Par Daniel Desurvire

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L’idiosyncrasie d’une présidence

Une Présidence anormale 5

Chapitre 5

V – Le côté inventif des banqueroutiers en France et dans l’Union Européenne

À présent que Zelensky est militairement asséché et que le cessez-feu forcé l’obligera à se démettre ou à fuir dès lors que son mandat a expiré, Macron, privé de son jeu de rôle*, frustré, dépressif et cyclothymique, tente de semer l’effroi parmi les citoyens français en désignant la Russie comme prête à fondre sur la France. Il faut réarmer la France dit-il en reprenant la dialectique d’Ursula von der Leyen à la Commission (UE) pour un emprunt européen. Or un fonds d’investissement de la Bipfrance (Slogan : IA de la joie dans l’industrie* !) lancé pour regarnir les joyaux de la Défense, fut annoncé par Macron, qui n’y versera vraisemblablement pas un sou depuis sa tirelire offshore.

Ce fonds dit evergreen et non coté,n’oblige pas l’État à un remboursement à date bloquée, à l’instar des fonds de private equity, et son rendement annoncé comme juteux, ne sera jamais, en réalité, que celui des assurances vie*, où chaque mouvement est productif de frais de gestion d’entrée et de sortie. Autant dire que ce fonds qui est juridiquement associé à ce type de contrat d’assurance sans capitalisation ni rente ou rétrocession sauf succession (article 131-1 du code des assurances) ; constitue le parent pauvre des actifs financiers non cotés. Comprenons que ce fonds, sous ce label* promet – sans le dire – un revenu à perte, puisque le calcul des intérêts sera fatalement inférieur à l’inflation, puis encore grevé de prélèvements de courtage, fiscaux et parafiscaux, d’où une usure du capital depuis sa valeur nominale en euros courants (non en euros constants).

En tout état de cause, ce produit d’épargne hautement toxique, a fortiori peu ou prou rentable, car de facture « Macron », risque de finir comme l’épitaphe aux emprunts russes, dont le terme s’acheva le 6 janvier 1999 par une procédure de recensement des quelques 132 000 déclarations de spoliations des petits porteurs français d’alors, passé la chute du Tsar Nicolas II. Gare aux naïfs, car c’est souvent au nom de la guerre que se trament les scandales financiers les moins visibles, en usant de la confusion et d’autres priorités, comme en prétextant de la débâcle des hommes et de la ruine des moyens nationaux. Ironie de l’histoire, ici se joue le remake d’une faillite annoncée de ce côté-ci de l’Oural !

Que la guerre ait lieu ou pas et qu’elle soit fatalement perdue, qui remboursera quoi et comment, dès lors les années courues de cette assurance vie maquillée en fonds d’investissement, et que Macron ne sera plus aux responsabilités pour assurer ses promesses ? Comment croire que ces Bipfrance Défense puissent générer des intérêts puisqu’ils ne reposent sur aucune entreprise productive de bénéfices, mais bien au contraire ne peuvent engendrer que de lourdes dépenses ? Bien heureux celui qui, comme avec les emprunts russes sous la coupe de l’État français, ne recevront que des grains de riz en guise de dédommagement ! Dans un État de droit normalement institué, les besoins de l’armée, à l’instar de tous les autres ministères, se négocient devant le Parlement et se votent en loi de finances, non à l’aide d’un emprunt d’État, comme s’il s’agissait d’une quête pour un collectif au profit de Sidaction.

Cet appel public à l’épargne n’a d’autre finalité, dans la tête de l’Oligarque, que de prévoir sa énième guéguerre, dont seul cet illuminé aurait le secret. Il en ressort que la France n’est plus un État démocratiquement constitué, mais une dictature présidentielle qui ne se nomme pas. Comme cela n’y suffira pas pour éponger le déficit colossal de la France augmenté de ± 1 300 M^ds d’€ par Macron depuis sa première investiture, et des gabegies financières d’Ursula à la commission (UE), ses marchés publics truqués et ses passations de commandes de vaccins par SMS en violation de toutes les procédures formalisées, puis ses collectes de fonds au profit du fou de Kiev, une cryptomonnaie verra le jour fin 2025. Il fallait bien cela pour boucher les trous avec les disponibilités des citoyens de l’Union !

Or ces cryptoactifs, telles des bulles de savon baptisées euros numériques, dont la seule valeur d’échange restera intramuros, seront dispensées de garantie réelle à la façon des fonds spéculatifs et des titrisations de créances adossées aux dettes, non sur les fleurons industriels* nationaux que Macron ne cesse de brader depuis 2014. Comme les valeurs scripturales, cette monnaie de singe sera susceptible de s’effondrer le jour où les initiés politiques de l’Union décideront du moment opportun, pour en délester les ingénus investisseurs de cette seconde attrape après le Fonds BIP susvisé. Bien entendu les Euros sonnants-trébuchants qui auront servi à acheter ces vraies-fausses-monnaies, iront garnir les comptes numérotés offshore de leurs émetteurs, à n’en pas douter.

Alors que Vladimir Poutine n’a jamais menacé la France, mais qu’au contraire c’est Macron qui n’a jamais cessé de harceler Moscou avec ses livraisons d’armes et d’euros au fou de Kiev, voilà pas qu’il va distribuer un manuel de survie aux Français au cas où… Entre payer les fantasmes de guéguerre avec des obligations d’État (les bons du Trésor d’antan), après avoir aspiré les fonds publics jusqu’au dernier sou pour ce faire, rien ne semble vouloir arrêter cette gabegie pour satisfaire l’obsession de cette uchronie dystopique présidentielle ! Cyclothymique, l’individu prend sa casquette plénipotentiaire pour plaider la paix au côté de Donald Trump à la Maison blanche. Mais aussitôt de retour à l’Élysée, l’atrabilaire et fantasque va-t-en-guerre fait volteface* avec son homologue Zelensky pour un headquarters à Paris. C’est dans la peau d’un chef de guerre, que ce petit poucet croit pouvoir se la jouer à la David vs Goliath ; ici contre la première puissance nucléaire du monde ! 

Si les élus de la République, depuis le palais Bourbon au palais du Luxembourg, ne sont pas capables de réformer ce petit caporal bis en passant par une procédure de destitution, ou d’une réforme pour vice de santé mentale par Jean-Christophe Perrochon, (l’urgentiste attaché au suivi médical du chef d’État), c’est vraisemblablement parce que la corruption aura gangréné les représentants du peuple autour de cet amphitryon qui se repait des fonds de tiroir laissé par Bercy, et qu’ils choisissent de se taire pour ne pas s’impliquer, et risquer à se voir démasqués dans ce parterre tapissé de prévarication et de népotisme. Quant aux électeurs, faut-il qu’ils soient à ce point endormis, résignés et gagnés par le renoncement, pour accepter d’être humilié, la République brocardée par les observateurs étrangers, et le Peuple de France mis en danger par ce chef d’État ; tantôt gagné de confusion bipolaire*, tantôt secoué par une hypersthénie névrotique.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

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Sommaire :

I – Alerte à la spoliation des deniers publics !

II – Lorsque les impôts servent l’oligarchie à racketter les forces vives de la Nation

III – De l’illusion à l’échec, le pire reste à venir…

IV – … et le pire vient ici, entre une immigration prédatrice et le leitmotiv martial d’un petit caporal bis aux commandes de la Nation française !

V – Le côté inventif des banqueroutiers en France et dans l’Union

VI – Des postures élyséennes ubuesques qui font honte à la France

VII – Les bacchanales présidentielles

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