La laïcité est vraiment en danger : mais les Français ne semblent pas s’en rendre compte. La réalité va les rattraper.
L’inexorable processus de désintégration des standards laïcs se poursuit au XXIe siècle
Et la laïcité ? Bordel !!!
Par Daniel Desurvire
Chapitre 27
De l’autre côté d’Eurotunnel, l’Angleterre peine à mettre en place un système de reconnaissance obligatoire pour cette immigration bien mal perçue par les sujets de Sa Majesté, à l’instar de la non-obligation de détenir une pièce d’identité sur le territoire de la Couronne. Avec le concours du traité-passoire de Schengen, à croire que tout est organisé pour faciliter l’immigration clandestine ! Rappelons qu’il s’agit ici du motif majeur qui présida à la rupture de l’UK avec l’UE, mais un brexit que Bruxelles s’est empressé de dissocier de sa réalité première pour éviter la désintégration de l’Union, dont une douzaine de ses membres aurait bien voulu emboîter le pas !
Pour illustrer cette réflexion, la mairie de Paris appella à secourir les immigrants illégaux, notamment avec l’afflux de centaines de milliers de clandestins qui congestionne l’entrée de l’eurotunnel. Tout commença par la déclaration irresponsable de Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris, lequel sur RTL demanda : « La réquisition de bâtiments vides pour la vague migratoire subsaharienne qui va s’intensifier dans les mois à venir ». Cette mesure rendue publique, donc bien accueillie par les passeurs et les esclavagistes africains, revient à encourager l’immigration illégale, ce qui a soulevé de vives protestations, dont Nadine Morano qui formula une réponse sans ambages :
« Paris envahie : la prévision hallucinante de Bruno Julliard, 1er adjoint au maire Anne Hidalgo […]. Plutôt que de tarir l’immigration, les socialistes envoient un signal qui va créer un appel d’air considérable à l’immigration illégale avec l’espoir d’un potentiel logement. Un travail aussi ? Une assurance sociale, la CMU, la CMU-S l’ACS (ou l’AME cumulée à bien d’autres subventions) ? Payés par ceux qui travaillent ? Paris devient sale, Paris avec ses rues touristiques envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’image de la France. » (Source : Valeurs actuelles, info@news, le 6 août 2015).
Puisque le droit commun ne s’applique plus aux immigrés en situation irrégulière, il n’y a aucune raison pour que cette hémorragie soit jugulée, sachant que des centaines de millions d’autres candidats potentiels à l’exile attendent aux portes de l’Europe depuis l’Afrique au Proche-Orient et qu’il sera encore plus difficile de trouver une solution à ce désastre, autant pour les migrants que pour les autochtones européens, dès lors que leur nombre se multipliera de façon exponentielle. Puisque ces réfugiés sont tous quasiment musulmans et que c’est précisément l’Islam qu’ils portent en eux qui explique la raison de leur migration vers les pays plus riches du Nord, il est prévisible qu’ils draineront également, avec leur descendance à leur tour, les mêmes conséquences désastreuses de leur culte sur les territoires où ils trouvent refuge ; rapprochement familial oblige !
Or, c’est déjà un fait avec la délinquance urbaine des jeunes, un constat qui débouche vers une conclusion qui s’impose avec les émeutiers en keffieh, voir revêtus d’une dishdasha à la Oussama Ben Laden pour signer les actes de terrorisme. Cette Europe, avec sa générosité, son altruisme et son égalitarisme est la cible d’un culte guerroyant, lequel vomit la civilisation qui l’a vu naître en Orient, aux portes des rois catholiques. La revanche tardive sur les Croisés, dans l’obsolescence d’une histoire qui n’est plus la nôtre, est celle d’une secte qui croise un nouvel ordre chthonien ; continuum dantesque ou pandémonium euclidien.
À suivre
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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