Psychologie sociale et endoctrinement fondamentaliste à la croisée des chemins

Par Daniel Desurvire

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Autopsie du dernier des rois maudits

Chapitre 11

XI – Psychologie sociale et endoctrinement fondamentaliste à la croisée des chemins

En mémoire à Émile Zola qui osa publier contre le système, le 13 janvier 1898 dans le quotidien L’Aurore, sa célèbre tirade : « J’accuse… ! », retenons que la liberté de d’expression en ces temps n’était pas un vain mot, au lendemain de la loi légiférant la liberté de la presse (29 juillet 1881). Pour ma part, je n’ai qu’un seul désir pour la postérité, ne jamais oublier la funeste expérience politique vécue dans l’autoritarisme et les violations législatives et constitutionnelles de Macron dans mon pays. Voilà bien un passage de notre actualité qui rappelle l’expérience du Professeur Stanley Milgram en 1963, laquelle développe la tournure de faits d’histoire, aussi regrettables qu’inattendus liés aux comportements humains, sans pour autant que la morale et le bon sens y aient joué un rôle temporisateur ou de régulation, même devant les situations les plus insoutenables en termes d’éthique et de droit.

En l’occurrence, ± 65 % des personnes, de toutes les catégories sociales, sont capables du pire dès lors que leur responsabilité est couverte par une autorité tutélaire ; professeur, haut fonctionnaire, prédicateur ou élus politique, dès lors qu’un esprit supérieur et représentatif d’un pouvoir indiscutable les couvre par leur ascendance et autorité. Les sujets, placés sous l’empire d’une persuasion, ont une propension à se dédouaner devant cette domination qui les sécurise, et ne pas à devoir discuter les conséquences de leurs décisions ou de leurs actes. Ceux-là se soumettront dans l’indifférence et la tranquillité d’esprit. Puis encore, de 80 % à 95 % des individus, pris au hasard, toujours sans considération sociétale, prennent inconsciemment leur décision à la source de leur subconscient, a fortiori lorsque les sujets ciblés sont préalablement lavé-rincé-essoré par des manipulateurs de la conscience (Voir p. 139 à 219, « Trois vérités », en bibliographie in fine).

Ici, nous pourrions associer à cette étrange illusion de l’auto-détermination ou du libre-arbitre, la persuasion collective de Vans Packard (1957 ; traduit de « The Hidden Persuaders ») qu’imprime dans le cortex cérébral l’empreinte indicible et fugitive de projections infraliminales, voire subliminales. Ces vecteurs interagissent de façon irrationnelle au seuil de la conscience. Il s’agit d’une zone du cortex préfrontale qui pilote ces choix à notre insu, indépendamment de nos jugements ou décisions cognitives ; la volition, les choix. Le lobe droit du cerveau, où siège l’intuition et les émotions, est davantage connecté à nos sens primaires, se faisant responsable de la planification de la pensée.

Sensible à l’incrustation d’images fugitives, entre crainte et fascination, l’inconscient interagit avec le conscient sans lui signifier ce qu’il aura retenu de l’exposition, tout en lui imprégnant une suggestivité ; un stimulus suscitant une excitation sensorielle ou mentale. Ainsi fut-il importé sur les écrans Tv le portrait du président-candidat aux présidentielles ; le socialiste François Mitterrand dans le générique du journal d’Antenne 2 en 1987 et en 1988. Ce fait constitua une manipulation intangible du public, une tricherie qui plus tard fut proscrite en droit positif (décret du 27 mars 1992 interdisant formellement l’utilisation de techniques publicitaires subliminales). Nonobstant, la force de persuasion d’un précepteur fort adroit, voir maîtrisant la technique de l’hypnose (un état de conscience modifié), peut s’avérer bénéfique dans le cadre d’une thérapie psychiatrique, tout autant risquant d’induire des troubles psychopathologiques.

Ici, la désinhibition de la conscience par induction hypnotique peut être suggérée par une excitation de groupe provoquant un comportement grégaire. Les dégâts peuvent parfois s’évérer irréversibles, car il faudra désintoxiquer mentalement le sujet pour le reprogrammer selon des standards hygiéniques convenus. L’histoire abominable du III^ème Reich en Allemagne en fit une sinistre démonstration en instruisant des fanatiques dans les écoles de la jeunesse hitlérienne ; les internats « Adolf Hitler Schule ». De même que l’islam depuis l’Hégire, illustre ce que le racisme et les violences cultuelles contenus dans le Coran et autres littératures mahométanes (hadiths) sont capables de produire d’abominations terroristes dans l’esprit tourmenté des croyants exaltés, dont le prolongement se situe souvent dans les madrasas, où de très jeunes recrues au djihâd y sont conditionnées par un imânat radical.

En écho aux horribles massacres des terroristes du Hamas du 7 octobre 2023, comment ne pas rappeler la folie islamique de l’histoire depuis l’Hégire ; une résurgence du chiisme ismaélien, les hashashims (la secte des Barbares ou des Assassins)pour recruter des martyrs, dont le destin était de tuer au péril de sa vie. Les bombes humaines, improprement dénommés kamikazes, recrutées par les nébuleuses terroristes depuis le milieu du XX^ème siècle sont directement l’héritage de cette religion mahométane. Cette société secrète fut emmenée par le charismatique Hassan Ibn Sabbâh, dont les crimes, aussi soudains qu’imprévisibles, semèrent la terreur chez les Croisés en Terre sainte. Mais les horreurs de l’islam ne s’arrêtèrent pas aux œuvres maléfiques de cette secte, car comment ne pas citer l’ethnocide de l’Hindi Kouch qui décapita 80 millions d’Hindous par les Musulmans ghazis ; une monstruosité occultée des livres scolaires jusqu’aux hémicycles universitaires, pour ne pas froisser les populations vindicatives de l’islam en forte expansion démographique.

Au nom de son histoire revue et corrigée par les clercs fondamentalistes, le Président turc Recep Tayyip Erdoğan dénie le génocide de 1,5 million arméniens entre 1914 et 1923 par l’Ancien Empire ottoman, pour s’aligner à une respectabilité éthique en regard de la Déclaration des droits universels onusiens (DUDH du 10 décembre 1948). Adoptée et transposée par 58 États, dont dix pays musulmans dont la Turquie, cette république islamique, devenue fondamentaliste, s’en félicite désormais dans les mosquées, à raison de cinq prières par jour où se récite la fable khalifienne d’un panislamisme mondial pour l’extinction de tout autre religion, en particulier judaïque.

Pour donner la mesure des massacres turques entre l’an 1000 et l’an 1525, intervalle de cet holocauste le plus génocidaire de tous les temps, mais jamais instruit dans les établissements de l’enseignement public, l’Europe médiévale ne comprenait que 42 à 65 millions d’habitants. Entre :

– l’émir Tamerlan qui se construisait des pyramides de têtes tranchées à chacune de ses sorties en terres non musulmane, conformément aux préceptes coraniques, que respectèrent chaque émir et sultan de cette dynastie,

– et le grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, qui fit enrôler des centaines de milliers de Musulmans, depuis le Maghreb à la Turquie, dans les rangs nazis dès 1939, aux fins de participer activement à l’élimination du Peuple juifs, entre autres massacres perpétrés en Dordogne et ailleurs contre la Résistance française,

… rien ne saurait autrement expliquer l’élimination en silence de la plupart des communautés chrétiennes d’Orient depuis le VII^ème siècle, alors très majoritaire en ces temps. L’histoire de l’écrémage d’Orient des Nestoriens, Jacobites, maronites, puis plus tard des Arméniens, puis encore des Coptes et des Zoroastriens syncrétistes, ne fut qu’une étape parmi tant d’autres massacres par les Maures et les Turcs, et demain possiblement l’État d’Israël si l’Occident laisse faire.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Sommaire :

I – La France, bientôt dépendante des aides de la Banque mondiale pour le tiers-monde

II – Pour Charles De Gaulle, « La civilisation musulmane se posait comme un corps étranger, inassimilable à l’histoire de la Nation française, produit de la civilisation chrétienne ».

III – Du collectivisme communiste à la social-démocratie des États capitalistes, le mondialisme ne saurait correspondre à la vision d’une civilisation achevée

IV – À l’effondrement des outils de production, succède la braderie des forces vives de la Nation

V – À ce jour, il faudrait remonter au Gouvernement provisoire de Vichy pour trouver une situation sanitaire, sociale et économique aussi désastreuse en France

VI – la France de Macron n’a plus d’argent, plus guère de performance industrielle, ressemble à une friche d’usine, mais avec un faste présidentiel à la Ceausescu ou à la Bokassa

VII – Idiosyncrasie présidentielle et catapultage des valeurs honorables vers les soubassements glauques de l’Élysée

VIII – Question débauche, la mode LGBT et le wokisme ne font pas dans la dentelle !

IX – Les bacchanales d’un chef d’État en ricochets de son égérie Ursula von der Leyen, et en réponse aux intrigues du Build Back Better Plan de la secte WEF

X – Destituer Macron ne suffirait pas à réparer les horreurs commises, car la justice devra prendre le relais au ban d’infamie, pour répondre des dommages infligés à la France et aux Français

XI – Psychologie sociale et endoctrinement fondamentaliste à la croisée des chemins

XII – Épitaphe en guise d’épilogue

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