Par Daniel Desurvire
Temps de lecture = 4 minutes
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Il faut dire ce qui est et là on assiste à un crime contre l’Humanité !
L’UNRWA : nerf de la guerre du terrorisme
Chapitre 5
5°) L’argent de la guerre concentré autour de l’UNRWA
Faut-il rappeler que si peu d’industrie (PIB inexistant) en Palestine ne saurait s’acquitter du coût faramineux de cette guerre, sachant que ces armements représentent une production supérieure à celle d’un pays comme la Suède ou l’Espagne. En l’occurrence, une grande part de l’argent de la guerre palestinienne ne peut que provenir de l’ONU, via l’UNRWA ; une agence dédiée à la Palestine. De façon ponctuelle, des fonds spéciaux viennent regarnir les caisses systématiquement spoliées par les milices du Hamas. C’est ainsi qu’en août 2015, une donation de 45 millions de dollars financée par les Émirats arabes unis et le Koweït est venue redonner vigueur au nerf de la guerre, succédant aux 19 millions de dollars américains versés une semaine auparavant par l’Arabie Saoudite, et quelques autres chèques d’autres pays donateurs comme le Qatar et le Yémen, épongeant un déficit de l’Agence qui s’élevait alors à 101 millions de dollars. À croire que la cupidité palestinienne, sousl’obligeance onusienne, s’est muée en caution pour son économie de guerre !
Gaza a ses pauvres, comme Paris, Berlin, Londres et New-York ont les leurs. Mais à vrai dire, la pauvreté à Gaza requiert des avantages, car la chaîne caritative provenant de l’extérieur apporte une marge plus que suffisante de denrées et de matériaux pour les plus défavorisés, mais dont ceux-là ne profitent jamais, comme pour entretenir un musée de martyrs. À titre de comparaison, pour 2,6 millions de réfugiés afghans, l’ONU en 2012 déversa 139 millions d’US-$. Tandis que pour les 5 millions de faux réfugiés palestiniens répartis sur tout le Moyen-Orient, l’aide se montait à 1,2 milliard d’US-$ en 2011, soit une aide quatre fois et demi plus élevée pour les Palestiniens que pour les Afghans, et cela dans une proportion quasiment égale pour le reste des vrais réfugiés ou de déplacés à travers le monde.
Comment expliquer la discrimination ethnique emmenée par cette agence des Nations Unis, à savoir pourquoi un faux réfugié palestinien vaudrait 240 d’US-$, alors qu’un vrai réfugié Afghan ne pèse guère plus de 53 US-$ ? Avant la guerre du 7 octobre 2023, sur 1,6 millions d’habitants à Gaza, plus de 1,1 million d’âmes avaient le statut de réfugié en charge de l’UNRWA. Ce programme onusien qui a autorité sur tout ce qui traite de l’humanitaire, des infrastructures et des conditions de vie décentes dans les camps de réfugiés semble figé, quel que soit les aléas de l’histoire.
Avant la contre-offensive de Tsahal contre le massacre et les prises d’otages de ± 1 400 jeunes israéliens par des barbares du Hamas et des brigades al-Qods entre autres, le 7 octobre 2023, ces prétendus camps palestiniens n’étaient rien de moins que des zones urbaines d’immeubles, non des baraquements précaires du type gourbi, loin des chiffonniers du Caire, des bidonvilles de Manille ou de Calcutta. De surcroît, l’ONU finance la moitié des écoles de Gaza, paie les enseignants des écoles ; dont des imâms et les prédicateurs. Tous les besoins sanitaires étaient et sont encore, pourvus entre les Israéliens et les ONG.
Les camps de réfugiés sous protection de l’ONU à Gaza n’ont de misérable que leur appellation. Il n’existe ni de tente ni installation aléatoire, ni barbelés, mais des constructions privées en dur, modernes et spacieuses. Mais pour tromper les caméras des médias les plus candides, le Hamas conserve quelques camps délabrés en guise de de décor de cinéma pour alimenter sa propagande victimaire. En regard de la qualité de vie en Palestine, les bords de la Seine squattés par des sans-papiers font figure de rohingyas bangladais. Voyons là un contraste saisissant avec le demi millions de Gazaouis qui n’a pas recours à l’aide aux réfugiés, accaparé par le Fatah et le Hamas, parce qu’ils sont chrétiens ou inactifs dans le conflit. Ces derniers sont secourus par la World Food Program (Programme d’aide alimentaire de l’ONU), mais aussi à l’aide des supports financiers de la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement).
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Sommaire :
Préambule
1°) Les réfugiés ne furent pas ceux que la bien-pensance cherche à nous faire croire
2°) Comment l’islam d’aujourd’hui reprend le cours de son histoire nazislamiste
3°) Gommer l’État d’Israël de la carte ; un graal antisioniste du monde arabo-turc qui a la vie dure
4°) Tuer l’ennemi auto-proclamé dans le Coran, suffit à combler l’existence obscurantiste des décérébrés mahométans
5°) L’argent de la guerre concentré autour de l’UNRWA
6°) Il faut plonger dans les viscères de l’UNRWA pour disséquer l’imposture
7°) Le Coran, chancre de la dégénérescence d’une civilisation perdue
8°) Épilogue
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