Par Daniel Desurvire

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Alerte! Le Président est-il fou ? 

4°) Les conséquences tragiques de la énième guéguerre de Macron

Dans une information du 7 avril 2022, signée « Maury » un scoop révélateur des errances mentales de Macron fut titré : « Une évacuation par hélicoptère manquée ». Pour résumer cette information, dont le sujet sensible relève possiblement du secret militaire, il en retourne qu’un tel renseignement aurait pu faire la « une » d’un quotidien, et cette d’un journal télévisé du soir. Mais en France, l’information n’est plus libre, et la presse est sous contrôle de l’Exécutif qui pratique le berlusconisme fiscal pour verrouiller tout ce qui lui déplait. Un tel obstacle à la liberté de la presse a de quoi décourager les reporters d’investigation de couvrir un tel événement, car il est susceptible de déboulonner un chef d’État rattrapé par la maladie du pouvoir, jusqu’à se servir de la guerre pour s’y maintenir ! Peut-être cette initiative vient-elle au secours du Général Éric Vidaud limogé pour des motifs fabriqués. Ce témoignage vient également conforter le constat de son homologue, chef d’état-major des Armées, le général Thierry Burkhard qui a vu juste.

Voici en suivant la part essentielle du contenu de ce message confidentiel, annoté de quelques réflexions pour sa remise en mémoire :

« Le 29 mars 2022, Macron a demandé par téléphone à Poutine la création de toute urgence d’un couloir d’évacuation pour raisons humanitaires, avec l’appui de la Grèce et de la Turquie. Comme l’exprima Pierre Jovanovic, l’un des commentateurs bien informés de ces événements : « Pour que Macron collabore avec les services de son ennemi juré du président turc Recep Tayyip Erdoğan, c’est que, forcément, il y a anguille sous roche ». Selon l’Élysée, les Ukrainiens appuyèrent la demande, et pour cause : un hélicoptère avait réussi à déjouer la surveillance russe et permis d’extraire deux hauts gradés du bataillon néonazi Azov de Marioupol. Cette initiative créa une nouvelle occasion pour alimenter le conflit. Comme Vladimir Poutine opposa une fin de non-recevoir à Macron, les Ukrainiens montèrent une seconde opération avec 4 hélicoptères qui se posèrent à Marioupol le 31 mars 2022.

Or, sur cette escadrille d’hélicoptères, 2 seulement réussirent à repartir avec d’autres officiers du bataillon néonazi ukrainien à leur bord. Les deux autres furent abattus. L’un s’est abîmé en mer. Et c’est dans les décombres du second qui s’est écrasé au sol, que les Russes auraient fait une découverte révélatrice de la plus haute importance, puisqu’elle revêtait la signature virtuelle d’une déclaration d’entrée en guerre d’au moins trois pays intervenants, dont la France, membres de l’Otan. L’hélicoptère pulvérisé dans un lieu-dit nommé Ribatskoïe, avait 17 passagers à bord, dont seulement 2 survivants. Toujours selon Pierre Jovanovic : « Ironie de l’histoire, l’hélicoptère a été abattu par un tube sol-air fourni par les Américains, et capturé par les Russes auprès d’un soldat ukrainien tué durant l’écrasement ».

Pour la petite histoire, rappelons que l’armée russe entra en Ukraine avec relativement peu d’équipement lourd au sol au début de son incursion, le 24 février 2022. Les objectifs de Poutine furent limités, et les soldats russes utilisèrent souvent le matériel des séparatistes russophones d’Ukraine, car de facture slave, mais parfois aussi d’équipements militaires occidentaux capturés aux Euromaïdan de Volodymyr Zelensky, qui n’avaient pas la formation nécessaire pour s’en servir ; l’occasion fait le larron ! Il en fut ainsi avec un convoi par chemin de fer depuis la France, chargé d’armements et d’un matériel d’assaut à destination de Kiev, char et lance-missiles français, ou prélevés sur les stocks de l’armée nationale. Le tout fut capturé par l’armée russe qui, opportunément, réquisitionna le chargement pour son compte.

Outre l’hélicoptère englouti, dans ce qui resta de l’un d’eux au lieu de son écrasement terrestre, les Russes identifièrent le cadavre de l’un des chefs d’Azov, le commandant Palamar (dit « Kalina »), deux autres officiers de cette brigade néonazie, ainsi que trois dépouilles présentées comme deux instructeurs français de la DGSE ainsi qu’un gradé américain, le général des Marines Roger Cloutier. Bien entendu, jamais le grand public n’entendit de confirmation, ni même de dénégation officielle. Ce fut un coup terrible pour le petit caporal Macron, entre autres, car dans cette belligérance asymétrique, il faut y reconnaître une guerre par procuration, aussi félonne que criminelle. Alors oui, le va-t-en-guerre Macron, aura remis sur la table son délire de guéguerre, déjà exprimé en mars 2020 pour ficeler sa stratégie de prise de pouvoir absolu et sans partage, au motif dissimulé d’un frankenvirus mis au point par des laboratoires de recherche jamais révélés au grand publique, en déclamant moult fois avec une solennité pathétique : « Nous sommes en guerre », quoique perdue !

Officiers américains et français furent évacués dans le même hélicoptère que des officiers du bataillon Azov ! « Précisons qu’on sait que l’un des survivants parle russe sans accent, ce qui ne laisse qu’un seul Français éventuellement survivant de l’appareil ». La France aurait donc pris la décision d’envoyer des instructeurs pour aider le bataillon Azov ! Voilà qui éclaire singulièrement cet entretien des premiers jours de la guerre au cours duquel Macron avait essayé d’expliquer à Vladimir Poutine, qu’il n’y avait pas de « nazis » en Ukraine ! Pierre Jovanovic dit avoir eu une confirmation de toute l’histoire. Il y a donc une forte possibilité que deux officiers du renseignement français aient été pris dans le crash d’un hélicoptère le 31 mars dernier. C’est-à-dire que la France est totalement exposée vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui peut considérer – rien ne lui donnerait tort – que nous sommes entrés en guerre contre son pays.

Ce constat valait aussi pour le démocrate Joe Biden, pour lequel la perte du Lieutenant général Roger Cloutier, commandant des opérations terrestres de l’Otan basé en Turquie, serait non seulement un coup terrible mais une exposition totale de leur double jeu dans la crise ukrainienne (Capturé à Marioupol puis abattu durant sa fuite en hélicoptère en avril 2022). Depuis sa disparition présumée, les observateurs eurent droit aux habituels factcheckers qui se contentent de répéter en boucle, à défaut d’argument contradictoire : « ce n’est pas vrai, c’est du complotisme » et invoquent des posts sur Linkedin pour tenter de prouver qu’il n’est ni prisonnier ni mort. Un dernier point : après vérification, contrairement à ce que suppose Pierre Jovanovic, le départ du Général Vidaud, de la Direction du Renseignement Militaire, n’est pas lié à l’affaire de Marioupol. Il s’agirait plutôt d’un différend avec le Chef d’état-Major des Armées, le Général Thierry Burkhard.

Sur les plans géopolitique et géostratégique, la réputation de la France sous la gouvernance de Macron est particulièrement entachée par ces épisodes, qui seraient croustillants s’ils n’étaient déplorables. Mais l’état-major ne fait pas dans la nuance en expliquant que la DRM (Direction du Renseignement Militaire) aurait procuré de mauvaises informations au Gouvernement qui aurait alors autorisé, sur des bases erronées, l’envoi d’agents de la DGSE à Marioupol. Dans cette conjuration de complices de cour d’école, entre désordre et atermoiements, se dédouaner en criant « Ce n’est pas moi, c’est l’autre », revient à se défausser sur les maillons les plus faibles dans la hiérarchie des cabalistes ! Au fond, ce qui caractérise l’actuelle politique française et occidentale vis-à-vis de la Russie, c’est un haut degré de duplicité ».

A SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

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Sommaire :

1°) l’idiosyncrasie hallucinante d’un chef d’État

2°) Piqure de rappel : le covid et ses vaccins ad hoc

3°) Des ententes criminelles, entre complicités et mobiles, qui devraient justifier la saisie du TPI

4°) Les conséquences tragiques de la énième guéguerre de Macron

5°) Des indicateurs sur les comportements de Macron à faire froid dans le dos

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