Par Gabrielle Cluzel
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Temps de lecture = 4 minutes
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Il n’est pas nécessaire d’apprécier Nicolas Sarkozy pour s’inquiéter de sa condamnation
Certains, parmi nos lecteurs – je le sais, je les connais ! -, se disent sans doute que tout ce tintouin autour de la prochaine incarcération de Nicolas Sarkozy est très exagéré. Qu’ils préfèrent, quant à eux, réserver leur compassion à d’autres, plus nécessiteux. Quand ils repensent au traité de Lisbonne, au chaos en Libye et à l’ouverture à gauche (Kouchner plutôt que le Kärcher™, selon la formule d’Éric Zemmour qui a fait florès)… pour ne parler que de cela, ils se prennent même à se réjouir. Après tout, c’est un peu mérité, n’est-ce pas ?
Sauf que c’est pour tout l’inverse qu’il va aller en prison. Vous avez trouvé son quinquennat bien décevant ? Vous vous êtes senti, par lui, trahi ? Imaginez, dans ce cas, le sort que vont réserver les tribunaux à plus ferme que lui. Car là où vous avez vu un filet d’eau tiède, les juges ont vu, eux, un couteau entre les dents. Vous lui reprochez de ne pas avoir été assez à droite, ils lui reprochent, eux, de l’avoir trop été. Finalement, les nombreux gages qu’il a tenté de donner à la gauche n’ont pas été suffisants pour le sauver.
Marine Le Pen, prochaine sur la liste ?
Pas besoin d’apprécier le ci-devant Président pour être scandalisé. Et Marine Le Pen, qui a été une des premières à réagir, ne s’y est pas trompée. Sarkozy n’est sûrement pas sa tasse de thé, mais elle sent bien que la prochaine tête sur le billot pourrait bien être la sienne. D’ailleurs, la juge, Nathalie Gavarino, qui a fait chuter ce jeudi Sarkozy (après avoir manifesté contre lui à Nice en 2011… est-il permis, même si elle appartient à l’USM et pas au Syndicat de la magistrature, de s’interroger sur sa totale impartialité ?) a un autre scalp, et non des moindres : elle a eu raison, en son temps, de François Fillon. Aura-t-elle, pour faire strike, son mot à dire pour Marine Le Pen ? Mais si les juges veulent présider aux destinées des Français, qu’ils quittent donc les tribunaux et se présentent aux élections ! Cela aura le mérite de la clarté.
Car l’idée n’est pas de savoir si l’on trouve Nicolas Sarkozy sympathique mais de se demander si l’on veut continuer longtemps à voire la démocratie se muer en « magistrocratie ». Ils font les élections. Ils ont interféré dans les élections de 2012 (début de l’affaire qui se poursuit aujourd’hui), interféré dans celles de 2017, s’apprêtent à interférer dans celle de 2027. Toute personnalité de droite s’approchant de trop près de l’Élysée se fait aussitôt, politiquement, guillotiner. Et la comparaison avec l’Ancien Régime n’est pas fortuite.
Bien que relaxé pour trois des quatre chefs d’accusation, Sarkozy a été reconnu coupable (en première instance, il a fait appel et, donc, est présumé innocent) d’association de malfaiteurs. On l’accuse d’un acte qu’il n’a pas commis, que ses collaborateurs, sur lesquels il avait autorité, n’ont pas non plus commis… mais en avaient peut-être l’intention. Reconnaissons que c’est mince. Et Mediapart, qui le traque depuis treize ans, qui a sonné l’hallali et déclenché la curée, a, semble-t-il, fourni un faux.
Marine Le Pen s’inquiète d’une « généralisation de l’exécution provisoire », dont elle a été victime elle-même. Cette exécution provisoire, de fait, met à mal l’indépendance des deux juridictions – de première instance comme d’appel – et la présomption d’innocence. Elle ne se justifie qu’en cas de mise en danger de la société par le prévenu. Au moment où se joue le procès du violeur de Claire Géronimi et la reconstitution du drame de Crépol, cela ferait sourire si ce n’était pas si grave. S’il manque, comme on nous le dit, de places en « zonzon », qui préférez-vous voir mis à l’ombre, en priorité, loin de vos enfants ? Pas Nicolas Sarkozy. Dans cette volonté de le coffrer, il y a un désir inextinguible d’humiliation symbolique et publique.
Beaucoup pensent, désormais, que cela ne sent pas très bon, pour Marine Le Pen… Comment leur donner tort ?

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Boulevard Voltaire

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On se croirait au temps de Staline et du procès des blouses blanches. C’est grave, honteux et cela donne une image pourrie de la France. Cette condamnation est politique et ne repose sur aucun fondement. C’est de l’acharnement pour &carter toute opposition politique.
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