAI/API inclus, jouent aux apprentis-sorciers. Ceux-là, par vénalité et/ou nobélisme, négligent les conséquences indirectes des innovations qui impactent la santé et la vie humaine, mais aussi animale et végétale, puis leurs contrecoups sur l’environnement en ne prenant pas suffisamment de précaution ou de recul, comme en ne laissant qu’une place congrue à de sages et prudentes alternatives en cas d’erreur de calcul ou d’accident.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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