La dégénérescence des mœurs (h)


infère la nuit des esprits

Par Daniel Desurvire

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Temps de lecture = 11 minutes

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infère la nuit des esprits

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

Des relations sexuelles consentantes entre adolescents exonérés de sanctions entre partenaires ayant atteint leur majorité sexuelle à 15 ans, et la limite de différence d’âge de 5 ans pour juger d’un délit ou du crime d’un majeur sur un mineur ; tout est caution d’exemptions, de permissivités ou d’herméneutique ; là où le curseur de l’interdit sexuel sur un mineur se projette en plaidoiries, d’effets de manche et d’arguties alambiquées, d’opacité narrative et jurisprudentielle. De sorte que le droit prétorien devient un besoin de régulation, façon soft law (droit mou ou droit souple).

S’agissant de la loi précitée n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, notons que ni l’exposé des motifs, ni la proposition de loi, ni les documents préparatoires éclairant la nature des débats parlementaires en séance,* ne marquèrent de difficulté pour se conformer à un texte abscond et indigeste. Pourtant hâtivement adopté en seconde lecture ; autant dire quasiment votée en urgence, cette réforme sibylline à souhait, pour mieux embrouiller le droit, aura réussi à démonter la notion même de viol d’enfant. D’ailleurs, ni cette loi, ni l’article 60 du code civil relatif à la modification du prénom pour une transidentité, ne décline à aucun endroit des textes la moindre mention quant à l’âge de la majorité sexuelle d’un enfant, lequel reste figé à 15 ans. Il aurait pourtant fallu manifestement rehausser ce plancher en regard de la dépénalisation progressive du viol sur des enfants et des violences sexuelles depuis le 1er empire.

Qui fallait-il protéger ou blanchir ? Doit-on par ailleurs persister à accepter qu’un violeur issu de migration ʾmusulmāne soit excusé en justice, parce qu’il n’a pas connaissance des valeurs souveraines de notre pays, et que dans sa culture, une femme n’est qu’un produit sexuel à consommer ? Pourquoi tant de hâte à légiférer ce qui pouvait attendre pour être mieux entendu et travaillé dans la sérénité, en regard de textes qui ont survécu à la Vème République. Or ce point de droit se voudrait être en adéquation avec le monde moderne. Mais sait-on encore, et de façon intelligible, appeler les choses par leur nom, comme en acceptant de dire qu’un viol sur un enfant impubère (non nubile) est résolument un viol, autrement dit avec violence, de consentement ou pas ? À l’exception d’un amendement pour modifier le titre de cette loi floutée de contradictions, un tel problème de société aurait mérité davantage de temps, car les motifs de réflexion ne manquent pas en regard de la montée en charge des violences sexuelles en France métropolitaine, pour la plupart consécutives à l’immigration ʾmusulmāne issue de régimes politiques latitudinaires, et d’un dogme ʾcorānique résolument machiste. N’oublions pas que ledit prophète Muhammad pris pour femme une enfant de 6 ans (Aïcha), consommée ou pas !

Il fallait donc rechercher une autre explication. Étonnons-nous qu’une loi produise le contraire dans le corps du texte, qu’elle annonce pompeusement dans son titre. Ainsi le violeur bénéficie désormais d’une facilité ajoutée, puisque les violences sexuelles seront ou pas condamnées ou accommodées en vertu des méandres sacrificiels d’un viol controversé sur l’autel d’une majorité sexuelle, et non de majorité civile. Or, dans une enquête statistique du collectif #NousToutes, il apparaît sur une étude en date de 2021, que le viol touche 1 % de la population féminine sur l’Hexagone, dont massivement des enfants ; un mécanisme de violences sexuelles en progression constante, et dont la fréquence de ces actes horribles, finissant parfois en infanticide, frise l’indifférence. Soyons clair, ne pas punir à hauteur de ce désastre, c’est inciter !

Observons également, ainsi aperçu plus haut, le grand écart entre la sévère répression des criminels sexuels sous l’Ancien régime, puis sous le Premier empire, contre la permissivité civile et pénale au XXIème siècle pour des viols sur des mineurs, jugés sexuellement majeurs, mais des enfants tout de même. À quinze ans, rendez-vous compte ! Enfin, comment accepter que de nos jours, ces violences sexuelles sur des mineurs à peine pubères ne soient pas reconnues à hauteur des crimes de droit commun, avec de vraies mesures dissuasives ? Or, à la lecture de l’initiative parlementaire susvisée*, cette thématique s’en trouve inversée, car tout le contraire du mobile inscrit en titre apparaît vouloir modifier avantageusement le violeur, sur l’âge précoce des victimes de viol. Si l’on s’en tient aux textes de l’Ancien régime, il fallait attendre 15 ans révolus, parfois jusqu’à la majorité civile selon les cas, sinon par émancipation ou mariage pour juger d’une majorité sexuelle conjointement civile.

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En reléguant l’initiative de cette réforme à un groupe parlementaire affidé au lobbying majoritaire, cette Présidence française n’avait-elle pas pour objectif de dédouaner moralement sa conjointe, avec une lecture semée de confusions et d’hermétisme contre les fouineurs indiscrets, tels les pigistes et journalistes d’investigation, voire de supputations rapportées par des psychiatres ? Pourtant, de la simple infraction à la pudeur, à la poursuite d’un crime de viol, que la loi ne reconnaît plus sous cette catégorie pénale depuis longtemps abrogée et oubliée, le tout serait pourtant juridiquement frappé de forclusion et/ou exempté de cette qualification juridique. Ne doit-on pas aussi comprendre que cette Présidence, qui aurait eu sa première relation sexuelle avec sa préceptrice (LGBT+ ?) à 15 ans, aurait légiféré pour son propre compte, afin de couvrir un fait préjudiciable à son image, et se prémunir de l’opprobre qui souillerait une période de la vie de son épouse … (LGBT+) ?

Si l’on s’en tient à la législation en vigueur à un moment qui eut lieu entre 1992 et 1993 ; un viol présumé ou une relation sexuelle consentante entre un enfant et une adulte, son ainée de 24 ans ayant au surplus un ascendant sur l’enfant Emmanuel, alors tout devient limpide. La législation applicable, sous les mandatures de l’ex-président François Mitterrand, corrobore assurément un viol, car il n’était alors pas question de rapports sexuels entre mineurs. De plus, la différence d’âge de plus de 5 ans est évidente, et la fonction d’enseignante place l’adulte d’une génération son aînée, en position indiscutable de poursuite pénale. Sauf qu’un viol sur un garçon de majorité sexuelle s’avère moins évident en médecine légale que pour une fille, et qu’il faut des moyens financiers pour engager une telle procédure et apporter la preuve du délit, sauf recevabilité d’un juge ou partie civile d’un procureur. Quant à l’octroi des aides juridiques et judiciaires, cette faveur est conditionnée aux sources de revenus. Un tel cheminement est comparable à un parcours du combattant pour la famille de l’enfant violé, aux revenus modestes mais pas assez, de sorte que la justice en France n’est pas accessible au commun des mortels en ce bas monde.

Selon la version officielle : la rencontre eut lieu en 1993, et non en 1992 comme l’indiqua la Revue Marie France. Emmanuel Macron avait donc 15 ans, et non 16, selon Marie Clair ou Femme Actuelle. Dans Voici, l’élève et son enseignante avaient même réussi à se rencontrer en 1992, tout en faisant en sorte que le jeune Emmanuel ait déjà 16 ans, « ce qui est très précoce pour un enfant né en décembre 1977 » nota avec un humeur sarcastique Candace Owens (op. cit.) ! À 15 ans, l’âge de la majorité sexuelle exclurait-elle l’infraction civile ? En l’occurrence, il manque un élément important que l’on retrouve dans le code pénal, comme le souligne opportunément Candace Owens : « Brigitte était le professeur de l’élève Macron, ce qui constitue, selon la loi, une atteinte sexuelle sur mineur commise par une personne majeure ayant autorité sur lui » (Voir l’article 227-27, alinéa 1 et 2 du Code pénal en vigueur). En effet, une personne majeure ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait, ou qui abuse de la domination que lui confère ses fonctions, est alors passible de 5 ans de prison et 45 000 € d’amende. Mais il y a évidemment prescription, a fortiori en l’absence de plainte.

Eu égard à la violence qui peut ressortir d’un acte sexuel sur un mineur, alors consentant dans un climat de confiance exploratoire, la séduction induit une stimulation génitale sur l’adolescent possiblement immature sur le plan mental, eu égard à son âge. L’enfant, tout juste sexuellement mature (d’impubère à nubile) mais mentalement inaccompli, serait incapable de maîtriser ses pulsions érotiques et d’envisager les conséquences immédiates d’un tel bouleversement dans sa vie familiale et scolaire. Un refoulement traumatique, dans un milieu éducatif, où la loi du silence prévaut, pourra possiblement affecter la victime dans son accomplissement social. En aparté, subodorons que c’est possiblement le cas, en regard de l’idiosyncrasie inquiétante du personnage, dont ses échecs politiques à répétitions, sa désinvolture et son air emprunté pour ne jamais reconnaître ses erreurs.

Cet évènement dans la vie sentimentale et sexuelle d’un jeune risque d’en perturber l’évolution, avec des interactions émotionnelles déstabilisantes, altérant la perception de son milieu et de la conscience de soi. Ainsi, « Le traumatisme est autant sexuel que narcissique, et déjoue autant le réel que l’imaginaire » (Voir p. 319 à 330, « L’enfant et le pédophile » depuis l’ouvrage d’un collège d’auteurs, « L’évolution psychiatrique », Elsevier Masson, vol. 73 ; revue de référence pour le praticien et chercheur en sciences humaines ; Cahiers de psychologie clinique et psychopathie générale).

°°°

Ici la critique, ou plutôt l’examen psychosocial, ne porte pas précisément sur l’aiguillage sexuel de nos contemporains, sachant que les prédispositions homosexuelles ou l’hétérosexualité, voire bisexuelles, relèvent des choix de la nature, y compris chez la plupart des animaux. Selon une étude de Statista Research Depertment du 26 février 2025,des choix sexuels sur la population française en 2023 se répartit ainsi : 91 % d’hétérosexuels, 4 % d’homos tous sexes confondus, 3 % de bisexuels et 1 % de pansexuels, ce qui laisse une ouverture non signifiée par le sondeur pour ± 1 de « trans ». Or, les altérations sybarites découlant des comportements excessifs, observées dans le monde du showbiz et des clubs d’affaires, voire sous l’empire épicurien de la drogue et/ou de l’alcool, n’ont alors plus rien de naturels, et n’entrent pas dans cette classification ; ce qui pose question quant à la santé des personnes et la sécurité publique.

Notre désapprobation cible exclusivement la culture névrotique qui associe le sexe à la drogue, puis le commerce ragoutant des chirurgies « transgenre » imbibées par les phantasmes woke en France. Pour appréhender les conséquences sociétales de cette dérive, aperçue sous la lorgnette complaisante du couple Macron, il faudrait encore sonder les avis contradictoires des spécialistes de la pédopsychiatrie, et s’enquérir d’une approche psychosociale tournée vers le futur, pour mesurer l’ampleur du désastre à venir. Sinon, pour s’en tenir au présent, sous le feu des conséquences socio-politiques bienveillantes de cette nouvelle pratique, il ne serait pas inintéressant, en toute discrétion, de consulter l’étude en ligne d’un collectif de personnes sérieuses ; entre généalogistes, anthropologues, psychiatres, sociologues et d’autres spécialistes du comportement, qui éclaire l’ombre si discrète, dite intouchable et non réversible, d’un Jean-Michel Trogneux (www.pressibus.org/Brigitte).

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Un préalable nécessaire

a) Lui ou Elle … qui suis-je ?

b) Que dit l’histoire à propos de la famille et des violences sexuelles ?

c) Lorsque la nature du couple présidentiel devient un secret d’État

d) La règle d’or est une éthique de réciprocité, et la morale un art de vivre

e) Une terrible confusion : l’idiosyncrasie d’un chef d’État sous les feux de la rampe

Woke et LGBT+, et la charge présidentielle

f) La génétique de l’homosexualité

g) La folie « trans » dans un monde politique qui absorbe tout ce qui brille

1°) La résistance des femmes contre les assauts des « trans »

2°) Quand le lobbying pour la réassignation des genres se fait le rouleau-compresseur de la société traditionnelle

3°) La HAS sous le regard de la justice

4°) L’Adn et le bon sens au secours du genre humain

h) Lorsqu’une loi dédaléenne est promulguée pour défaire un droit équitable

i) La déchéance de la France porte un patronyme : « l’Erreur » incarnée par un chef d’État

En conclusion

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2 réponses à « La dégénérescence des mœurs (h) »

  1. Avatar de Le Redoutable
    Le Redoutable

    Quel délice de lire Daniel Desurvire.
    Son article nous parle de  » POINT DE DROIT  » qu’il m’a été parfois donné de développer devant les juges au tribunal lorsque j’étais encore étudiant en droit. Sans aucun doute , Daniel est un excellent juriste. Son brillant exposé nous amène à une évidente conclusion que je partage avec lui. J’ eusse aimé l’avoir pour professeur, parce qu’il est un incroyable de savoir, de connaissance en tout domaine , c’est un régal et un privilège d’apprendre tout sujet avec lui, notamment , lorsque tout nous semble nébuleux et trouble.
    Je ne me lasse jamais à partager ses conclusions toujours limpides qui correspondent à mes intuitions et les résultats de mes enquêtes diligentées discrètement par mes amis experts en toute discipline, dont je suis fier d’être reconnu et apprécié en tant que vieil Initié formé aux plus grandes écoles réunies qui nous révèlaient les vraies belles valeurs et le bon sens pour vivre dignement, en homme, respectueux ds lois et règlements, et non comme des manipulateurs- tricheurs protégés par une caste indigeste n’étant que le produit
    d’ une prétendue élite frelatée qui a détruit toute vérité vraie qui s’apprête à nous faire disparaitre
    ( ils ont déjà commencé leur vil projet ) parce qu’ issus d’une engeance vomissante composée de parvenus sans foi ni loi qui ne sont  » plus rien  » aux yeux de 83 % des Français.
    À bon entendeur.
    Merci Daniel Desurvire d’exister.

    Le Redoutable

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  2. Avatar de Christophe Mourenc
    Christophe Mourenc

    Macron et ses ministres depuis 2017 ont tout fait pour supprimer la notion de famille et les principes de bases de notre société. Plus l’islamisation qui va tout détruire, ils se sont comportés comme de vrais criminels.

    J’aime

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