… qui galvaude la démocratie, désinscrit les libertés naturelles et viole le droit à une vie privée

Le nouveau livre de Daniel Desurvire (existe aussi en format liseuse) :

Histoire d’un Président qui n’aime pas la France
Par Daniel Desurvire
Chapitre 10
II – La nuit du 4 au 5 août 1789 fait place à celle des 4 au 5 août 2021 :
privilèges vs discriminations
A) Le langage populacier de Macron et les échos béotiens de ses idiots utiles
Les messages reproduits ci-dessous relèvent du cru d’un chef d’État et de sa cohorte de francs-tireurs, tous prêt à vendre leur pays pour instaurer un système autoritaire, où présideraient le profit et le monopole des consortiums transnationaux. À travers les propos infâmants et mensongers présentés plus bas, d’aucuns pourraient penser qu’il s’agit de slogans proférés dans une république bananière, d’un mauvais vaudeville, voire d’un gourou exalté qui prêcherait devant ses adeptes subjugués. Cette posture exécrable, nourrie de termes vipérins et comminatoires, rappellerait le comportement d’un satrape halluciné, de sinistre mémoire, qui haranguerait les foules en expliquant que la répression qu’il exerce à l’égard de tous, par la discrimination sanitaire, les privations de liberté, les irrégularités aux droits de circuler et les châtiments pour expier les délits d’opinion, ne sont légiférées et réglementées que pour le bien des citoyens !
Au-delà de la censure du droit d’expression, le contrôle de la presse, les amendes de 5ème classe et la menace de peines de prison, il faut y voir également une volonté farouche d’installer un régime régalien sans limite de prérogatives. Cette politique se moque de la séparation des pouvoirs en procédant par des états d’urgence itératifs en marge de la Constitution, à l’appui de l’abdication du Conseil constitutionnel aux ordres. La démocratie, sous le régime présidentiel d’Emmanuel Macron, est aperçue comme le dernier bastion des libertés à abattre. Le peuple français est menacé et contraint jusqu’à l’humiliation pour être domestiqué, asservi et obligé à tout moment de réclamer une autorisation pour circuler entre deux couvre-feux, à l’instar du passe-sanitaire pour vivre, de consommer, de pratiquer un sport et de se cultiver.
Dans cette escalade au pouvoir absolu, les citoyens, sous la loi répressive n° 2021-1040 du 5 août 2021, devront fournir des informations confidentielles sur leur état de santé, leurs vaccinations à jour etc., pour faire établir par leur employeur un passeport les autorisant à travailler. Cet ausweis*, sournoisement baptisé de prévention ou d’orientation, permettra aux DRH de discriminer les candidats à un poste, selon qu’ils répondront à un test et/ou un statut vaccinal, voire de servir de prétexte pour d’autres motifs. Gageons que Pôle emploi, un gendarme de l’État y veillera ! Mêmes les soins médicaux seront assujettis aux conditions optées par des établissements de santé. Le législateur a choisi de laisser libre cours, par de futurs décrets d’application ou d’extension, aux corps administratifs des hôpitaux et cliniques, d’imposer le carnet vaccinal et/ou le test pour accepter de prendre en charge les assurés sociaux, quitte à rompre avec le serment d’Hippocrate et de spolier les assurés de leur droit de cotisant. Certes, le ministre de la Santé, Olivier Véran s’est tout de suite dédouané ce risque, en prétendant que : « personne ne sera privé de soins en fonction du passe-sanitaire […]. Jamais nous n’arrêterons de soigner qui que ce soit ». Rappelons la déclaration solennelle du Président Macron lors de son allocution télévisée du 24 novembre 2020 : « Je veux aussi être clair, je ne rendrai pas la vaccination obligatoire », alors même que le passe-sanitaire fut rendu obligatoire pour des catégories de salariés, mais une sanction obligée pour les autres actifs à peine de perdre leur emploi, et bientôt pour les enfants nonobstant des réserves faussement dubitatives de l’entourage du chef d’État.
Mythomanie, affabulation, artifices, hypocrisie et mauvaise foi, voilà de quoi est cousu le langage de l’Élysée, du jeune parvenu Gabriel Atal porte-parole du Gouvernement, et d’Olivier Véran à la Santé. En août 2021, il n’est pas encore question de rendre la vaccination anti-Covid obligatoire dans les écoles, collèges et lycées, autrement dit des enseignants et des élèves. Mais tout laisse à penser que déjà, la seule annonce de cette réticence présage des intentions contraires de l’Exécutif qui se retranchera derrière le prétexte communautaire pour faire volte-face une fois encore. Mais au grand jamais, il est déclaré en public que la Covid ne se développe quasiment plus dans les organismes, et qu’une partie infinitésimale de gens déclarés positif en éprouverons que des symptômes bénins sans complication, moins qu’avec les vaccins !
Il suffira de tester positif quelques élèves d’un établissement scolaire, après avoir invité la presse à grand renfort de personnalités serviles, alors qu’il est notoire que les enfants ne contractent aucune forme grave de la maladie, pour que le régime obligatoire de la vaccination soit rendu incontournable. Reste qu’au nombre incommensurable de mensonges proférés, de promesses jamais tenues et autres mystifications de ces plénipotentiaires, parmi lesquels des idiots utiles arrimés à la bande à Macron, comment serait-il possible de croire à une once de vrai dans ces fariboles, cafouillages et contradictions qui font pléthore ?
Rien ne sera épargné aux Français, dont les vexations infligées, comme à devoir présenter à tout endroit un permis d’exister* dans la vie active, les foires et séminaires, les loisirs, la culture et le sport. Aujourd’hui, le Président Macron affirme ne pas exiger le passe-sanitaire aux élèves et aux étudiants, alors qu’il avait menti lorsqu’il assurait ne pas vouloir imposer erga omnes le vaccin et le passeport vaccinal. Étrangement, le vaccin anti-Covid est déjà réglementé à partir de 12 ans et sous contrôle de la HAS (art. 1er, § i de la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021). Pour faire oublier ses mensonges successifs, ce hâbleur invoque à chaque fois l’urgence de circonstances graves, qu’il invente au fil des variants qui ne sont que des restes inoffensifs d’un virus. Aucune statistique, issue d’un institut privé et indépendant, n’est sollicité par l’Exécutif, ce dernier jetant en pâture aux citoyens des chiffres et des courbes qu’il s’invente au gré de ses fantaisies, pour effrayer le public et crier au loup !
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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