La dégénérescence des mœurs (g)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 8 minutes

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infère la nuit des esprits

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

En naviguant parmi des enquêtes diversifiées, Le Figaro révèle en ligne les conséquences tragiques de cette fièvre aigüe des « trans » en France, en écho à cet engouement des États anglo-américains. Cette marotte prend des proportions alarmantes chez les jeunes subjugués, eu égard à une infime minorité d’individus que ce lobby représente dans le monde. Mais comme la plupart des rassemblements d’activistes, c’est leur concentration hurlante et fracassante, ainsi que les tapages télévisuels qui suscitent l’intérêt des médias subventionnés, dont la TNT, Radio France et l’AFP.

L’interrogation publique est captée, récupérée et conditionnée par l’Arcom au premier chef, aux fins de monopoliser les esprits lambda, et les habituer à accepter une situation anormale pour la rendre moralement acceptable, voire la privilégier comme l’a suggéré le législateur. Cette mainmise informative charrie une publicité disproportionnée et hors de propos sur des sujets que l’État interventionniste veut placer en exergue, en dépit d’autres sujets d’actualité majeurs. Le futile prenant le pas sur l’important, les lobbies LGBT+, en tête de proue des dérives sectaires soutenues par le chef de l’Élysée, se diluent dans l’insouciance collective, le coma de l’habitude et des canons légiférés, ainsi la formule « trans », cela dans le fouillis des remous people de la presse sensationnaliste, qui jouit, sur ce registre, de la meilleure audience.

Pourtant, la société, surtout dans les États de la civilisation occidentale, ne pourra pas indéfiniment survivre à ce naufrage des valeurs, dès lors qu’elle est plongée dans les miasmes de la corruption des institutions, et de la dégénérescence des mœurs. Pour que les standards éthiques ne disparaissent pas de l’histoire, il semble impérieux que les lois de la raison et du discernement reprennent fermement la main sur les idéologies déviantes ou jugée contre-nature, qui corrompent les fondements de la démocratie, avant qu’ils ne s’effondrent sur eux-mêmes. Or, avec les dérives LBGT+, woke et genderqueer, le monde lucide ne s’y reconnaît plus. Il semblerait qu’une gangrène insidieuse est en train de dévorer ce qu’il reste encore debout de la raison, de la sécurité et du devenir de notre espèce. Tandis que des sphères d’influence militent contre la morale, les libertés de rester intègre et de revendiquer son libre-arbitre s’amenuisent.

Ô paradoxe ! ces lobbies s’ingénient à laisser croire que les gens normaux les harcèlent, que cette partie infinitésimale d’une société réinventée fait l’objet de discrimination voire de persécution, au seul motif que tout le monde ne leur ressemble pas ! Cette minorité crie au loup pour mieux se faire entendre… et ça marche ! Il y a toujours des politiciens à la recherche d’un électorat neuf pour combler les sièges vides, à l’exemple des 16 députés écologistes sur 577 députés au Parlement et des 12 apôtres tonitruants de Mélenchon, qui parviennent à défrayer la chronique. C’est ainsi que plus on est petit, plus on a la place de gesticuler, et plus l’empreinte, depuis ces strapontins, se fait entendre dans l’imaginaire collectif. La résonnance de ces élus fait écho dans l’hémicycle éteint des onze groupes parlementaires. Qu’importe, car leur nombre insignifiant fait bonne presse depuis la tribune du palais Bourbon, parvenant même à cacher les ronflements dans la salle des séances, et depuis la rangée d’honneur des guignols, comme jadis Raymond Barre croulant d’une léthargie onirique sur son siège de député, ou la Chancelière, garde des Sceaux Christiane Taubira, qui consultait son code civil à l’envers, vue depuis le balcon des journalistes.

De fait, ce vacuum de gens turbulents et contestataires emporte l’actualité, jusqu’à prendre les rênes du pouvoir ministériel. À l’opposé, François Bayrou aura réussi l’exploit de devenir Premier ministre avec seulement 36 députés à l’Assemblée nationale, et cela après n’avoir jamais participé à aucune réforme méritoire portant son nom, même lorsqu’il fut ministre de l’Éducation nationale en 1993 durant plus de quatre ans. Inversement aux autres gauchistes et provocateurs, co-fondateur du Modem en décembre 2007, ce leader transparent et aphone brilla un demi-siècle par son silence, ce qui lui valut d’être choisi pour son verbiage creux qui laisse pantois. Il se pose comme le 6ème cancre de Matignon, choisi par un chef d’État frappé d’incapacité, afin que ceux-là ne lui fassent pas de l’ombre. Son côté girouette qu’emporte le vent, et ses 51 ans de vide politique, tel un kifa de bédouin planté dans un désert aride, auront réussi à ce carriériste ; ainsi l’exploit de devenir chef du 8ème Gouvernement d’un Exécutif sans âme ni vertu.

Voilà pour entrer en matière sur ce chapitre ; une explication qui rend plausible qu’avec rien de positif pour le progrès, l’éthique et la pérennité d’une communauté nationale, l’immoralité et l’incurie peuvent récupérer toute la place abandonnée par les représentants du Peuple endormis. Sur les décombres d’une démocratie chancelante, d’une société déchue par le vice et la prévarication, entre wokisme et LGBT+, qu’entretient le roi Macron au nom d’une législature d’annihilation des valeurs, le combat n’appartient plus qu’à ceux dont le règne décadent laisse insuffler le mal pour occuper le terrain, et travestir de ridicule les esprits hallucinés. La résignation, la capitulation et l’impéritie des électeurs participent à ce déclin, sans même que ceux-ci cherchent à connaître la finalité sur cette entreprise de démolition. En tout état de cause, le confort canapé devant un poste Tv, sous contrôle de l’Arcom, le garde-chiourme au service de l’Oligarque susmentionné, suffit à empêcher d’y voir clair dans ce brouillard de permissivité et de débauche.

La liberté, ne consiste pas à rompre avec les institutions, lorsqu’elles sont saines et démocratiques, c’est-à-dire lorsque le droit institué nous protège des dévoiements, et de la corruption au sens large du terme. Lorsque les revendications portent à dessein d’instaurer des droits dénaturés, ou encore de pénétrer l’épiderme de l’éthique constitutionnelle par le dard du fanatisme et des exubérances, alors soyons tous vigilent, car tout peut arriver. La Cancel culture, ou le rejet des autres par l’effacement ou l’ostracisme, dans l’exaltation de fanatiques, autorise les plus allumés à revendiquer les valeurs de « liberté » et d’« égalité », tout en cherchant à les confisquer aux autres. Leur modèle se fixe sur le socle de l’intolérance, alors même qu’ils sont convaincus qu’ils en sont les victimes. Ceux qui ne leur ressemblent pas, ou ne partagent pas leurs convictions, sont frappés d’épithètes disqualifiants.

Dès lors que des donneurs de leçon s’imposent bec et ongles dans le climat social, politique et médiatique, jusqu’à imposer leur idéologie marginale, comme si elle devait obligatoirement devenir nôtre, redoutons également le pire. Même l’écologie des jusqu’au-boutistes de gauche vire au totalitarisme de khmers-verts (des terroristes écolos). Ces activistes prétendent sauver la planète en culpabilisant leurs congénères qui l’habitent, sans préjuger des dégâts démographiques que pose la surpopulation, d’où les pollutions anthropiques qui indubitablement en découlent. En fait, dans leur langage approximatif, il est normal de condamner la pollution et les rejets de la civilisation humaine, mais jamais de reconnaître que la fécondité explosive qui contamine l’environnement, blesse le biotope de la nature, la biodiversité ou la biocénose ; qui pourtant ne saurait être autre que la conséquence des pollutions anthropiques ! Or ce motif évident, qui touche au cœur le droit de la sacro-sainte gésine de l’espèce humaine, n’est jamais évoqué, car il reste tabou, cerné entre l’esprit procréatif des religions et la politique vénale de la consommation.

C’est alors que se dresse un mur d’intolérance contre le conservatisme des droits naturels, lesquels ne sont pas des idéations fugitives, mais l’histoire de la démocratie. Le libre-arbitre et le respect de l’opinion des autres, exprime toujours le prima facie des questions de société. Il ne s’agit donc pas de laisser à une minorité prendre toute la place pour déloger les autres, dès lors qu’elle refuse tout débat de fond. Gare au mondialisme qui se tient en embuscade sous le rideau du collectivisme, car la dictature de la pensée unique est toujours celle d’une minorité d’importuns et/ou de profiteurs ! Ceux qui voudrait imposer avec véhémence « la » solution LGBT+ pour des jeunes à la recherche d’eux-mêmes, sinon en quête d’un indicible volet existentiel, se présentent comme les défenseurs des libertés, mais sous la casquette de gourous illuminés qui force les garde-fous de l’équilibre social et de l’éthique. Les harangues woke, qui collent avecla Cancel culture*, recèlent d’opérations de propagande démagogue et de clientélisme, puisque dans cette sphère de l’effacement ou de l’annulation* le débat n’existe pas. La voix qu’ils tracent haut et fort en direction des ingénus, se fait le chemin obligé. Mais les courants peuvent aussi changer de sens..

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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3 réponses à « La dégénérescence des mœurs (g) »

  1. Avatar de Henri Lamazère
    Henri Lamazère

    L’Occident tout entier a pété les plombs et il est devenu un gigantesque bordel où plus rien ne doit être respecté. Encore moins ce qui faisait la famille d’avant.

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  2. Avatar de Hugo Fortin
    Hugo Fortin

    On a vu les dégâts avec la cérémonie d’ouverture des JO à Paris, on le constate dans les pubs ou séries ou films et autres émissions, tout est tronqué et la civilisation s’écroule.

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  3. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Nous vivons dans une société décadente qui est en train de mourir de sa propre dégénérescence.

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