Par Claude Picard

Pour aller vers une France déconstruite tout aux ordres de l’Union européenne.

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Les inconséquents

À l’origine, avec Macron comme chef de file, ils n’étaient que quelques jeunes ambitieux hors-sol et un ramassis de traîtres, anciens socialistes ou anciens « républicains » sans grandes convictions idéologiques mais avides de pouvoir, qui ont cru qu’en fondant le mouvement appelé « En marche », ils pourraient piétiner l’ancien monde politique. Pour aller vers une France déconstruite tout aux ordres de l’Union européenne. Car, très déterminé, ce nouveau parti politique était européiste,et il n’avait qu’un objectif : accélérer l’extinction de la souveraineté populaire en passant au-dessus des corps intermédiaires, piliers de notre démocratie. Avec l’aide éhontée d’une gigantesque manipulation médiatique – il paraît même que le cabinet McKinsey aurait été aux manettes et en affrétant, également, des militants – ce nouveau conglomérat de « marcheurs » réussit à prendre le pouvoir et, aussitôt, il gouverna de manière autocratique. Suite logique, cela provoqua la première manifestation de résistance d’un peuple indigné : la révolte des Gilets jaunes. Aujourd’hui, nous en sommes aux concerts de casseroles, qui accueillent tous les déplacements des membres du gouvernement et du chef de l’État, lui-même. Des « casseroles«  que quelques-uns traînent derrière eux… 

Rebaptisé « Renaissance », probablement pour extorquer plus aisément les voix du peuple afin de faire réélire son chef suprême, Emmanuel Macron, qui, à cette occasion, osa utiliser le slogan frauduleux de : « Moi ou le chaos », ce mouvement n’a cessé de démontrer son inéquation avec les Français. Les prenant toujours à rebrousse-poil, en les brusquant et en les méprisant. Et ce n’est pas l’arrogance maladive de son chef qui a arrangé les choses, d’autant que Macron a un problème avec la démocratie : il n’a toujours pas compris qu’en France, c’est le peuple qui est souverain. Que le président soit élu par le peuple ne lui donne pas tous les droits ni tous les pouvoirs, surtout quand il n’a plus de majorité à l’Assemblée nationale. Et effectivement, bien que réélu, Macron n’a pas obtenu l’assentiment du peuple aux élections législatives qui suivirent. Donc, les députés macronistes n’étant plus en position de force, pour faire passer leur idéologie mortifère, ils ne peuvent plus voter les lois à leur convenance. Sauf à utiliser les fameux 49.3 et 47,1 ou à se référer au Conseil constitutionnel, dernier chaînon officiellement démocratique. Vous avez dit démocratique ?

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Depuis sa réélection, Macron est en mauvaise posture : lui qui voulait mettre la France en marche, il l’a mise en panne. Et à feu et à sang ! Il voulait en finir avec le monde ancien, mais il n’a pas su bâtir son nouveau monde. L’échec est total ! Pourtant, il continue à croire en sa bonne étoile et à s’accrocher au pouvoir en gesticulant de manière ridicule et, « en même temps », de façon pitoyable. Il n’est plus que la caricature de lui-même. Et tout ça pour aller vers quoi ? Pour devenir le grand organisateur du chaos et de la déconstruction de la France ? Cela semble être son éternelle mission ! Avant de partir bientôt ? Ou faudra-t-il le supporter encore quatre ans ? Néanmoins, il est vrai que Macron, malgré son manque d’incarnation présidentielle, est un personnage qui sait parler, peut-être trop et trop souvent pour ne rien dire. Mais sait-il écouter ? Visiblement, non ! Et c’est là où le bât blesse, car, pour ne rien arranger, c’est tout son entourage et la Macronie tout entière qui se comporte de même. Et pas un pour relever l’autre ! Cela sera-t-il tenable sur le long terme ? Les Français vont-ils supporter encore longtemps cette incurie gouvernementale ?

La Macronie incarne l’inconséquence absolue dans tous les domaines qu’elle veut contrôler. C’est-à-dire à peu près tout. Principalement ce qui concerne le quotidien des Français, mais aussi en passant par les principales missions régaliennes de l’État où l’impuissance d’action a atteint son paroxysme. Depuis, indubitablement, tout va à vau-l’eau. En faisant n’importe quoi, n’importe comment, et sans réfléchir, les ministres et tous leurs sous-fifres nous plongent dans un abîme de perplexité. Même à l’international, la France est complètement larguée. Dorénavant classée septième puissance économique mondiale, après avoir été encore la deuxième dans les années soixante sous la présidence de Charles de Gaulle, la France a aujourd’hui la mine triste. D’autant que l’intérêt général et national, ayant été mis en berne au profit de l’intérêt particulier de quelques minorités agissantes, c’est toute la société française qui se noie dans un climat délétère. 

Après ça, quid du redressement de la France ? 

Claude Picard

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