Une république, en marche, qui s’offre à la décadence
QUESTIONS D’ACTUALITÉ
Par JM Pieri

Chapitre 21
Une république pour rire
AH LES JOLIES COLONIES DE VACANCES!
Trève de plaisanterie après l’intermède Hollande la France s’offre une République « en marche » ouverte à tous les vents de la décadence, de la soumission et du laisser aller sous prétexte de renouvellement! Un troupeau d’élus novices sans la moindre expérience politique qui parlent de tout et surtout de rien, propulsés sur le devant de la scène médiatique ces apprentis députés agissent selon un schéma marketing primaire !
La République exemplaire ou terra incognita en sociale- Macronie ne figure pas sur les cartes, inutile de chercher un quelconque signe qui permettrait de l’identifier. Les paroles creuses d’un programme fantome ne suffisent pas on attend des actes. L’assemblée nationale va voir émerger au perchoir un lion modèle de la trahison ordinaire, suffit-il de rugir pour se faire entendre: la trahison pour un plat de lentilles n’épargne personne surtout en politique, trahissez, trahissez il en restera toujours quelquechose au pays de Ganelon.
Des séquences de com poussives d’une affligeante médiocrité viennent ternir le scénario d’un pouvoir mondialisé à la petite semaine! Festival d’un théâtre d’ombres d’un mauvais goût assez téléphoné! La vulgarité du procédé et de la manipulation laissent pantois sur l’intention! L’abus et les gesticulations de superman président inquiétent, le discours reste flou, l’image séduisante de la carte postale de vacances trouble les consciences! Impression de vide sidérant, ôtez-moi d’un doute dans cette agitation qui repose sur quoi?
La République des enfants a déjà existé dans les rêves les plus fous d’un socialisme délirant et débridé, cette découverte de la fontaine de jouvence qui assure l’immortalité et l’éternité de tous les bienfaits de la création de l’homme dans une ruche solaire, sur le papier c’était parfait: jeunesse, beauté, bonté dans le meilleur des mondes des sans Dieu, le paradis sur terre! Le péché d’orgueil des apprentis-sorciers a ruiné cet espoir insensé qui s’est évanoui au prix des plus cruelles déconvenues et de la terreur sanglante du petit père du peuple!
Quel que soit l’habillement idéologique (esthétique masquée, méthode du travestissement) qu’il revête le socialisme de l’homo-sapiens n’est pas synonyme de progrès ( national-socialisme, communisme, fascisme, athéisme des francs-maçons, satanisme des sectes innombrables) le triomphe de la secte conduit au désastre et à la tyrannie sanglante et les cimetières sont remplis d’idéologues de partis criminels responsables de crimes contre l’humanité, la barbarie pathétique de l’homme qui voulut devenir Dieu fait peu de cas de cette petite étincelle qui brille en chacun de nous, qui distingue l’homme de la bête et n’a rien à voir avec l’esthétique du nombril (très en vogue en politique), ni avec la pythie de Delphes et l’Omphalos!
C’est un lieu commun de dire « qui fait l’ange fait la bête » et pourtant… l’homme créateur et batisseur de ses instincts ne se nourrit pas seulement de pain et le vertige du succès réduit à néant toute ambition incontrôlée et maladive, l’illusion se fracasse contre la dure réalité! L’animal tombé en idéologie terrestre ne reste qu’un animal bien misérable, consommateur et destructeur de ses semblables!
La mascarade actuelle des dernières élections présidentielles témoigne d’un malaise profond, un piétinement surnaturel ce refus de voter des électeurs (57% d’abstention et votes blancs) qui ne veulent plus d’un système archaïque, ni d’une représentation d’élus malhonnêtes et corrompus, ce cancer tue la république, Vème à l’agonie! Président mal élu!(voir les chiffres) opposition mal représentée risque de rendre le pays ingouvernable. Pays fracturé, société divisée, on clive, on divise pour se jeter dans une démagogie ahurissante, celle de la collaboration avec l’ennemi, le culte du différent, de l’autre monté au pinacle, la haine et le mépris de la culture du modèle occidental foulé au pieds par la cohorte des bobos qui détruisent l’institution, la mémoire des racines, promoteurs d’une idéologie mortifère, d’une France qui n’existe pas, déni de réalité et haine du national, du patriotisme confondu avec le populisme si décrié!
Nation, Peuple, Patriotisme, Race deviennent des notions condamnables, des insultes intolérables, des mots honteux que l’on n’ose plus utiliser de peur de subir les clameurs de la meute, les cris d’orfraie de la secte des bien-pensants, serions-nous devenus des poulets prêts-à-cuire en batterie, des citoyens esclaves à qui l’on réserve comme ultime ambition le gavage des oies avant l’abattoir halal!
L’esclavage et l’asservissement graduel pour tout potage, régression mentale et oubli, amnésie pire que la mort dans le silence et la peur nous menacent à brève échéance, ce que la barbarie nazie n’a pu réaliser, le 4ème Reich Mondialiste nous le propose si nous le laissons faire!
Que penser de cet hypocrite coup de balai, ni droite, ni gauche qui ne trompe personne, l’arbre pourri de l’institution ne peut proposer que des fruits pourris, sur des branches pourries prélude à bien des malheurs et la confusion des idées en politique n’a jamais été aussi criante à droite comme à gauche!
Explosion du modèle politique traditionnel, des partis vaporisés sont jetés dans les poubelles de l’histoire, incapables de s’opposer pour l’instant au nouveau maître du temps! Faillite du système de la représentation des élus ou constat d’échec et d’incompétence d’une caste déconnectée de la réalité!
Trop de questions gênantes se posent au pékin intransigeant et irrité par l’instabilité institutionnelle: un nombre respectable d’affaires (emplois fictifs, absence d’éthique, abus ou trafic d’influence) en si peu de temps ont privé le gouvernement de Ministres importants (la loi sur la moralisation cela ne s’invente pas) triste couacs ou comédie baroque qui démontrent que rien n’a changé, les politiques restent et les problèmes demeurent!
Le thème de la démocratie citoyenne, la mixité, la société civile, l’ouverture, la transparence fleurit, l’affirmation du risque volontaire pris n’a aucun sens, pari des tricheurs qui vient brouiller la réalité!
Ce n’est pas l’inversion de la courbe du chômage qui arrive, mais l’inversion des valeurs, un cercle vicieux devient un carré démoniaque, celui de notre imbécillité et de notre lâcheté devant le mensonge et le cynisme le plus pervers, ne rêvez plus d’un homme providentiel, réveillez-vous et résistez, car on vous tue à petit feu et on assassine la liberté en toute impunité!
A suivre
Jean-Marie Pieri
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