La dégénérescence des mœurs (g 2)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 10 minutes

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infère la nuit des esprits

G 2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

Toujours dans l’axe de vouloir protéger les transgenres, créant ainsi un précédent en termes de discrimination positive en faveur d’une entité sociale atypique, le Tribunal administratif de Paris annula l’expulsion d’un demandeur d’asile au motif de sa transition de genre en cours. En l’occurrence, le 25 mars 2025, cette juridiction révoqua le transfert aux autorités espagnoles d’un demandeur d’asile, au motif que celui-ci avait entamé une transition de genre en France. Son expulsion constituerait, selon le juge, un « traitement inhumain et dégradant ». De surcroît, les défenseurs du demandeur d’asile ont saisi le TA compétent d’un recours faisant valoir que leur client avait déjà entamé une transition de genre « par hormonothérapie de substitution » en France. Partant de ce constat, le juge estima que ce transfert en Espagne « pourrait avoir des conséquences psychologiques d’une particulière gravité », en raison de la transition de genre commencée par le migrant européen. En outre, rester dans l’Hexagone « lui permettrait d’évoluer dans un environnement affectif, où il peut extérioriser, avec une certaine sérénité, sa transidentité » (Quentin Gérard, JDD, le 30 mars 2025). L’Union européenne serait donc un leurre ! Reste que ce précédent risque fort d’ouvrir une autoroute à d’autres migrants non européens.

Autre affaire contradictoire, un gynécologue qui avait refusé d’examiner une femme « trans », fut frappé d’une sanction par l’ordre de sa profession, de six mois d’interdiction d’exercer, avec 5 mois de sursis. La sentence est tombée au pénal, le 16 décembre 2024, par la chambre disciplinaire de première instance du conseil régional de l’Ordre des médecins, à Bordeaux. Le docteur Victor Acharian, un gynécologue palois, vient donc d’être sanctionné pour avoir refusé d’examiner une femme « trans », annonce son cabinet au Figaro, dont on peut lire l’information du Quotidiendu 11 septembre 2023 (Source : La République des Pyrénées). Cette sanction peut encore faire l’objet d’un appel, mais dans l’attente, le mal est fait, et ce médecin hérite d’une fâcheuse réputation professionnelle. L’affaire commença en août 2023, où le Docteur Victor Acharian s’était déclaré incompétent dans cette discipline « trans » sur le cas d’un homme devenu femme, venu en consultation avec son compagnon.

Passé par la plateforme Doctolib, le couple s’était présenté au secrétariat, « La “dame” m’a expliqué qu’elle était en transition » avait raconté la secrétaire auFigaro. « J’ai aussitôt prévenu le docteur par messagerie interne. Il m’a répondu : “Je ne m’occupe pas de ça ; il y a des spécialistes à Bordeaux ou à Toulouse” ; message que je leur ai transmis. Mais ils sont devenus très agressifs, et m’ont traitée de transphobe ». Après avoir éconduit la patiente en lui expliquant qu’il s’occupait « des vraies femmes », le docteur Acharian s’était fendu d’une réponse interprétée comme « offensive », d’après l’avis Google laissé en commentaire par le couple : « Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des hommes, même s’ils se sont rasé la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes ». Très vite alertées par le couple, des associations militantes, dont SOS Homophobie, se sont chargées de médiatiser l’affaire, et de déposer une plainte après avoir jeté l’anathème sur le spécialiste, qui rappelons-le n’est pas un spécialiste andrologue.

L’homme/femme réassigné[e] avait saisi l’Ordre des médecins, certes noyauté par les groupes de pression « trans » (voir plus bas), à l’instar des Agence régionale de santé (ARS), du Conseil national de pilotage (CNP), du Haut conseil de la santé publique (HCSP) et de la Haute autorité de santé (HAS). Il semble que chaque sphère des institutions médicales soit contaminée par la pensée dysphorique des genres. Politiquement et administrativement, tout est ficelé en France pour venir au secours des transsexuels, dès que ceux-là rencontrent le moindre obstacle durant leur parcours de santé et de soins dédiés à leur inclination. Pourquoi cette hargne et u. tel acharnement de la part du transgenre contre un praticien qui agit dans son bon droit ? Ce dernier s’en défendit avec force arguments devant la presse et les antennes, faute d’être entendu avec sérénité par ses pairs du CNOM.

Le docteur Acharian s’était aimablement justifié dans les colonnes du Figaro. Le gynécologue, qui voit « 50 patientes par jour, de 8 à 20 heures », regrette que sa réponse ait été aussi mal interprétée selon la lecture de « l’avis dénigrant », posté sur un compte Google, voire qu’elle « ait pu blesser une personne ». « C’était loin d’être ma volonté », expliquait-il. « Je ne suis pas transphobe ni homophobe, j’ai d’ailleurs aidé beaucoup de mes patientes homosexuelles à avoir un enfant. J’aurais pu recevoir cette personne, lui faire payer la consultation de 80 euros, pour lui dire que je suis totalement incompétent : est-ce cela qu’elle voulait ? Ces personnes sont sous traitements hormonaux, prescrits par des services spécialisés. Je leur laisse le soin de les contrôler ».

Même la plaignante « trans » s’est étonnée que cette histoire, au final, ait été si loin dans la sanction, car vraisemblablement récupérée par des lobbyismes exaltés. Si un médecin n’a pas le droit de refuser des soins, selon la charte déontologique, conformément à l’esprit du Serment d’Hippocrate :

  • Comment un médecin gynécologue, non andrologue, ni même plasticien, aurait-il l’imprudence d’intervenir médicalement et se fonder un avis sur un traitement chimique hormonal ?
  • Comment interpréter la nature d’une opération chirurgicale d’une personne mâle transsexuelle, si le praticien sollicité n’a pas de connaissance diplômante en la matière, à savoir sur une intervention plastique exécutée par un expert chirurgien dans le domaine des réassignations de genre ?
  • Comment le Conseil national, régional ou départemental, de l’ordre des médecins (CNOM) osa-t-il juger aussi sévèrement d’une faute professionnelle, le refus d’intervenir d’un gynécologue, dans le domaine d’une discipline qui ne relève pas de sa compétence, sachant que le risque d’une posologie mal adaptée pourrait entraîner de graves conséquences sur la santé d’un patient qu’il ne connaît même pas ?
  • Enfin comment déceler une pathologie dont l’étiologie relève, de prime à bord, de la psychiatrie, de la biologie et/ou des soins de spécialistes plasticiens, donc hors du ressort médical d’un gynécologue ?

La HAS impose ses recommandations sans discernement ni recul sur le traitement disciplinaire des opposants idéologiques contre les pratiques « trans » ; et cela seulement importe à cette autorité de Santé, qui méconnaît les implications relationnelles dans une société encore mal préparée. Puis en face, des théologiens du genre considèrent que nulle limite ne doit être posée à la demande de transition. Ainsi, des experts de la HAS assurent que les corps et les sexes des hommes n’étant que de purs artifices, « ils ne sont quasiment rien ». Qui veut s’en convaincre, lira avec stupéfaction les extraits disponibles « des bonnes pratiques » recommandées aux médecins et soignants confrontés aux demandes de transition de genre.

On y découvre sous la matrice idéologique, que sous-tend la plupart de ses recommandations, qu’il n’est rien d’autre de plus important que de soutenir la théorie du genre, comme si une telle transition sexuelle, aux hormones et/ou au bistouri était quelque chose de sacré ! En tout état de cause, ladite théorie ne saurait faire obstacle à des attentions ou à des soins prodigués même dans l’approximation de néophytes non-spécialistes sur une opération pourtant non bégnine. À l’appui de ces divagations, les fanatiques LGBT+ estiment qu’aucune limite ne doit être tracée contre une demande de transition sexuelle. La HAS veut aller encore plus loin, en autorisant l’accès gratuit à la transition de genre aux enfants à partir de 15 ans, un âge qui décide de la maturité sexuelle, mais assurément pas mentale pour une minorité civil

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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2 réponses à « La dégénérescence des mœurs (g 2) »

  1. Avatar de henri Delbosse
    henri Delbosse

    la gauche réunie de LFI à LR va réussir à obtenir ce qu’elle veut : détruire la société qui est en phase terminale…

    J’aime

  2. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Nous sommes parvenus à la phase finale de « supprimer la famille et les blancs ».

    J’aime

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