Sciences Po aux mains de la Palestine

Par Daniel Desurvire

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SciencesPo n’est plus 4 et fin

Sciences Po aux mains de la Palestine

4°) L’entrisme de l’islam radical

Ce soutien explicite du terrorisme, en laissant croire que ce sont des Palestiniens qui sont victimes, fait de cette institution un complice de ces crimes commis par des ʾislāmistes au Proche-Orient. La participation active d’étudiants de Science Po de Lille à ces réunions militantes notamment, donna lieu à des suspensions conservatoires ; des mesures de blocages à deux reprises par suite de fortes perturbations de quelques-uns de ces énergumènes excités, dont des actes d’intimidation sur le professorat, puis sur leurs camarades de cours non associés à ces brutalités. Ces faits ont été rapportés à l’Agence France Presse (AFP). Des purges d’un mois jusqu’à la fin de la durée des séances disciplinaires furent néanmoins engagées par le rectorat, mais dont le verdict n’a laissé aucune trace sur la réalité des sanctions. Un message des membres des conseils de l’établissement, transmis à l’AFP, fait apparaître, par le canal du directeur de l’Institut Luis Vassy, une cascade d’incidents provenant d’un groupe de meneurs, issu du Comité Palestinien de Science Po. Ces agitateursse sont emparés, le 10 avril 2025, d’une salle de conférence qui rassemblait des présidents d’universités ; sorte de prise d’otages de ces hauts fonctionnaires à qui la parole fut confisquée.

Cette information laisse également apparaître l’occupation d’une cour du campus, avec « l’affichage de banderoles au contenu particulièrement choquant ». L’une des propagandes évoquait l’« intifada anti-sioniste », avec la promesse de nouvelles actions les deux jours suivants, en guise de menace contre la direction de l’école, dépassée par sa propre politique partisane subrepticement insufflée par le pouvoir politique. L’Humanité se fait le relais de cette cabale, en expliquant que : « Le Comité Palestine de Sciences Po estime de son côté que “ces exclusions n’ont pas fait l’objet d’une enquête interne convenable, avec pour seul prétexte un témoignage oral du directeur de la vie étudiante. Cette mesure inédite vise à museler définitivement les voix propalestiniennes au sein de l’école”, fustige le collectif sur sa page Instagram, considérant “qu’il s’agit d’une purge, et regrette qu’aucun véritable dialogue n’a été engagé avec Sciences Po depuis le début de la mobilisation” ». Où se situe l’enseignement où le politique fait sa pédagogie ?

Comme promis par ces activistes estudiantins, la manifestation eut lieu le 24 avril 2025 dans le hall de Sciences Po de Paris, pour exiger l’arrêt du partenariat entre leurs écoles et les universités israéliennes. De surcroît, faisant acte d’ingérence dans la discipline et les orientations didactiques de l’établissement, ces fanatiques dénoncèrent une prétendue « répression » de la direction de Sciences Po, s’agissant dans les faits de décisions collégiales (encadrement administratif, professeurs et étudiants) d’exclusions des agitateurs qui se mobilisèrent contre l’institution elle-même. Si mai 68 fut un évènement interne entre français et pour des Français, ici, nous assistons à une véritable scission insurrectionnelle emmenée avec force par des groupes de pressions qui n’ont rien de démocratiques et laïcs, car vraisemblablement guidés, entraînés et instruits par les Muslim Brotherhood. Cette fraternité sectaire, et autres nébuleuses terroristes, agissent dans l’indicible endoctrinement souterrain pour mieux dissimuler leurs racines exogènes, mais aussi depuis les strates du pouvoir politique et administratif ; annonçant la rupture inéluctable de la souveraineté de la France.

Il fut également rapporté par l’Humanité qui s’en félicite, que ces manifestants sont sortis de l’école Sciences Po les mains levées peintes en rouge pour singer le sang des étudiants exclus, le tout sous les hurlements des porte-voix et de banderoles affichant : « Vive la lutte du peuple palestinien […] Tout le monde déteste le fascisme », ou encore « Vassy, casse-toi, Sciences Po n’est pas à toi ». Le jour-même, 60 manifestants se sont solidarisés au mouvement devant l’IEP de Lille, un bâtiment jouxtant Sciences Po Paris, pour dénoncer un double diplôme avec l’université de Tel Aviv. Or, il ne s’agit rien de moins qu’une reconnaissance des institutions pédagogiques françaises, depuis un pays pourtant bafoué par Macron et sa gauche du NFP.

Sous la pression menaçante d’une poignée d’étudiants sévèrement endoctrinés à l’intégrisme ʾislāmisque du Hamas, les sanctions furent levées par la direction de l’école, sans doute à l’appui de la politique gouvernementale emmenée par l’Élysée. De sorte que les 4 étudiants de Sciences Po Paris qui avaient mené fin septembre une action en soutien à Gaza, et depuis interdits de cours, eurent l’autorisation de réintégrer l’établissement le 31 octobre 2025. Le directeur de l’école annonça : « « J’ai reçu ce jour les étudiants qui faisaient l’objet depuis trois semaines de mesures conservatoires d’interdiction d’accès au campus […] » et « à l’issue de notre échange, j’ai décidé de lever la mesure conservatoire et de leur permettre de revenir sur le campus lundi », annonça le nouveau directeur de Sciences Po Paris, Luis Vassy, dans un message adressé à la fois aux étudiants, professeurs et salariés. Autant dire que le ministère de tutelle a muté ailleurs le personnel de direction sans aucune sanction, pour soutenir l’action victorieuse des agitateurs qui ne sont au final, pas plus des étudiants que des militants propalestiniens.

Pour appuyer ce possible soutient étranger aux campus de Lille et de Paris, il fut remarqué la présence d’un individu suspect dans la coalition des révoltés de Sciences Po, indiqua la porte-parole de l’école dans sa déclaration à l’AFP. Une plainte aurait été déposée. Fort de leur succès et de leur prise de pouvoir dans cette école d’administration publique, de nouveaux manifestants estudiantins provoquèrent la direction le jeudi de la semaine suivante devant les portes de Sciences Po et dans le hall de l’établissement pour enfoncer le clou la dernière semaine de cours. Comme si cela n’y suffisait pas, simultanément de nouveaux cortèges de manifestants tapageurs composés de ± 60 d’individus non identifiés, haranguèrent l’IEP. Même s’il s’agit d’une minorité d’étudiants propalestiniens et anti-juifs et/ou anti-israéliens, voyons-là un raz-de-marée d’activistes politiques qui siège dans ces murs de hautes écoles administratives ; laissant entendre ce que sera demain le tissu politique de notre pays, où seront choisi des leaders d’extrême-gauche pour enfoncer le déclin de la France, dont déjà Macron aura allumé un détonateur à retardement pour la postérité.

Gageons, une fois encore, que le mondialisme emmené par Macron aura fait un pas en avant de pluspour démanteler de la France, et cela avec le concours du communautarismeʾislāmique, aiguillonné par les évènements tragiques du Moyen-Orient. L’histoire anecdotique de la Palestinienne commentée plus haut, symbolise la réalité de demain, précisément celle que la jeune génération de Français ne peut discerner visiblement comme leurs aînés. En l’absence de recul, c’est tout un pays qui est en voie de basculer dans le déclin, dans le vacuum de l’obscurantisme d’un dogme hégémonique et prédateur, qui prend le pas sur toutes nos institutions infiltrées ; ainsi l’Éducation nationale, les études supérieures et la recherche en général.

FIN

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Sciences Po aux mains de la Palestine

Sommaire :

1°) Une taupe du Hamas infiltrée à sciences Po Lille

2°)Les complicité de l’État-Macron dans cette gabegie

3°) Un pôle d’études administratives qui n’est plus dispensé par des politologues, mais par une ultra-gauche au service de Gaza

4°) L’entrisme de l’islam radical

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