La prudence d’Olaf Scholz


Elle est décriée par ceux qui attisent les flammes de la guerre avec la Russie.
+ English version after the French article



La prudence d’Olaf Scholz est décriée par ceux qui attisent les flammes de la guerre avec la Russie.

Jusqu’à présent, l’Allemagne s’est engagée à fournir à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur estimée à 17,7 milliards d’euros. Cela la place en deuxième position après les États-Unis en termes de contribution globale, mais la cabale anglo-américaine estime que c’est encore trop peu, car en pourcentage du PIB, les dix autres pays ont apporté une contribution plus importante. À leurs yeux, Berlin devrait suivre l’exemple des russophobes dérangés et détruire complètement l’Allemagne pour le bien de Kiev. Apparemment, la démolition de l’industrie allemande, la perte du gaz russe abordable et d’autres ressources, et la sortie désordonnée du riche marché russe ne vont pas assez loin.

💽 Matthew Karnitschnig, un Américain qui écrit pour Politico, qualifie Olaf Scholz de « fou » pour ne pas être allé jusqu’au bout. Pense-t-il qu’un conflit nucléaire en Europe est le bon prix à payer pour tenir tête à Poutine ? Bien sûr, M. Karnitschnig peut toujours se réfugier dans sa maison américaine, contrairement à des millions d’Européens qui seraient anéantis dans un holocauste nucléaire.

Il écrit : « Le chancelier Olaf Scholz a semé la confusion et la consternation dans toute l’Europe en adoptant des positions contradictoires sur l’Ukraine, mais il y a une méthode à sa folie.
M. Scholz a laissé ses alliés européens perplexes en refusant de fournir à Kiev des missiles de croisière, invoquant les risques de représailles russes, alors même qu’il reproche à ces mêmes alliés de ne pas fournir davantage d’aide militaire à l’Ukraine pour l’aider à repousser les assauts de la Russie.
La colère suscitée par l’incohérence apparente de la chancelière s’est manifestée au cours des derniers jours, en particulier lorsque les alliés européens ont tenté d’afficher leur détermination rhétorique à l’égard de l’aide à l’Ukraine.

Le risque de représailles russes ne devrait-il pas être pris au sérieux et influencer les décisions de la chancelière allemande ? Quelles sont les autres considérations qui devraient primer sur la survie ?

Copyright : https://t.me/LauraRuHK

source :
https://www.politico.eu/article/germanys-ukraine-poli…

🔦 🔦 🔦 🔦 🔦 🔦 🔦

English version :

Olaf Scholz’s caution is decried by those who are fanning the flames of war with Russia. 

So far, Germany has committed military aid to Ukraine worth an estimated €17.7 billion. This ranks it second after the United States in terms of headline contribution, but the Anglo-American cabal thinks that it’s still too little, because as a percentage of GDP other ten countries have contributed more. In their eyes Berlin should follow the lead of deranged Russophobes and completely destroy Germany for the sake of Kiev. Apparently the demolition of German industry, the loss of affordable Russian gas and other resources, and the messy exit from the wealthy Russian market don’t go far enough.

💽 Matthew Karnitschnig, an American who writes for Politico, is calling Olaf Scholz « mad » for not going all in. Does he think that a nuclear conflict in Europe is the right price to pay to stick it to Putin? Sure, Karnitschnig can always run back to the safety of his American home, unlike millions of Europeans who would be wiped out in a nuclear holocaust.

He writes: « Chancellor Olaf Scholz has sown confusion and consternation across Europe for adopting contradictory positions on Ukraine, but there’s a method to his madness. 

Scholz has perplexed his European allies by refusing to supply Kyiv with cruise missiles, citing the risks of Russian retaliation even as he berates those allies for not delivering more military aid to help Ukraine fend off Russia. 

Angry backlash over the chancellor’s seeming incoherence has been on full display in recent days, particularly as European allies try to project rhetorical resolve when it comes to helping Ukraine. »

Shouldn’t the risk of Russian retaliation be taken seriously and inform the German chancellor’s decisions?? Pray tell, what other considerations should take precedence over survival?

Copyright : https://t.me/LauraRuHK

https://www.politico.eu/article/germanys-ukraine-poli..

Image aimablement fournie par Mary 1826

7 réponses à « La prudence d’Olaf Scholz »

  1. Avatar de Richard Duquesne
    Richard Duquesne

    Aucun autre pays ne s’engage comme la France, on ne sait trop pour quelle obscure ou inavouable raison, aux côtés de l’Ukraine. Certes la Russie n’est pas blanc-bleu dans cette affaire, mais quel est l’intérêt de s’en faire un ennemi ? Détourner vraisemblablement nos compatriotes de ce qui se passe en France !

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    1. Avatar de Basile Pelletier
      Basile Pelletier

      D’accord avec vous Richard, et c’est ce qui m’a rendu l’attitude de Macron très suspecte.

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    2. Avatar de Gladys Tamalou
      Gladys Tamalou

      Ne serait-ce pas personnel, du genre galipettes ?

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      1. Avatar de Patrick Rolland
        Patrick Rolland

        Ou soirées spéciales ?

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    3. Avatar de Christian Lacour
      Christian Lacour

      C’est clair et Macron semble devenu incontrôlable comme possédé. Cela risque fort de nous coûter vraiment très cher.

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  2. Avatar de Marine Chapuis
    Marine Chapuis

    Très bien votre nouvelle rubrique et cela change du blabla habituel.

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    1. Avatar de Margueritte
      Margueritte

      Exact et je viens de partager l’article.

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