Le grand écart


Temps de lecture = 4 minutes

Tout à la fois, inquisiteurs de la pensée et petits commissaires du peuple, les gauchistes et une partie de la gauche traditionnelle, à quelques exceptions près, font en permanence le grand écart entre leur idéologie et leurs actes.


Tout à la fois, inquisiteurs de la pensée et petits commissaires du peuple, les gauchistes et une partie de la gauche traditionnelle, à quelques exceptions près, font en permanence le grand écart entre leur idéologie et leurs actes. Première incartade : leur allégeance à la police de la pensée, sous toutes ses formes. Les interdits pleuvent sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Et sur les autres aussi ! Toute contestation de la part de quiconque est impossible. Parce qu’ils détestent la contradiction et qu’ils croient toujours avoir raison sur tout. Mais les questions sociétales et environnementales restent leurs sujets favoris. Et particulièrement, leurs délires LGBT et autres dérives, multiples et variés, qui doivent être concédées sans discussion possible. Tyranniques, ils font régner, partout où ils sont en nombre, une atmosphère délétère et nauséabonde. Même quand ils sont minoritaires ! Là, ils deviennent rébarbatifs. 

Deuxième incartade : créés pour être au service des plus humbles, tous les partis de gauche ont abandonné depuis déjà longtemps les classes populaires. Dorénavant, ils se consacrent aux immigrés, maghrébins de préférence, qu’ils considèrent comme les nouveaux prolétaires. Ces derniers étant majoritairement de confession musulmane, nos gauchistes patentés, appelés désormais islamo-gauchistes, font, par ricochet, la courte échelle aux islamistes. Car il ne faut pas se leurrer, la communauté musulmane est abondamment gangrenée par l’idéologie des Frères musulmans, branche radicale de l’islam. Cet engouement de la gauche pour la population venue du Maghreb est avant tout motivé par le fort pourcentage électoral qu’elle représente : 60 % votent pour la gauche, en général, et pour l’extrême gauche, en particulier… En jouant avec le feu, nos islamo-gauchistes risquent de se brûler les ailes ; en Iran, quand le Parti communiste iranien avait soutenu l’accession de la République islamique, tous ses dirigeants avaient été massacrés… En France, à cause de leur islamo-gauchisme, les gauchistes sont contraints à des positionnements pas très glorieux. De plus, ils nous amènent tout droit à un affrontement difficilement évitable. Curieux paradoxe de gens qui ne partagent rien en commun. Qui se sert de qui ? 

Troisième incartade : n’étant plus à une perfidie près, les gauchistes peuvent voter pour la droite, le centre ou pour la Macronie, qu’ils disent combattre et qu’ils vilipendent à longueur d’année, quand leurs petits avantages personnels sont en jeu. L’intérêt de la France et des Français, ils s’assoient dessus ! Ils n’ont pas inventé le plafond de verre qui empêche le Rassemblement national d’arriver au pouvoir, mais ils savent s’en servir. Même (ou surtout ?) quand cela permet de faire élire un fiché S ou un ancien dealer. Sans foi ni loi, les gauchistes ne rêvent que de grand soir et de révolution permanente. Au détriment de la démocratie parlementaire. Qui ne les intéresse pas. Quand tous ces faux-culs de la « Sainte-Alliance » contre le fascisme nous rejouent leur partition, on se pince : de quel fascisme parlons-nous, celui de droite ou celui de gauche ? Car, contrairement aux idées reçues, le fascisme aujourd’hui est représenté par ceux-là mêmes qui crient au fascisme matin, midi et soir, et qui cochent toutes les cases de l’anti-parlementarisme et du refus de l’esprit critique et de la liberté d’expression venant de leurs opposants. De plus, ils pratiquent le terrorisme intellectuel en développant une novlangue qui appauvrit le vocabulaire pour restreindre le raisonnement. Le Larousse, lui, précise sa définition du fasciste : « celui qui impose une autorité arbitraire, dictatoriale et violente à son entourage »… Comme la finasserie gauchiste ! 

Les fachos d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier ; ils s’identifient indiscutablement à gauche de l’échiquier politique. La confusion des genres n’est plus possible. Faire encore croire que le RN est un parti fasciste est une imposture. Et faire croire que LFI est un mouvement politique composé de Bisounours est une arnaque absolue.
Un peu de discernement ne ferait pas de mal à une classe politique qui ne sait plus à quel saint se vouer pour garder ses prébendes et qui, de ce fait, n’hésite pas à enfoncer la France dans un bourbier.

Claude Picard


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3 réponses à « Le grand écart »

  1. Avatar de Jean-Luc Saviem
    Jean-Luc Saviem

    Les classes populaires n’existent plus puisque la gauche a bradé tous nos fleurons qui les faisaient travailler mais il ne faut pas le dire sinon on va me taxer de soutenir l’extrême droite. Je l’écris quand même…

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  2. Avatar de Maxime Langlois
    Maxime Langlois

    La gauche français e est sectaire, n’aime pas son pays et veut plus d’étrangers, cela aurait du suffire pour l’écarter du pouvoir mais c’est le contraire qui se produit, puisque la gauche représente au moins 60 % et plus des électeurs depuis 2012 ! C’est que la FRance est devenue un pays de c…

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  3. Avatar de Denis Bardin
    Denis Bardin

    Je partage votre analyse :

    « Les fachos d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier ; ils s’identifient indiscutablement à gauche de l’échiquier politique. »

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