Il y a un an, le 2 Mai 2012, François Hollande s’était illustré lors du débat pour le second tour des élections présidentielles par une tirade « Moi président de la République, je.. ».

Que reste-t-il de ses engagements un an après ?

* Il s’était notamment engagé à ne pas recevoir les parlementaires de la majorité à l’Élysée.
* A faire fonctionner la justice de manière indépendante.

*A ne pas avoir un statut pénal du chef de l’État, en le réformant.

* A instaurer un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.

* A ce que les partenaires sociaux soient considérés.

* A lancer de grands débats.

* Ou encore à instaurer la proportionnelle, pour les élections législatives. 

Les Français sont en droit d’être déconcertés, lorsqu’ils constatent que François Hollande a reçu la semaine dernière, les parlementaires de sa majorité, ou que le syndicat de la magistrature fiche sur des murs, des personnalités de l’opposition en toute impunité.

Quand aux autres engagements, il lui reste quatre années de présidence pour les remplir, mais il est toujours triste d ‘observer, que la parole donnée, n’est pas respectée.

Après un an de présidence de la République, une tirade sincère de François Hollande pourrait être :

* Moi Président de la République, la France connaîtra son plus grand nombre de chômeurs.

* Moi Président de la République, la France rentrera en récession. 

* Moi Président de la République, tous les Français paieront plus d’impôts. 

* Moi Président de la République, la dette de l’Etat explosera. 

* Moi Président de la République, l’insécurité progressera. 

* Moi Président de la République, la France rentrera en défiance avec l’Allemagne.

* Moi Président de la République, les Français n’auront plus confiance dans la politique.

* Moi Président de la République, je ferai monter les partis politiques extrémistes dans l’opinion.

La désillusion est encore plus grande dans les quartiers, où les habitants attendaient le « changement » promis.

Une fois de plus, François Hollande a joliment parlé, mais n’a annoncé aucune réforme d’ampleur.

Il n’a rien proposé, qui ne soit à la hauteur des réalités.

Il en faisait son cœur de programme.

Il clamait à qui voulait l’entendre, qu’il fallait s’occuper des jeunes car « ils sont l’avenir du pays », sur ce point nous ne pouvons lui donner tort.

La parole est certes belle, l’action l’est moins.

Alors que les chiffres du chômage atteignent des sommets au niveau national.

Un taux est à scruter avec précaution, celui du chômage des 15-25 ans, culminant à près de 27%.

* Le candidat Hollande promettait de créer 150 000 emplois d’avenir, pour relancer l’emploi des jeunes. Seuls 10 000 emplois de cette promesse étaient créés en avril 2013.

* Le candidat Hollande sortait de sa manche le contrat de génération. Un an après cette mesure, on voit mal l’issue favorable, qu’elle pourrait avoir.

Dans le même temps, la politique du Gouvernement Ayrault supprimait la possibilité d’apprentissage à 14 ans.

Mesure mise en place, sous Nicolas Sarkozy, alors que chaque année 150 000 jeunes sortent du système scolaire, sans diplôme, ni emplois à la clé.

Encore une fois, la politique de François Hollande est d’une autre époque, considérant que l’apprentissage manuel n’est pas assez valorisant.

Alors un simple constat, en Allemagne, 50% des jeunes étudiants allemands choisissent la voie professionnelle, contre seuls 25% en France.

François Hollande sacrifie les jeunes et surtout n’apporte aucune solution pérenne, pour relancer leur insertion professionnelle.