La corruption, une gangrène qui gagne toutes les sphères politiques

Macron s’en va-t-en guerre : il se croit au cinéma mais la réalité va le rattraper et tous les Français ne sont plus dupes

Par Daniel Desurvire


Un livre sans concession mais tellement réaliste !


Délitement de l’État-Macron et déconfiture de l’UE

Chapitre 8

3°) Une intrigue manichéenne où l’emprise chtonienne du pouvoir et de l’avoir l’emporte sur la morale et l’honneur

Pourquoi notre société est tellement immorale ? Pourquoi aucune démocratie ne semble à l’abri des malversations de leurs dirigeants respectifs, apte à se stabiliser et s’enraciner durablement dans la probité et l’honneur, passé le siècle des Lumières possiblement exprimable pour la postérité ? Même les meilleures intentions politiques finissent dans le bourbier des marchés souterrains. Pourquoi aucun parti politique, quel que soit la sensibilité, n’échappe à un pareil destin, à l’exception de temps à autres à l’endroit de quelques personnes d’exception mais qui ne font pas toute l’histoire, tels Charles De Gaulle ou Pierre Bérégovoy ? Le monde politique serait-il rattrapé par le gène de la corruption et le syndrome d’hubris, ou ce métier serait-il résolument le produit d’un piège ? Voyons ici une soutenance pour des étudiants assez intrépides ou naïfs pour trouver un directeur de thèse !

Ainsi que les annales en témoignent, même les religions, depuis les cultes polythéistes de l’antiquité aux confessions monothéistes plus tard, ont semé davantage de haine, d’intolérance, de violence et de cruauté que les politiques elles-mêmes. Certes de tout temps, les croyances furent résolument, et le sont encore avec l’islam, dans la confusion entre spiritualité et politique. Ce culte, que je peine à associer à une religion, plutôt à une secte apocalyptique, explicite dans le Coran et les hadîths préférer la mort à la vie dans cette dyade mortifère qui confine au chaos. Associer l’islam à la religion, c’est assurément insulter les croyances pacifiques dont s’honorent les sociétés chrétiennes et tantriques, nettoyées de leur histoire martiale et sorties de l’obscurantisme. Les apocryphes et mea culpa sont là pour en témoigner, ainsi le Jubilé de l’an 2000 avec le pardon du Pape Paul VI.

Sauf que le mal l’emporte trop souvent, et que le bien se fait l’otage des pires outrages. À cet endroit d’une œuvre de fiction, l’utopie, avec ses révélations mythiques exaltantes et ses voyages fantastiques dans les sciences fondamentales des infinitudes grandes et petites, aurait une propension à se muer en une réalité alternative ; une polysémie qui conjuguerait l’idéal imaginaire à l’imparfait du réel que l’on ne veut pas expressément décliner (Voir in fine en bibliographie, « Et si l’Europe avait transité en d’autres temps ? »). Mais l’indicible peut surgir depuis les replis insondés de l’âme ; une variable aléatoire au tréfonds de l’humanité qui dessine le destin des sociétés ; une monade suspendue entre l’acmé des tempéraments conquérants et le songe onirique des sages prospectant l’inconnu. Allez donc savoir ce que nous deviendrons sous l’imprégnation bienveillante ou délétère de nos communautés ?


Selon un massage sassanide, le manichéisme ne procède-il pas de ponctions harmoniques des sources de piétés distinctes, un syncrétisme d’hétérogénéités qui pourrait donner corps à une nuée de confessions théistes, de philosophies agnostiques, zoroastriennes, tantriques ou animistes ? Serions-nous loin des cultes polythéistes ? Cette métempsychose des dogmes, en passant d’un dieu à l’autre avec l’héritage de l’esprit fusionnel de leurs adeptes, n’a cependant pas la faveur de l’islam ; un culte qui se refuse à toute concession liturgique et doctrinaire. Si les religions juives et chrétiennes ont pour racine la source abrahamique, l’esprit mahométan ne connaît que la guerre (le djihâd) pour anéantir tout ce qui ne lui ressemble pas. Ne doit-on pas observer le même réflexe entre les politiques bellicistes qui ont tant de fois conduit leur peuple respectif à se combattre au nom de quoi et de qui ?

Depuis la lentille d’une longue vue qui s’ouvre au regard vers un ciel paisible en apparence depuis le Big Bang ou l’ère de Planck (10-43 seconde), sinon incliner les yeux ici-bas sur un monde assurément martial vers les nuées ardentes des conflits terrestres ; de tels spectacles n’ont rien d’une uchronie. Or, cette vision duale, entre le virtuel céleste et la réalité séculière, endigue aussi l’épistémè anthropique ; notre espèce tellement douée qu’elle peut transcender la vie pour y puiser l’ineffable depuis l’inconnu surgissant, entre l’émergence depuis l’œil posé sur le firmament jusqu’au franchissement des quanta. Mais il y a aussi notre réalité inconstante, une mosaïque de polynômes étroits ou mal ajustés, aux cheminements capricieux voire violents, où les hommes ne font que faire et défaire leur destin dans une succession de summums.

Par une transposition de notre nature sauvage et imprévisible, cette métaphore nous révèlerait les dessous surgissant d’une bien triste histoire ; la nôtre toujours au-devant d’une scène eschatologique ; où le mal anthropique, qui souille autant qu’il dévore l’espèce au rythme effréné de sa démographie, se faisant le constituant inaltérable de notre biocœnose sociétale, avant d’être associé à sa chute. N’est-ce pas ainsi que le décrit la mythologie grecque empruntée à la légende de l’aigle du Caucase, où Prométhée fut puni depuis ses entrailles pour avoir légué au monde l’homme et le feu. Ici, le Titan n’est ni dieu ni homme, il incarne autant le bien que le mal, la force et la faiblesse, la fidélité et la trahison envers son maître (tel Ahitophel contre le roi David ; le livre des psaumes, chapitre 41), et le souffle de vie depuis l’émergence astrophysique ou la Genèse biblique ; tout ce qui caractérise l’humanité capable du meilleur et du pire.

Si je termine ainsi cette étude, coïncidant entre cette scène mythologique et la chute de la France, ce n’est certes pas un hasard ni par esprit d’en finir avec une réflexion philosophique sur l’histoire des mondes. Je pense plutôt qu’il y a encore ici matière à réflexion sur l’actualité de notre pays, malmené de façon la plus outrageante par un chef d’État qui se comporte comme le pire ennemi du Peuple. Celui-là incarne le côté obscur de Prométhée enchainant les imprudences et les avanies contre l’État les unes après les autres, par son incurie certes, mais aussi par sa félonie citoyenne, reniant l’histoire et la culture de sa propre patrie. Voilà bien tous les mobiles ci-après réunis pour que les élus du Peuple engage enfin une procédure de destitution à l’encontre de ce fossoyeur de la République.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


♣ ♣ ♣

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


♣ ♣ ♣


Sommaire
1°) Il n’y a pas de relent complotiste à pressentir le collectivisme dans l’idéation mondialiste
2°) La corruption, une gangrène qui gagne toutes les sphères politiques
3°) Une intrigue manichéenne où l’emprise chtonienne du pouvoir et de l’avoir l’emporte sur la morale et l’honneur
4°) Telle une razzia de barbares, la macronie, en selle sur la secte WEF, se fait le chancre de la dégénérescence des valeurs de France.


✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽

Article(s) à lire :

Abus du pouvoir

Chez Macron, on fait n’importe quoi et on se croit tout permis.

“La grande tromperie imposée par le pouvoir est un abus de confiance caractérisé et permanent.”

Par Alexandre Goldfarb

Pour nous soutenir, montant de votre choix : cliquer ICI

Le dernier livre de Daniel Desurvire vient de paraître : c’est du jamais lu !!!

Vous pouvez acquérir le livre de Daniel Desurvire en cliquant sur l’image :

(existe aussi en format liseuse)

(existe aussi en format liseuse)

 

Retrouvez les livres de Daniel Desurvire en cliquant ICI


SCOOP EXCLUSIF

Futur passeport carbone de l’État-Macron

♦ ♦ ♦ ♦ ♦


Un site comme le notre ne peut pas survivre sans votre aide !
Vous pouvez nous aider de diverses façons : 

  • nous suivre gratuitement, lien disponible sur chaque article,
  • partager nos articles au maximum,
  • commenter,
  • acheter des livres que nous publions, c’est ICI

Ou contribuer du montant de votre choix :

Pour nous soutenir, montant de votre choix : cliquer ICI



By Observatoire du MENSONGE

Pour une opposition constructive et réelle, le site de l'opposition au marxisme et au fascisme, ni rouge ni noir mais bleu : L'info évitée par les médias est là sur Observatoire du MENSONGE

5 thoughts on “Délitement de l’État-Macron et déconfiture de l’UE #8”
  1. C’est vraiment un très bel article, bien rédigé et très documenté. Du bel ouvrage ! Merci Monsieur Desurvire.

  2. La chute de la France est totale tant politique qu’économique, à croire que les Français ont été anesthésiés.

  3. PARADOXES DE LA MACRONIE?

    La France est passée du siècle des lumières, rayonnement culturel en Europe et universalité affichée des philosophes de la Révolution Française (1789) à un régime de terreur sanglante (1793) qui resurgit en 2023 sous une forme amoindrie et primitive, année bascule qui voit s’incruster l’affrontement des extrêmes plutôt à gauche, la diffusion de la haine, des troubles et des violences qui viennent saper les fondements de la Vième République!
    Le triptyque “Liberté, Egalité, Fraternité” semble mis à mal par le ci-devant “progressisme” maladie infantile du socialisme qui instaure l’anarchie et le chaos, piétinant la démocratie et n’épargnant pas les “têtes fragiles” de nos politiques en mal de démocratie!
    L’obscurantisme, la sédition, la rébellion, l’intolérance montent en puissance dans un pays fracturé socialement, économiquement qui revendique plus de justice sociale, moins d’arbitraire d’un état défaillant.
    Le régime des partis en faillite globale (manque de crédibilité et de confiance) n’offre aucune alternative raisonnable pour sortir de cette crise institutionnelle et d’un malaise sociétal qui perdure, ce que l’on peut déplorer et à moins d’un miracle qui pourrait dénouer la situation, le système semble bloqué à ce jour!
    Pourtant des solutions existent pour remédier à la crise et surtout des bonnes volontés pour remettre à plat les problèmes!
    Pas de progrès possible sans concertation harmonieuse, sans écoute respectueuse, en finir avec l’aveuglement idéologique et “borné” de la caste technocratique aux manettes qui ignore un peuple en souffrance!
    L’heure de remettre les compteurs à zéro, de composer par une meilleure communication ne serait-elle pas venue, en aspirant à restaurer respect mutuel et compréhension, cela reste la clef de la réussite, le temps presse et le peuple n’attendra pas!

  4. En macronie , l’acteur sur scène est nulle part et partout à la fois , forcément il a le don d’ubiquité, et se croyant tout permis, s’il jouait le rôle de prêtre, il habiterait au-delà, et ce serait bien, mais il est d’ci.
    Parfois, je rêve qu’il disparaît avec adresse , l’illusionniste en serait très capable, mais il finirait par reparaître:
    ” poste restante.”
    Un comédien , en macronie, peut se permettre toutes les contradictions , ainsi, il peut jouer excellemment: ” Les Femmes Savantes “, et en même temps , ” Alexandre ” ,soudain, il a vingt ans de moins, mais lorsqu’il retire son masque et sa perruque , vieillard redevenu, péniblement , il va se coucher, sous le Ciel étoilé d’Orient. .
    S’il continue à s’entraîner à cette marche funeste , chaque jour, et en tous lieux du monde, il n’aura plus besoin de faire le guignol, il aura tout fait, même jouer le rôle de la marionnette mondialiste, où il n’est ni dieu, ni homme, ne pouvant plus incarner que le bien et le mal, et au final : PERSONNE.

Ecrire ci-dessous votre commentaire, merci :