Par Daniel Desurvire

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L’idiosyncrasie d’une présidence

Une Présidence anormale 3

Chapitre 3

III – De l’illusion à l’échec, le pire reste à venir…

La Cour des comptes en France et de l’Union ont respectivement publié des rapports effarants sur l’état de délabrement du pays, certes censurés sur la TNT par l’Arcom. Déjà le Parlement de Bruxelles a annoncé qu’il ne viendrait pas au secours de la France déjà sous perfusion. Pour cause, les instituts de rating ne cessent de baisser la note souveraine du pays, à l’appui du FMI, en retenant qu’aucun plan de redressement acceptable n’a été sérieusement présenté par l’Exécutif français pour être validé. Mais Macron signe et persiste, puisant dans toutes les tirelires, tel le Fonds de réserve des retraites où 150 M^ds d’€ ont disparu, ainsi qu’avec de solides ponctions sur l’AGS, les fonds Mariannes évaporés etc. La notation « AAA » à l’unisson pour la France en 2011 par les agences de notation, a dégringolé son score à « AA- » par Fitch rating, puis « A » par Dagong, puis à « BBB » à perspective négative par Egan-Jones.

Cette déconfiture financière n’a pas pour autant ralenti le train des réfugiés clandestins, pour la plupart venant du tiers-monde ʾislāmique, ajoutés aux titres de séjour de toutes les natures. Par an, c’est ± ½ million de migrants irréguliers et autant d’encartés qui déferlent en France et outre-mer ; le tout coûtant ± 110 M^ds d’€ chaque année. L’Élysée, qui n’a cure de ce trou béant dans les caisses de Bercy, a explosé son budget personnel (crédit à la Présidence) de plus de 3 M^ns d’€ pour 2025, 0,7 % de plus que l’inflation et 0,5 % de plus que le SMIC (Source : Eurostat). Macron ne connaît pas la récession. Quant au prétendu Mozart des finances, il n’est pas meilleur stratège dans ses guéguerres qu’il a toutes perdues, en volatilisant des centaines de M^ds d’€ tondus sur le dos des contribuables et des cotisants ; contre le Covid demeuré intact, et pour faire tuer plus d’un million d’Ukrainiens contre d’autres des leurs.

Cette guerre civile depuis 2014 dans le Donbass, certes à ce jour asymétrique et hybride, ne concerne en rien la France, car il n’y a jamais eu d’alliance historique entre les deux pays, ni d’intérêt économique ou industriel, ni même géostratégique. Cette guerre intestine indirectement menée contre la Russie, laquelle, outre le rattachement à la Fédération de Russie par référendum de la Crimée et Sébastopol, porta secours à des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens russophones, fut suivie le 21 février 2022 par l’investissement des troupes russes à l’Est du pays. Or cette étape franchie dans le conflit fut la conséquence de l’absence d’un règlement pacifique avec des forces d’interpositions onusiennes, comme il en fut par le passé dans les Balkans. Cette guerre de territoire, aussi bien du côté de l’Ouest avec l’Otan que du côté de l’Est, ne connut que la stupidité au rendez-vous avec le fou de Kiev*.

Rappelons que le Président Volodymyr Zelensky*, s’est fait remarquer par ses liens avec des nébuleuses pronazies, dont Andréï Bilertski fondateur du bataillon Azov, et crapuleuses avec la mafia locale ; le parrain et nabab Ihor Kolomoïsky. Outre son amitié avec Macron depuis le 17 juin 2019, il y eut ses turpitudes avec la PrivatBank pour un détournement de 5,5 M^ds d’US-$, tandis que les Pandora Papers dévoilent un réseau de sociétés offshore qui ont servi Zelensky à se doter avec l’argent de la guerre, outre de comptes obscurs dans les paradis insulaires, d’un patrimoine immobilier en Europe : ainsi un château en Écosse et des appartements luxueux au cœur de Londres. Ces corruptions apparaissent en toile de fond sur ce vaste territoire consumé par moult conflits, lequel abrita jadis les premiers tzars de Russie, dont la dynastie des Alexandre et Nicolas.

Revenant au Président Macron et sa complicité douteuse avec Zelensky, ce lien géopolitique, s’il en est d’autres, apparaît pour le moins scabreux, en regard du profil glauque du chef de Kiev ; une complicité qui entache les rapports diplomatiques entre l’Élysée et le kremlin. Ce qui apparaît comme un détail à peine perçu depuis la France, car édulcoré par l’Arcom, souligne la personnalité inquiétante de Macron, qui fait de ce chef d’État un personnage dangereux aux yeux de la communauté internationale, ce qui est pour le moins redoutable pour les citoyens du territoire hexagonal.

Celui-ci, qui prétend vouloir la paix tout en déversant des machines de guerre, et des enveloppes aux Euromaïdan, via leurs trafiquants d’armes, semble fasciné par ce conflit emmené par l’instigateur de Kiev, ancien bouffon sur les antennes, puis Président de l’Ukraine ou de ce qu’il en reste. Ce penchant rappelle le goût pour la comédie de Macron avec ses joutes de scène, lequel fréquenta les planches de théâtre durant sa puberté. Mais à présent, ses accès de quérulence contre l’ennemi de l’Est qu’il s’est inventé, le subjugue jusqu’à l’obsession des combats. Après son entré en guerre contre le Covid, vécue pas moins de six fois dans son one man’s show du 16 mars 2020, il ne cesse de dupliquer son numéro martial, dans lequel il se croit l’acteur principal sur la scène internationale. Pour cause, dès que Macron fut propulsé chef des armées en 2017 en endossant sa casquette de Président, il y eut trois étranges conflits emmenés par ce fantasque guerrier :

1°) contre le SARS-CoV-2, un coronavirus, désigné Covid-19 de la taille de ± 0,07 μ à 0,14 μ qui a survécu aux vaccins et s’en est même renforcé. Qu’il soit mal informé ou malhonnête, sinon menteur, Macron ne devait pas ignorer d’où est venu le mal, tout droit issu de la corruption de laboratoires, entre autres ceux du Big Pharma et du lobbying de la recherche virologique universitaire aux fins politique et militaire. Parmi les pays qui se sont essayés dans la mise au point de ce virus, nous y trouvons l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis, l’Institut de virologie à Wuhan en Chine, le Centre national de biotechnologie de Madrid, mais aussi moult laboratoires qui coopèrent parmi les agences délocalisées de l’Institut Pasteur, avec son partenaire américain Merck MSD. Tous ces apprentis sorciers ont participé de loin ou de près, échangé, développé et assemblé l’étoffe d’allèles de ce nouveau frankenvirus, producteur de vaccins et de profits colossaux.

2°) contre le CO₂ puisque sa stratégie de combat constait financièrement, donc en priorité comme mobile de cette campagne, à remplacer le parc automobile fonctionnant à énergie fossile, par de lourds véhicules totalement électriques. Mais le succès n’est pas au rendez-vous, car une large majorité de consommateurs refuse le surcoût d’un tel achat qui excède 57 % celui des véhicules à combustion thermique, même en tenant compte des aides publiques. Quant aux mensonges écologiques des batteries, dont la pollution est mortelle à l’extraction et au raffinage des terres et métaux rares pour produire des batteries au lithium ion, une multitude de matières toxiques entrent dans le produit fini, assassinant les riverains des mines à ciel ouvert, et détruisant leur environnement par la toxicité de cette industrie énergétique.

3°) puis contre la partition des Ukrainiens russophones qui revendiquent leur rattachement à la Fédération de Russie, plutôt qu’à l’Otan et l’Union européenne. Question : Pourquoi cette guerre civile ne fut-elle pas contenue par une ingérence humanitaire sous le contrôle des Nations Unies, en passant par le Conseil de sécurité ainsi vu plus haut ? Cette solution aurait été de loin préférable à des belligérances entre le bloc de l’Ouest contre celui de l’Est comme autrefois. Cette seconde guerre froide tout juste évitée, qui n’avait pour cette fois rien d’idéologique, ne revêt-elle pas un caractère expansionniste, comme les guerres de territoires d’antan ? Une autre réponse ne serait-elle pas enfouie dans le secret :

• D’opérations juteuses des trafics d’armes et de munitions, dont se gavent les commanditaires politiques et industriels de tout bord,
• pour expérimenter de nouvelles armes et stratégies martiales avec des drones et autres technologies (guerre électronique et de la communication, enjeux satellitaires…) de combat de dernière génération,
• sinon encore pour liquider des stocks d’armes et de munitions vétustes ou tombés en désuétude, en les négociant à vil prix,
• d’où servir de champ opérationnel d’expérimentation et d’entraînement, en sacrifiant pas moins d’un million d’Ukrainiens dans un parcours du combattant, qui n’est même plus le seul pré carré  d’un enjeu séparatiste ou unioniste.

En revenant au problème franco-français, le belliciste de l’Élysée qui ne fit jamais de service militaire, est fasciné par son homologue en treillis de combat. Cependant, ce premier devra, ou changer de stratégie martiale, ou rendre son tablier faute d’antagoniste à sa taille d’efflanqué. Soit il se trompe de cible, soit il engage un mauvais combat, mais en tout état de cause, il est mauvais, irrationnel et incompétent. Ipso facto, ce dernier a tout raté en politique intérieure comme en diplomatie, échoué en finances publiques comme dans le social, l’emploi, la santé et l’éducation nationale etc., À défaut de se voir destitué ou de démissionner, il lui reste encore un adversaire à abattre ; celui-là même qu’il s’est constitué depuis le 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, dans sa posture d’« ennemi numéro 1 » de la France ; un personnage tout droit sorti d’un album de One Piece Wanted, mais l’humour en moins.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

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Sommaire :

I – Alerte à la spoliation des deniers publics !

II – Lorsque les impôts servent l’oligarchie à racketter les forces vives de la Nation

III – De l’illusion à l’échec, le pire reste à venir…

IV – … et le pire vient ici, entre une immigration prédatrice et le leitmotiv martial d’un petit caporal bis aux commandes de la Nation française !

V – Le côté inventif des banqueroutiers en France et dans l’Union

VI – Des postures élyséennes ubuesques qui font honte à la France

VII – Les bacchanales présidentielles

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