Comme un bateau qui prend l’eau de toutes parts, la Macronie dérive au gré du vent et des sondages. N’ayant plus de boussole, elle s’accroche à ce qu’elle peut…
Par Claude Picard
Le moussaillon du « Titanic«
Comme un bateau qui prend l’eau de toutes parts, la Macronie dérive au gré du vent et des sondages. N’ayant plus de boussole, elle s’accroche à ce qu’elle peut, mais ce n’est pas en donnant la direction du gouvernail à un moussaillon que le bâtiment va se rétablir. Trop tard ! Même si le moussaillon a compris d’où venait le vent et qu’il exécute un virage salutaire à droite pour éviter le récif « RN« , il ne pourra pas empêcher l’écueil de sa politique. Car la négation de la réalité, que la Macronie a trop souvent pratiquée dans tous les domaines, a été tellement prégnante que l’immobilisme est devenu une pratique inévitable. Et cela a marqué les esprits à tout jamais. Plus personne ne gobe les incantations de Macron, à part quelques courtisans intéressés et quelques candides. Il se retrouve seul et ne pouvant plus avancer, il ne peut faire que du surplace ! Et cela va fatalement rejaillir sur son moussaillon préféré.
Pourtant, ce moussaillon, nommé Premier ministre, malgré son jeune âge, n’est pas un perdreau de l’année, il a de l’expérience : militant socialiste, il est au cabinet de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, de 2012 à 2017 et conseiller municipal de Vanves. Il rejoint Macron en 2016, devient son porte-parole et rentre au bureau exécutif du Parti « En marche« . Député des Hauts-de-Seine en 2017, secrétaire d’État en 2018, ministre délégué en 2022 et ministre de l’Éducation nationale en 2023, Premier ministre en 2024… Un sans-faute ? Il semble surtout qu’il n’a jamais eu le temps de faire ses preuves. Partout, il n’a fait que passer. Vite ! Néanmoins, la presse aux ordres l’encense autant qu’elle peut en mettant en avant sa jeunesse, devenue l’argument principal, pour le valoriser. Parce que sur ses différentes aptitudes, cette presse n’a rien d’autre à rapporter ?
Quoi qu’il en soit, même en prenant la barre du « Titanic« , le moussaillon risque de se faire carboniser très vite. En utilisant, lui aussi, l’hyper-communication et le même enfumage toujours déployés par le camp présidentiel et son capitaine en chef, il a peu de chances d’apparaître original et de se faire entendre. Étant un pur produit de cette Macronie malentendante des aspirations populaires, il ne pourra pas redresser la situation. D’autant que les enjeux sont trop innombrables et trop colossaux pour un moussaillon. Et surtout, parce que les Français ne veulent plus de bla-bla et qu’ils veulent des actes. L’enfumage, ils en ont soupé. C’est pourtant la même soupe, n’en doutons pas, que le nouveau gouvernement va leur servir. Jusqu’à l’indigestion !
La Macronie est, comme le « Titanic » dans son histoire, destinée à sombrer. Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que son capitaine est un vrai pervers narcissique, plus préoccupé par son image personnelle que par sa fonction de président. Mais a-t-il, un seul jour, compris sa mission ? Non ! Car il n’est que le représentant servile du mondialisme financier ; pour un ancien banquier d’affaires, cela semble logique. Ensuite, quand on dit que « la culture française n’existe pas« , « il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot« , « La France n’est pas un pays réformable, car les Français détestent les réformes« , et à propos des non-vaccinés,« J’ai très envie de les emmerder. Et on va continuer à le faire jusqu’au bout », cela veut dire que l’on n’aime pas la France et les Français. Et pour un président de la République française, ne pas aimer la France, ça la fout mal.
L’épisode du capitaine Macron, et qu’importe son moussaillon, doit prendre fin, et le plus vite sera le mieux. Cet homme a détruit la France, ses valeurs et sa grandeur, il a fait du mal aux Français, il n’est plus digne de continuer à exercer sa fonction. De toute façon, avec sa majorité relative à l’Assemblée nationale, il n’est plus en capacité de proposer une avancée politique crédible. Quoi qu’il fasse, cela sera mal perçu et tout se retournera contre lui. Il sera toujours en porte-à-faux ! Et le moussaillon aussi !
Les impôts, on ne voudrait pas en payer et pourtant, ils sont nécessaires. Car comment fonctionneraient les services de l’État et des collectivités, si les citoyens ne contribuaient pas au coût de ces ministères ?
Mais s’il est normal de payer des impôts, on souhaite que ceux-ci soient mieux employés et plus équitables. Surtout, on ne veut pas payer pour nourrir tous ceux qui sèment ou qui entretiennent le chaos et qui nous amènent vers une dissolution de la France. Et on ne voudrait plus maintenir les privilèges inconsidérés et exorbitants dont bénéficient encore quelques anciens serviteurs de la France. Si l’on agrège l’ensemble des dépenses des onze Premiers ministres « retraités » cela nous a coûté 1 055 526 € en 2022, dont 918 133 € de dépenses de personnel et 137 393 € de dépenses automobiles… Ainsi, Élisabeth Borne, notre ancienne Première ministre, peut exiger de bénéficier, à vie, d’un véhicule de fonction avec chauffeur – avec prise en charge par l’État des frais afférents -, et d’un secrétaire particulier, mais seulement pendant dix ans… Notre pays est beaucoup trop généreux envers tous ceux-là et nombreux autres. Qui ne méritent aucunement de telles faveurs. Trop coûteuses ! Sans parler des cabinets fantômes ou de McKinsey, très prisés par Macron et qui nous ont coûté des fortunes. Les Français veulent bien payer, mais ils ne sont pas des contributeurs compulsifs !
Claude Picard
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