La dégénérescence des mœurs (f)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 10 minutes

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infère la nuit des esprits

f) La génétique de l’homosexualité.

Dans un rapport d’étude scientifique analysé à la suite, il se pose la question suivante : « Il y a-t-il des différences ou des accidents génétiques dans la distribution ou la répartition des chromosomes chez les homosexuels » ? Une réponse positive expliquerait cette prédisposition aux attirances entre personnes de même sexe. En d’autres termes, l’homosexualité, si elle est de source biologique serait indiscutablement une vraie nature – à égalité avec celle des hétérosexuels – pour laquelle la société constituée, en tout état de cause, aurait le devoir de composer sans discriminer ; ce qui à présent est déjà, et heureusement, fort bien admis.

Mais le reste des inclinations déclinées en LGBT+, ne serait qu’artifices, un « pot-pourri » de libertés sexuelles, d’altérations à la morale et de danger pour la santé psychique et métabolique des victimes, autour de ces réassignations de genre sur des adolescents dysphoriques. Que doit-on comprendre derrière cette panoplie de comportements immodérés, activés par l’imaginaire exploratoire, récréatif et lubrique, sinon des phantasmes induits par une mode exubérante, vectrice d’excitations paroxysmiques et décalées ? À la découverte de désirs irrépressibles, appelant au plaisir compulsif, arrosé d’alcool et de stupéfiants ; le tout ne fonctionne-t-il pas tel un système de récompense ? Les instruments numériques se font les principaux relais pour accéder à toutes les formes de substances actives, psychotropes et excitants sexuels. Les tentations érotiques, comme des formules ajoutées, captent surtout les plus jeunes, tels des cibles faciles exposées en première ligne, qui y souscrivent frénétiquement aux formules LGBT+.

Les phéromones sont des molécules, pas des gènes intergénérationnels qui se transmettraient, à la lumière de l’étude exposées ci-après. Cependant, devant cette poussée de fièvre, qui inclut la plupart des sphères de la société, et certaines plus que d’autres, le corps politique a donné libre court aux législateurs successifs pour céder à des excès et dévoiements, par libéralisme ou électoralisme. Ni la morale conservatrice, ni les sciences biologiques, et génétiques, ne peuvent scientifiquement expliquer l’homosexualité, et encore moins les tourmentes de l’Lgbtismequi en ont fait un tremplin. Pour appuyer cette réflexion, rappelons que tout ce qui découle des déviances sous le label LGBT+ est le produit de débordements pour aller toujours plus loin dans le stupre ; des originalités qui confinent à l’obscénité entre partenaires sexuels, sinon des explorations pour pousser l’extase. Or, les chirurgies transgenres ne sauraient y contribuer, sinon dans le brouillard de facéties, comme s’il s’agissait d’un simple jeu vidéo.

En renfort de cathinones de synthèse ; GHB, amphétamines, cocaïne, chemsex, ou d’addictions aux stupéfiants et de cannabis, le vice sexuel s’emballe, tel que le déclinaient nos aïeux jusqu’à nos parents avant nous, puis encore il n’y a pas longtemps, avec la loi du 4 août 1982, dite de dépénalisation d’actes impudiques et contre nature commis avec un mineur de même sexe, puis la loi 7 mai 2013 ouvrant le mariage aux personnes de même sexe. À la lumière de l’enquête scientifique et statistique examinée sous ce chapitre, l’homosexualité à l’état simple, n’est pas une maladie ni un comportement répréhensible, et n’est plus poursuivi en correctionnel (abrogation de l’article 331, alinéa 2 du code pénal). Mais au-delà, les pratiques « trans » qui en découlent, hormonales et opératoires, soutenues par une loi cadre du 18 novembre 2016 de facilitation pour un changement phénotypique, ont largement ouvert notre société aux pires excès, en termes d’éthique et de droit naturel, quant à respecter l’intégrité du corps humain. Même si le droit positif se fait désormais laxiste, cette brèche ouverte sur les risques de débordement moral et d’altération des genres, pose un problème de fond quant à la survie en l’état de l’espèce humaine, d’où la préservation de son patrimoine génétique et le devenir de la société.

Avant de décrypter les étapes d’une étude scientifique, médicale et sociétale sur la génétique de l’homosexualité, abordons de prime à bord le résumé de ces recherches, pour y démystifier une fable : « L’existence d’un gène de l’homosexualité a été revendiquée au début des années 1990 sur la base d’études de liaison qui, selon les critères actuels, manquaient cruellement de puissance. En effet, les études de suivi ont donné des résultats contradictoires. Les études d’association à l’échelle du génome et les très grandes bases de données contenant des données génétiques et phénotypiques détaillées ont permis de réexaminer cette question. Si l’héritabilité modeste (d’environ « 0,3 » sur les marqueurs) de l’homosexualité est confirmée, aucun locus majeur n’a été trouvé, et l’influence génétique semble extrêmement polygénique. Il n’existe donc pas de gène unique, ni même d’ensemble restreint de gènes, ayant une forte influence sur l’homosexualité » (Docteur Bertrand Jordan ; biologiste moléculaire, ancien directeur de recherche au CNRS, Prix Roberval 2000pour son ouvrage : « Les imposteurs de la génétique » et prix Jean Rostand « Thérapie génique, espoir ou illusion » ?Université Aix-Marseille).

Depuis des affections psychiatriques orientées autour des comportements et des mentalités, pour lesquels une influence génétique semblait probable, il en résulta des schémas de transmission héréditaire complexes aux conclusions antithétiques, pour le moins navrants. Nonobstant en 1993, dans la revue Science, au chapitre Evidence for homosexuality gene, un article signé par l’équipe de Dean Hamer intitulé « Un lien entre les marqueurs d’ADN sur le chromosome X et l’orientation sexuelle masculine », promettait alors une avancée scientifique. Ce lien, entre des marqueurs génétiques situés sur l’extrémité du chromosome X et les prédispositions homosexuelles, supposait une localisation à l’identification effective d’un gène de l’homosexualité. Cette annonce trop rapide, car non étayée par des rapports d’études contradictoires, suscita aussitôt l’enthousiasme des fraternités gays, lesbiennes et lgbtistes. Cependant, la mayonnaise sera vite retombée après la publication de recherches approfondies qui infirmèrent cette révélation hâtive.

Passé un grand nombre de travaux rapportés par GWAS (acronyme de Genome-Wide Association Studies) dont prônent les succès relatifs aux affections complexes (diabète, maladie de Crohn, schizophrénie, etc.), une reprise des recherches scientifiques sur l’exploitation des déterminants génétiques fut lancée sur l’homosexualité, en relation avec d’importantes banques de données disponibles, ainsi l’UK Biobank, détenant pas moins d’un demi-million de profils phénotypiques et génétiques. Depuis un échantillon de plus de 400 000 sujets se portant volontaires pour étudier de près les moteurs génétiques supposés des inclinations homosexuelles, il en ressorti des schémas aléatoires peu exploitables. La corrélation génétique à ce stade de la recherche n’expliquait donc rien de clair, de probant et d’utilisable, quant à la variabilité du trait chimique et phénotypique derrière cette prévalence sexuelle, d’où la concordance présumée entre des gènes ad hoc, précurseurs d’homosexualité.

Cependant, sous la poussée active des militants associatifs, les chercheurs insistèrent pour se fonder une opinion loyale et exploitable, en partant d’une analyse GWAS sur cette population, augmentée de 70 000 volontaires, issus de la base de données (Rice G, Anderson C, Risch N, Ebers G. Male homosexuality). Or, seulement deux locus apportèrent un résultat signifiant une corrélation possible. Entre des hommes et des femmes, l’expérience répétée moult fois n’apporta statistiquement que 5 locus résultant de cette addition sur l’étude multifactorielle, se situant en point d’orgue des chromosomes 4, 7, 11, 12 et 15 avec des variations très faibles. Il en résulta qu’il n’y a pas de gène porteur d’influence pour déterminer une prévalence homosexuelle. L’effet de cet ensemble polygénique (SNP : Single nucleotide polymorphism) apporta une valeur trop peu significative, puisqu’elle fut estimée à hauteur de ± 17 % pour l’héritabilité portée par l’ensemble des SNP mesurés, alors que la parenté d’un atavisme, quel qu’il soit, devrait pouvoir se confirmer qu’autour de 32 % pour être prise au sérieux, et chevaucher d’autres études pour aller plus loin dans l’investigation scientifique.

L’expérience résumée dans l’environnement des 5 SNP n’apporte qu’une seul facteur positif, au sens de cette contiguïté d’approches entre personnes de même sexe ; « repérée sur le chromosome 11 situé dans une région comportant de nombreux gènes de récepteurs olfactifs », selon le descriptif du commentaire. Quant au SNP situé sur le chromosome 15, « il semble assez proche du gène TCF12, supposé intervenir dans la différenciation sexuelle », toujours selon l’auteur de cette analyse. En s’adossant à ces deux seuls locus, il reste difficile de suggérer une interprétation biologique probante, dont l’expérimentation de probabilités, sur des schèmes aléatoires, restera toujours à démontrer.

Les comportements homosexuels, répertoriés dans les profils phénotypiques, se diluent trop fréquemment avec des addictions toxicomaniaques, des affirmations non étayées de données scientifiques, plutôt agrémentées d’argumentaire jusqu’au-boutiste LGBT+. Le génotype des communautés de partenaires de même sexe est tout simplement le même que celui de l’hétérosexualité ordinaire, que l’on qualifie de « socialité conventionnelle ». L’expérience susvisée nous ramène à des conclusions d’environnement social plus vraisemblables, qu’un quelque atavisme moléculaire indétecté, depuis la génétique des chromosomes.

Le point d’orgue le plus significatif entre les effets génétiques, intervenant dans la distinction entre homosexuels et hétérosexuels, semble différent et influencé par la proportion de partenaires du même sexe, ce qui va à l’encontre de l’échelle de Kinsey(Pillard RC, Bailey JM. Human sexual orientation has a heritable component. Hum Biol 1998). Ce marqueur suppose une variation continue de l’homosexualité à l’hétérosexualité. D’autres études chimio-biologiques explorent l’échantillon (23andMe) : « dont le phénotype est plus détaillé, depuis les corrélations génétiques entre divers aspects de l’homosexualité (sentiment d’identité, attraction, fantasmes), de corrélations qui s’avèrent généralement fortes ». Comme aperçu plus haut, les expériences recueillies sur la base de données UK Biobank, furent exploitées, en concomitance de celles de 23andMe. La livraison des résultats fut portée à l’examen des lobbies LGBT+, mais avec les précautions qui s’imposent à l’égard de ces groupes d’influence, particulièrement sensibles et politiquement très actifs (Sources : © Medecine/SciencesInserm).

La valeur prédictive de scores polygéniques a ses limites, dès lors que l’héritabilité liée à l’ensemble SNP est faible : ici ± 17 %. L’auteur qualifie de résultat « génétique récréative », lorsque ce taux est interprété comme positif par les « tous génétiques » ! Cinq locus, dont l’influence est combinée, ne sauraient signifier un lien génétique pouvant apporter une quelque preuve de l’existence d’un gène de l’homosexualité. Ce qui tend à prouver que l’influence génétique est seulement modulée par la culture woke et les brassages d’un environnement communautaire entre homosexuels, sans déclencheur génétique, comme il serait apparu dans les discours depuis 1940 à 1970. 25 ans après l’article de Dean Hamer (Hamer DH, Hu S, Magnuson VL, Hu N, Pattatucci AM. ; A linkage between DNA markers on the X chromosome and male sexual orientation. Science 1993), les scientifiques indépendants concluent que la conscience internationale devrait abandonner l’illusion d’un « gène de l’homosexualité ».

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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3 réponses à « La dégénérescence des mœurs (f) »

  1. Avatar de Christian Reinhardt
    Christian Reinhardt

    L’anormal est de mise dans ce monde gangréné et devenu fou. Des nuls en plus sont élus pour mieux nous spolier.

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  2. Avatar de Robert Canva
    Robert Canva

    Notre société occidentale a totalement déraillé et le wokisme est en train de l’achever.

    J’aime

  3. Avatar de Francescu Luciani
    Francescu Luciani

    La dégénérescence est à l’image d’un pays qui a renoncé à son drapeau.

    J’aime

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