Le fanatisme est la pire expression obsessionnelle d’une doctrine ou d’une croyance, qui peut aller jusqu’à la folie, incontrôlable et meurtrière.
Islam : guerre ou paix ?
Par Claude Picard
Le fanatisme est la pire expression obsessionnelle d’une doctrine ou d’une croyance, qui peut aller jusqu’à la folie, incontrôlable et meurtrière.
L’histoire nous a appris que l’exaltation des idées et l’échauffement des esprits coïncident, toujours, avec des périodes troubles de vacance ou d’affaiblissement des pouvoirs.
Dans un pays où tout est bien tenu et encadré, où tous les rouages de l’État fonctionnent parfaitement, nul besoin d’exacerber son opposition : la démocratie s’exprime calmement. Les débats, mêmes vifs, se déroulent sans débordements, dans la sérénité, le respect des opinions et des personnes.
Encore faut-il avoir les idées claires et savoir de quoi l’on parle : on ne pourra jamais empêcher les imbéciles et les ignorants de s’énerver de leur crétinerie.
La période de crise, que notre pays connaît aujourd’hui, semble propice à l’émergence de nouveaux fanatiques, issus du culte musulman. Confortés par un laxisme ambiant, les radicaux de l’islam en profitent pour passer en force et imposent leur mode de vie, leurs préceptes, à tous les citoyens, mêmes athées ou simplement laïcs.
Que ces intégristes veuillent en rajouter une couche avec des attentats terroristes (230 morts depuis 2015) n’est pas une mince affaire dans un pays où les guerres de Religion ont laissé des traces. L’intolérance religieuse, islamiste ou pas, merci ! La France a déjà donné : du seizième siècle, en passant par les massacres de la Saint-Barthélemy, les dragonnades au dix-septième siècle et la répression de la révolte des Camisards au dix-huitième siècle, pour ne citer que les événements les plus marquants, cela fait beaucoup de morts pour infliger sa religion.
D’autant, que la spiritualité, n’est pas qu’une affaire de foi ; les arts et la philosophie sont, également, des sources d’élévation spirituelle.
Qui permet à l’homme de rester humain, de le rendre plus intelligent.
Les religions ne sont pas nécessairement les plus utiles au développement intellectuel d’une société.
Quelquefois, elles maintiennent des populations entières dans l’obscurantisme le plus sournois. Comme l’islam politique qui s’est imposé dans certains pays et qui veut faire croire qu’il n’y a point de salut sans appliquer la charia à la terre entière. Ce totalitarisme va à l’encontre de toutes les logiques démocratiques ; aujourd’hui, prosélyte, en expansion dans notre pays, il nous oblige à réaffirmer nos principes laïques. Inventés pour maintenir la paix civile, souvent décriés par des catholiques intégristes, ces principes nous ont permis, depuis plus d’un siècle, de vivre libre, de croire ou de ne pas croire, sans nous faire la guerre. Et ils ne nous empêchent pas de nous rappeler nos racines chrétiennes et notre culture gréco-latine, d’où découlent toutes nos lois, y compris, la laïcité !
Pour préserver nos spécificités culturelles et notre mode de vie, il faudra bien, un jour ou l’autre, étendre la loi de 2004 qui interdit tous les signes ostensibles religieux à l’école, à tout l’espace public.
Pour contrer l’offensive des femmes voilées, en burqa ou en burkini et pour bien signifier à ces provocatrices, étendards de l’islam radical, que leurs tenues sont incompatibles avec nos principes de liberté et des droits de la femme.
Nous ne sommes plus au Moyen Âge où la religion pouvait enfermer la femme dans un bout de tissu ; de nos jours, une musulmane peut rester pratiquante sans s’affubler d’une tenue vestimentaire qui la stigmatise. Et qui choque les convictions des uns, et qui pollue le paysage des autres.
Toutes les religions ne sont pas arrogantes et revendicatrices. La plupart, en France, savent se faire discrètes dans la sphère publique. Elles se soumettent aux lois de la République.
À l’islam de faire de même. Sans quoi, en voulant rester obstinément visible, cette religion risque d’apparaître comme une tumeur qu’il faudra extraire. Définitivement !
Claude PICARD
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Dessin de couverture par Lacai
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