La guerre quoi qu’il en coûte !


Par Daniel Desurvire

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La guerre quoi qu’il en coûte !

Sommaire :

I – Comment des dirigeants corrompus peuvent-ils convaincre de leur bonne foi pour emmener tout le monde à la guerre ?

II – La corruption : le jeu d’une grande culbute

I – Comment des dirigeants corrompus peuvent-ils convaincre de leur bonne foi pour emmener tout le monde à la guerre ?

Expliquons d’abord et sans détour qu’il ne s’agit pas ici d’une volonté délibérée de salir la réputation de personnages publics, mais de révéler certains aspects glauques dans l’étude de leur idiosyncrasie, à l’instar de tous ceux qui veulent déclencher un conflit pour des raisons obscures. Démystifier le profil douteux de ces élus en politique qui militent pour faire la guerre, me semble un préambule indispensable avant de détricoter leur discours. Ainsi, cette guerre-là annoncée contre la Russie, par von der Leyen et Macron entre autres, s’avère, au vu de l’actualité, sans réel motif ni danger aux frontières, car il ne s’agit que de supputations sans fondement. Quant à prétendre anticiper une guerre supputée, en la déclarant préalablement aux fins de garder l’initiative et de devancer l’adversaire, relève de la pire des solutions, car en provoquant soi-même l’incendie, on appelle cela combattre le feu par le feu.

Or, ces politiciens, qui n’ont pas été formé dans une caserne de pompiers, devraient plutôt s’initier aux règles de la négociation diplomatique, autrement dit de la prévention avant toute chose. Sans doute ces protagonistes voudraient embraser le monde pour se donner un lustre pour assoir leur mémoire pour la postérité, mais surtout s’enrichir des trésors de guerre comme avec l’industrie de l’armement. Sans aucun doute, nous citoyens lambda, vallons mieux que ces gens-là, et devons refuser d’entrer dans leur jeu macabre pour satisfaire leur morgue sans dimension, mais qui en échange savent bluffer par leur suffisance et leur audace. Le patriotisme ce n’est pas cela, car ce serait faire injure à ceux qui ont lutté pour en finir avec le nazisme, et qui auront sacrifié leur vie dans la douleur et les larmes, précisément pour rétablir la paix, la concorde et la démocratie. Mais si l’on en juge les comportements de ces deux individus susmentionnés, ces finalités ne sont pas leur tasse de thé. Voyons ici l’étoffe indigne de ces gens, et quels sont les résultats de leur parcours corrompu.

Une enquête pour fraude plonge l’UE dans la crise majeure, la plus grave depuis son avènement. Deux personnalités européennes ont été placées en garde à vue, en retenant que von der Leyen y est indirectement impliquée, puisque sa responsabilité de présidente de la Commission (UE) est engagée en matière de fraude pour deux de ses collaborateurs. De fait, une enquête sur ce motif concerne deux personnalités de haut rang à Bruxelles. Un an passé son second mandat au titre renouvelé de sa charge, l’Allemande, déjà en proie à d’autres poursuites sur ses engagements en matière de transparence, et à des tensions avec le service de l’UE chargé de la politique étrangère, devra fatalement en répondre, eu égard à sa position hiérarchique. L’annonce par le parquet européen du placement en garde à vue de l’ex-cheffe des affaires étrangères de l’UE et d’un diplomate travaillant actuellement auprès de von der Leyen, ont autant de mobiles pour engager une 4ème motion de censure (Source : Zoya Sheftalovich, Nicolas Vinocur, Gerardo Fortuna et Max Geradro, 3 décembre 2025).

En nommant autour d’elle des collaborateurs de peu de capacité, pour ne pas dire incompétents mais surtout serviles, Ursula von der Leyen peut se permettre tous les écarts en ne subissant aucune rivalité ni obstacle à ses caprices. Or, ce peu de professionnalisme qui ne laisse place qu’au faire-valoir et à l’orgueil, ne saurait faire preuve d’efficacité, en l’absence de compétition et de stimulation constructive. Le second mandat de cette présidence laissa fatalement apparaître un bilan accablant, constata l’Italie dans Il Foglio, qui dénonce cette politique de l’Allemande, éliminant ses contradicteurs politiques de la Commission, donc en la vidant de sa substance. Cet organe exécutif de l’UE aurait ainsi perdu tout sens collégial, réduit à la seule autorité d’Ursula. À ce jour, la Commission n’est plus qu’une structure pyramidale contrôlée par sa présidente, où rien ne bouge sans son accord, ou celui de son équipe restreinte de conseillers. Le fonctionnement de la Commission « von der Leyen 2 » laisse visiblement à désirer, car les résultats sont médiocres, pour ne pas dire nuls.

Les méthodes de sa présidente font l’objet de critiques acerbes. « Pouvoir vertical, centralisation, décisions unilatérales, manque de vision pour l’Europe ». Ce qu’Ursula von der Leyen était parvenue à dissimuler au cours de son premier mandat, apparaît à ce jour dans sa triste réalité. Dans ce contexte, l’absence contrepoids au sein du collège des commissaires, aggrave la situation, faisant de cette structure un organe autoritaire qui n’admet aucun opposant ni de débat contradictoire. Considérée par Donald Trump comme la « présidente de l’Europe », eu égard à ses pantomimes publiques remarquées et ses discours exaltés qu’elle dispense en tout lieu et en toute circonstance, von der Leyen passe pour ce qu’elle n’est pas. Symbole de la faillite de l’Europe, le registre de son pouvoir au sein de la Commission écarte toute idée de démocratie (Source, Courrier International, 3 décembre 2025). Plus grave encore serait de placer l’irresponsable Macron reprendre le flambeau de cette charge qu’il lorgne avec convoitise, puisqu’en 2027 il aura épuisé son dernier mandat présidentiel en France.

Outre le fait qu’Ursula von der Leyen a passé des commandes de vaccins par SMS durant la crise sanitaire pour des factures se montant à plusieurs milliards d’euros, sans en référer Conseil européen ni d’en produire les documents, et même d’avoir refusé d’en livrer une comptabilité sur réquisition judiciaire, ledit Conseil en retour est rattrapé par la corruption sur un autre registre. Ainsi, Éva Kaïlí, alors vice-présidente du Parlement européen, fut impliquée et placée en garde-à-vue dans le cadre d’un scandale pour prise illégale d’intérêt, avec la complicité d’un autre député Antonio Panzeri, et quatre autres comparses. Une perquisition dans la chambre d’hôtel d’Éva Kaïlí à Bruxelles a permis d’ouvrir une valise remplie de billets de banque pour une somme astronomique, provenant du Maroc et du Qatar, en échange de services et de privilèges au sein de l’union.

Par ce quatargate 2022/2023, il s’avère que l’UE n’est qu’un panier de crabes, où les délits d’initié, concussion, népotisme, extorsion, trafic d’influence, détournement de fonds sociaux, fraude… font pléthore. Dans cette confusion, la Présidente de la Commission (UE) est au sommet de cette canopée d’élus malsains, ce qui en cascade lui permet de s’affranchir de toute opposition depuis cette complicité de malfrats qui la laisse faire ce qu’elle veut. Autre affaire dans ce nœud arachnéen de corrompus, le Collège d’Europe, fondé en 1949, est un établissement d’enseignement supérieur de droit privé belge situé à Bruges, à Natolin à Varsovie, et à Tirana en Albanie à partir de 2024. Le Collège est spécialisé dans la formation de futurs cadres politiques liés aux affaires européennes, donc promis à des emplois de hauts fonctionnaires dans les domaines plénipotentiaires.

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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3 réponses à « La guerre quoi qu’il en coûte ! »

  1. Avatar de Natacha Saint-Marc
    Natacha Saint-Marc

    Macron c’est Malbrough s’en va-t-en guerre avec les Pieds nickelés et franchement c’est ridicule.

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  2. Avatar de Margueritte
    Margueritte

    Excellent article superbement documenté et rédigé, je partage.

    J’aime

  3. Avatar de Qumquat
    Qumquat

    Gravissime président! Mac ron veut sa guerre pour pouvoir se maintenir à l’Élysée plus longtemps que prévu. Enplus, il est tellement impliqué avec Zelensky, qu’il n’a pas d’autre choix.

    J’aime

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