La dégénérescence des mœurs (g 1)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 10 minutes

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infère la nuit des esprits

G 1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

Ainsi le combat victorieux par trois mères écossaises féministes, contre l’idéologie transgenre, fut une première dans le Royaume. Un arrêt de la Cour suprême britannique du 16 avril 2025, qui définit les femmes par leur cytologie (biologie cellulaire), libéra ainsi une voie saine et raisonnable, face au lobbying des « trans », pour interdire les hommes, devenus des femmes, de concourir dans les compétitions sportives féminines. En parallèle, les transsexuels d’origine masculine, condamnés pour des délits ou crimes de droit commun, ne pouvaient revendiquer leur place dans les prisons pour femmes. Il aura tout de même fallu recourir à plusieurs décisions de justice pour reconnaître l’évidence d’une anomalie dans ce binôme « trans », sachant qu’en général les hommes, même rebaptisés de sexe opposé, présentent naturellement un avantage physique sur les sportives féminines, eu égard à la nature même de leur phénotype respectif.

Est-ce donc là une réponse anticipée contre le fanatisme de la Cancel culture, lorsque l’on sait que la statue de Millicent Fawcett, érigée à Pariament Square au cœur de Londres, fit l’objet de vandalisme par de prétendus défenseurs des droits aux transgenres ? Comment reconnaître l’histoire, juger de ce qui est bon ou mauvais, si l’annihilation* doit tout gommer, avec le risque de reproduire les mêmes erreurs faute de repère ? Des inscriptions de ces manifestants osèrent défier l’action d’une femme héroïque, dont la mémoire de cette suffragette fut honorée par une cérémonie célébrant le centenaire de la reconnaissance du droit de vote aux femmes, arraché respectivement aux Chambres des lords et des communes par cette militante au Royaume-Uni. L’histoire de l’UK lui doit aussi l’accès des femmes aux campus universitaires. Son engagement ne méritait pas que sa mémoire soit souillée par des graffitis venant de microcéphales, sans respect pour ce symbole de liberté et d’écrasement de la ségrégation sexuelle dans un monde phallocrate.

Que nenni, car désormais cette décision de justice réparatrice a statué pour que seules les femmes biologiques seraient des femmes, et rien que des femmes. Ces exaltés que sont les genderqueer et les mouvances LGBT+, dont l’ostracismeet le lynchage des institutionssont leur leitmotiv, la romancière (série des Harry Potter) et scénariste britannique Joanne Rowling, sonna la charge contre ces idéologistes intolérants : « Il aura fallu trois femmes extraordinaires et tenaces, avec une armée derrière elles, pour que cette affaire soit entendue par la Cour suprême et, en gagnant, elles ont protégé les droits des femmes et des filles à travers le Royaume-Uni », écrivit-elle sur les réseaux sociaux. Harcelée par des coteries « trans », la célébrité fut maintes fois incriminée de « transphobie » par ses détracteurs, lesquels avaient déjà engagé, en 2018, des poursuites contre ses prises de position féministes ; le litige se posant en réalité, entre le Gouvernement écossais et l’association For Women Scotland.

Ce Parlement du pays des Scots avait soutenu un projet de loi favorisant la parité des genres dans le monde public. De fait, les femmes transgenres, détentrices du Governance Risk Compliance (GRC : droit d’ester en justice), ont tenté de s’engouffrer dans cet intervalle des droits de la femme, afin d’usurper cette qualité, même en tant qu’homme de naissance. La polémique contre cette essayiste avait rebondi après la publication sur son site web, en énonçant « 5 raisons de s’inquiéter du nouveau militantisme trans », qualifiant cette fange militante de transsexuels de « profondément misogynes et régressifs ». Mais tout n’est pas joué dans le reste du monde pour inverser cette tendance tyrannique des mouvements LGBT+. Les exemples de résistance féminine, à cette conversion sexuelle de leur genre, n’en finissent pas de défrayer la chronique. Plus bas, nous nous en tiendrons essentiellement à l’athlète féministe : l’escrimeuse Stéphanie Turner.

Lors d’une compétition universitaire au tournoi Cherry Blossom dans le Maryland, la jeune femme s’est agenouillée en signe de protestation, juste avant le signal d’engagement du combat, contre un adversaire « trans », Redmond Sullivan. Elle déclara : « Je suis une femme, c’est un homme, et c’est un tournois féminin ». Elle fut disqualifiée le 30 mars 2025. Par suite, la sportive s’expliqua devant le jury, « Quand j’ai posé le genou à terre, j’ai regardé l’arbitre et j’ai dit : ”Désolé, je ne peux pas faire ça. Je ne combattrai par cet adversaire“ », selon la lecture rapportée par la chaîne Fox News. Un carton noir la frappa de disqualification à la compétitrice, membre de l’Académie d’escrime de Philadelphie, selon l’application stricte du règlement de la Fédération Américaine d’Escrime (USA Fencing) : La réponse rapportée par la victime de cette exclusion fut cinglante : « L’USA Fencing sera toujours du côté de l’inclusion » ! En bout de course,l’adversaire « trans », éligible, en tant que femme, par l’organe directeur de la Fédération, aura eu gain de cause, de même que pour les lobbyistes pour la réassignation de genre.

Le Journal L’Équipe rapporta la déclaration, parue sur le compte X de la tenniswoman américano-tchécoslovaque Martina Navrátilová, victorieuse de 59 titres du Grand Chelem sur le circuit féminin WTA : « C’est ce qui arrive lorsque des athlètes féminines protestent ! Quelqu’un pense encore que c’est juste ! Je suis furieuse […] et honte à @USAFencing, honte à vous de faire ça. Comment osez-vous jeter les femmes sous le bus de la connerie du genre » ? L’ancienne multi-championne numéro « 1 » mondiale précisa « soutenir les personnes trans », mais se refuse à mélanger les genres, comme de voir « des corps masculins dans les espaces réservés aux femmes » (AFP, 4 avril 2025). L’argument phare de l’Organisateur de ce tournoi fut pathétique : « Tout le monde doit avoir la possibilité de participer à des sports ». Ce qui sous-entend, que des hommes peuvent occuper le pré carré des femmes dans les manifestations sportives internationales qui leur sont dédiées, à la faveur de leur travestissement transidentitaire. Il ne suffit pas aux « trans » de fausser leur propre nature, mais aussi de prétendre fausser celle des autres !

Quant à la Fédération Internationale d’Escrime (la FIE), cet officiel soutient qu’« il est interdit de refuser un combat dont les participants sont élus par la fédération locale, et peu importe la raison […] USA Fencing privilégiera toujours l’inclusion. Cette politique a été conçue pour élargir l’accès à l’escrime et créer des espaces inclusifs et sûrs. Elle repose sur le principe selon lequel chacun devrait pouvoir pratiquer un sport, et s’appuie sur les recherches disponibles à ce jour ». Tout cela pour soutenir l’insoutenable ; autrement dit, de laisser à des concourants de sexe masculin, quel que soit leur habit juridique civil, coutumes ou excentricité, le droit de combattre des femmes sur un terrain de sport ! Oser braver le lobbyisme des « trans », revient à ce jour, faire état d’une discrimination, selon l’interprétation des officiels qui veulent « créer des espaces inclusifs et sûrs », même si les compétitrices féminines ne manifestent aucune hostilité contre les transgenres. Mais il y a assurément une tromperie d’affronter un homme face à une femme, puisque physiquement le mâle domine par sa virilité musculaire. La bonne harmonie consiste aussi à tenir compte des différences.

Transposons. Un champion américain le 11 août 2015, Jarryd Wallace âgé de 25 ans, physiquement bricolé pour devenir bionique, est devenu le para-athlète le plus rapide du monde, avec 10,71 secondes aux cent mètres. Cet étudiant, en management du sport à l’Université de Géorgie, grilla tous les records, y compris ceux de bon nombre de sportifs sans handicap. Mieux encore, le Sud-Américain Oscar Pistorius, né le 22 novembre 1986 à Johannesburg, sans péronés et amputé sous le genou à la moitié du tibia à l’âge de onze mois, se spécialisa dès son adolescence dans le sprint. Surnommé The Blade Runner, il fut le premier athlète handisport, à concourir dans un championnat du monde avec les sportifs valides, et le premier athlète handicapé médaillé, par équipe, parmi les champions pléniers lors des Mondiaux de Daegu en 2011. Mais en coulisse, cette exception fut mal reçue par les instances internationales sportives, et ne resta sur le podium que pour marquer cet évènement.

À quand les humanoïdes ou les êtres bioniques concourront-ils avec les athlètes de biologie intacte dans des compétitions sportives ? Le genre masculin tolèrera-t-il de se voir damer le pion par des faux humains ou des humains rapiécés artificiellement, au nom d’une loi antiségrégationniste qui prendrait la défense d’un genre nouveau, mi-cellulaire-mi-métal, et pourquoi pas doué d’une IA ? N’est-ce pas aussi ce que revendiquent les « trans » qui veulent prendre la place des femmes dans les compétitions féminines ? Non, cette comparaison n’a rien d’inconsidérée ni de déplacée, car ne devrait être comparable que ce qui est comparable, sinon il y aura forcément des iniquités, et la lutte contre les discriminations ne doit pas servir de prétexte à toutes les interprétations. Seuls les joueurs d’échec ont ce privilège, entre des génies cérébraux et des logiciels ! Il restera certes toujours quelque chose à revendiquer, mais non au détriment dudit « sexe faible », car c’est précisément à cet endroit qu’il le deviendra, si on laisse des mâles, compétiteurs inégaux en genre, contre la compagne de l’homme.

Puisque les sports féminins furent longtemps exclus de la course aux médailles, et que les Jeux olympiques ne firent que célébrer la virilité avant l’avènement du XXème siècle, il fallut attendre 1900 pour que des compétitions deviennent compatibles avec la féminité et la fragilité des femmes. Cependant, aux olympiades féminines de 1922 à 1934, les épreuves reines d’athlétisme aux JO officiels ne leur furent pas ouvertes. De sorte que ce petit pas n’aura pas infléchi ce déséquilibre sexué. Il faudra encore attendre 2007, à l’appui de la Charte olympique du baron de Pierre Coubertin, pour rendre obligatoire la participation féminine dans tous les sports. Ce rappel est destiné à rendre hommage à Alice Milliat, sportive émérite multidisciplinaire. Elle fonda, en 1912, la Fédération des sociétés féminines des sportives de France (FSFSF).

Cette femme née le 5 mai 1884, brillante autant que pugnace, lutta durant toute sa jeunesse pour inclure les femmes aux épreuves phares d’athlétisme. D’abord soutenue par les mouvements féministes qui voyait en Alice une bombe médiatique, cette dernière n’y revendiqua jamais une appartenance militante. Son combat, jusqu’en 1935, ne concernait que la reconnaissance des athlètes féminines dans toutes les compétitions, attachée à l’égalité sexuelle, comme en politique devant les urnes. Là encore, si nous devions faire renaître cette personnalité au XXIème siècle, gageons qu’elle n’aurait pas entretenu d’animosité contre les « trans », mais n’aurait pas accepté de les affronter à égalité. En regard de l’hostilité machiste de son époque, Alice aurait assurément renvoyé à leurs auteurs les préjugés discriminants ; des camouflets dont elle a souffert. Mais à ce jour, comment accepter que des hommes, qui endossent le statut de femme, dès lors que ceux-ci voudraient, sans égard pour le sexe opposé comme s’introduire dans leurs vestiaires des stades sportifs, pour y faire compétition dans la catégorie féminine, au motif d’une féminité usurpée ?

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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2 réponses à « La dégénérescence des mœurs (g 1) »

  1. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Cette série d’articles sur la dégénérescence fait honneur à l’Observatoire et M. Desurvire documente toujours parfaitement ses articles de haute volée.

    J’aime

  2. Avatar de Louis Rostaing
    Louis Rostaing

    Nous assistons sans réagir à la destruction de nos mœurs donc de notre société.

    J’aime

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