III – L’après deux guerres : Une défaite sur tous les fronts (§ I et II) suivie d’une débâcle de la France
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Comment un régime présidentiel peut glisser en dictature
Par Daniel Desurvire
III – L’après deux guerres : Une défaite sur tous les fronts (§ I et II) suivie d’une débâcle de la France
Revenant vers les dépenses exorbitantes, entre les commissions, les conseils et les investigations inquisitoriales de l’État-Macron, lequel transvase les fonds publics vers des intérêts privés, rappelons qu’il y a aussi conflit d’intérêts entre la campagne de vaccination orchestrée par le couple Macron/Véran qui traita en sous-main avec le fils de Laurent Fabius : Victor Fabius, Directeur associé du pôle de cette activité ad hoc de la multinationale US McKinsey & Company (Source : Gonzalo Fuentez/Reuters pour CheckNews). Soulignons à ce propos que Laurent Fabius est le président du Conseil constitutionnel, donc en situation de conflit d’intérêts. Or, ce fut précisément cette Cour des sages qui sanctifia, par sa décision n° 2021-824 DC, la loi scélérate n° 2021-2040 du 5 août 2021, car anticonstitutionnelle puisque contrevenant à la plupart des textes fondamentaux du droit positif français et des traités internationaux (Voir « L’antipatriotisme d’un chef d’État », p. 191 à 196, Édition de l’Observatoire du Mensonge*).
Mais comment exiger de cette illustre institution, issue de la Constitution du 4 octobre 1958, un minimum de probité et d’impartialité dès lors que deux de ses principaux protagonistes (Laurent Fabius et Alain Juppé) sont d’anciens repris de justice, puis un troisième imposteur (Jacques Mézard) qui a soutenu des propos révisionnistes, voire négationnistes ? (Voir « Histoire d’un Président qui n’aime pas la France », p. 83 à 89, même éditeur*). Concussion ou népotisme, qu’importe le grain, pourvu que ces conjurés aient l’ivraie ! Il semblerait plutôt que les ententes glauques, entre ces ténors de la République, la haute finance, les industries transnationales et la secte du World Economic Forum (WEF), fonctionnent dans une complicité douteuse, sinon suspecte de tractations glauques, eu égard aux milliards d’€ et de dollars qui s’amassent sur les comptes offshore des paradis fiscaux.
Sur les révélations autour du Mc Kinsey Gate, « La personne responsable au sein de McKinsey de contracter des marchés avec l’administration française est un proche d’Emmanuel Macron, jusqu’à hauteur de deux milliards d’euros dépensés » ! (Source : Europe Israël news, 22 mars 2022). Selon le chroniqueur de cette source, Matthieu Aron, le Sénat a dévoilé un système d’optimisation fiscale mis au point par McKinsey dans le Delaware aux États-Unis. Ce mécanisme, permet au groupe de s’exonérer d’impôts avec un chiffre d’affaire de 330 millions d’€. Ces combines furent même vantées par Emmanuel Macron dans une interview (Nice-Matin, AFP, 27 mars 2022), « Oui, je me suis battu pour instaurer un impôt minimal pour les grandes entreprises » ! Ce cabinet conseil, ainsi promu au rang de grande entreprise par le chef d’État moyennant zéro impôt sur ces dix dernières années (un négatif plutôt qu’un minima), offre donc ses incompétents dans les domaines de l’économie, la défense, la santé et l’éducation. L’un de ces marchés passé avec l’Administration se monte à 18 millions d’€ en 2021.
Les sénateurs ont cité des contrats comme celui de « près de 4 millions d’€ à McKinsey pour la réforme des APL, la création du baromètre de l’action publique pour laquelle Capgemini a perçu 3,12 millions d’€ ou le recours au cabinet EY, pour 2,4 millions d’€, pour la création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires. McKinsey a aussi obtenu 496 800 € en 2020 pour éclairer les évolutions du métier d’enseignant et réalisé une étude sur leur rémunération au mérite ». Emmanuel Macron, comme à son habitude lorsqu’il doit répondre de forfaitures ou de conflits d’intérêts dans le cercle de ses ministères, il ment et/ou répond à côté en prétendant avoir bien travaillé en rédigeant des lois dont la lecture met pourtant en évidence ses mystifications. Ce pourquoi, dans le désordre de sa personnalité borderline, ce personnage qui refuse l’échec jusqu’à dénier l’évidence, a directement provoqué ses détracteurs en les invitant à engager une action en justice. S’il est élu il demeurera quasiment intouchable, s’il est éjecté, il trouvera une terre d’asile, à l’instar de DSK, ancien ministre des finances et ex-directeur général FMI, réfugié au Maroc.
Quid de la compétence d’une tel bureau de consultants, des infiltrés qui auraient davantage de moyens logistiques et d’expérience qu’une Académie ? Est-ce avec des process, une approche stylistique virtuelle et digitalisée sous une formule « 2.0 » que l’on doit transcender, voire gommer l’épistémologie d’une doxa universaliste, ainsi transposée à travers le prisme de fantasmes hallucinogènes ? Or, après cinq ans de mandat, malgré le soi-disant miraculeux chantier de rapports, de statistiques et de modélisations d’avant-garde apporté par ces bureaux d’études commissionnés à coût de millions d’€, jamais l’éducation nationale n’a touché le fond d’aussi près, avec des résultats dont la médiocrité n’a d’équivalent que dans le tiers-monde (Voir aux éditions de l’Observatoire du Mensonge, « L’antipatriotisme d’un chef d’État », p. 229 à 231, et « Overdose de vaccins et voyoucratie », p. 122 à 1233). Tout le monde peut rêver, mais pas avec des milliards d’€ prélevés sur le produit laborieux des contribuables français, à seule fin de gratifier les phantasmes de cabinets de droit privé, parce que nos dirigeants ne font pas leur travail ou qu’ils brillent par leur incompétence.
En échange de travaux bâclés, de copies calquées d’un pays à l’autre rendues contre des notes d’honoraires monstrueuses, la commission d’enquête du Sénat dédiée à cette affaire, fait état des résultats examinés en 2020 notamment. Retenons que sans verser la moindre obole au fisc, cette société aura réalisé 329 millions d’€ de CA durant cette année de crise sanitaire sur le territoire français, dont 17 millions d’argent public durant cette période de pandémie où les Français furent saignés à blanc. Le toutou de l’Élysée, le porte-parole Gabriel Attal, s’est tout de suite exprimé en assurant que « L’Exécutif allait réduire ces dépenses en la matière ». Paradoxalement à cette déclaration sans valeur, puisque venant d’un commissionnaire de l’État sans portefeuille, le recours aux consultants privés n’a jamais cessé de monter en puissance entre 2018 et 2021, pour attendre un milliard d’€ (Source : RMC, Caroline Michel-Aguire, grand reporter à l’Obs et co-autrice des Infiltrés ; « Une enquête sur l’influence des cabinets de conseil dans les lieux de pouvoir »).
Toujours pour Gabriel Attal (op. cit), « Il n’y a aucun tabou à faire appel à des compétences privées pour aiguiller des politiques publiques […] L’État n’est ni omniscient, ni omnipotent… » ; seulement « impotent » j’ose subodorer ! Mediapart révéla que « McKinsey a souvent été appelé à la rescousse pour finalement ne produire que des rapports comportant des informations déjà publiées ». La sénatrice Eliane Assassi ajouta « Que ledit cabinet a produit des copier/coller de documents qu’ils remettaient à d’autres pays que la France, comme en Australie. Ils changeaient simplement les chiffres » (in, Public Sénat). Au-delà de McKinsey, il se trouve d’autres sangsues accrochées aux deniers publics, tels Boston Consulting Groupe ou Roland Berger notamment, pour combler le tableau parmi les sept cabinets de conseil, dont David von der Leyen et Victor Fabius qui murmurent à l’oreille de Macron (cf) ; tous consultés par paquet de millions d’€ l’an – 2 milliards d’€ selon Matthieu Aron (cf), 1,5 Mds d’€ à 3 Mds d’€ selon l’enquête des « Infiltrés » – que déboursent des contribuables assez naïfs pour supporter le responsable au sommet de cette gabegie. Soulignons qu’un fonctionnaire coûte cinq fois moins cher qu’un consultant privé, et que rien ne prouve que l’un soit intellectuellement et professionnellement supérieur à l’autre, diplômé ou autodidacte.
Masques, lunettes, gants, médicaments… un simple conseil coûte un million d’€ par mois. Les ministres d’Emmanuel Macron ne sont même pas capables de procéder à un inventaire, de procéder à des soumissions, voire d’évaluer le prix d’une baguette de pain ou d’un ticket de métro. Même l’informatique n’est plus un domaine de compétence de l’État, puisque la plupart des secteurs du numérique a été abandonné à ces sociétés de droit privé, à l’exception des services des impôts encore capables de produire de vrais programmes de variables et de concevoir des logarithmes. À croire que pour savoir gouverner un pays, il vaut mieux s’entourer d’incapables pour que ceux-là ne puissent jamais mesurer l’étendue du désastre mental de leur chef. De là la nécessité de débourser des milliards d’€ pour se faire assister et sous-traiter en dessous de table avec des bureaux d’étude afin de combler un tel déficit cognitif…
Selon les sources visitées ci-dessus, les techniciens de l’informatique ne représentent que 0,68 % du personnel des ministères, et ceux-là n’assurent que 10 % du travail numérique en interne, ce qui sous-entend que c’est fatalement le secteur privé qui préside au destin du pays avec leurs logiciels, leurs personnels et leurs bureaux. Emmanuel Macron, apragmatique, préfère se claquemurer derrière la complicité arachnéenne de gens de l’ombre qui agissent sournoisement pour son compte ; de fidèles miliciens près à tous les errements moyennant de fortes rétributions, plutôt que de s’en remettre à des fonctionnaires qui risquent à tout moment de devenir des lanceurs d’alerte face aux abus de pouvoirs, déviances et manquements de leur patron. Quant à la firme, un sobriquet pour désigner McKinsey, elle fut secouée par la tourmente fiscale depuis Bercy, qui réclame désormais des arriérés d’impôts partiellement récupérables depuis dix années de défaut de déclaration et/ou de montages délictueux, selon les conclusions de la commission d’enquête sénatoriale rendues publique le 17 mars 2022, et publiées par le quotidien Le Monde.
Selon Arnaud Benedetti (Marianne, 17 mars 2022), « Emmanuel Macron a fait le choix de la mise en fiction de sa communication ». En bravant la réalité de ses échecs, il fait dans le virtuel, s’inventant çà et là des réussites dans un imaginaire consternant. En se regardant vivre, il soigne son égo et sombre dans un narcissisme ubuesque qui l’exalte, souhaitant par-là restituer cette image sublimée vers un public qu’il croit sérieusement pouvoir fasciner. Certes, cela fonctionne, mais de moins en moins bien, car cette mise en scène finit par user, interpeler et semer le doute même depuis ses plus fervents panégyristes. Si les planches de théâtre peuvent reproduire à l’infini pareille gestuelle d’un personnage bipolaire, l’incompétence et l’irresponsabilité de ce dernier, dans un monde réel, auront raison de ces improvisations et acrobaties de saltimbanque. La dure vérité de la déconfiture d’Emmanuel Macron, depuis toutes les sphères d’activité de sa législature (finances, économie, emploi, santé, éducation nationale, recherche et politique internationale), aura mis à sac la France après cinq années de vide politique et social.
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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