La Suisse : une base arrière de l’Otan ! Suite et fin


Nous n’aurons plus beaucoup d’amis après Ursula voici la Suisse…
Pour le chocolat, nous vous conseillons donc la Belgique !!!

SCOOP !!!

Par Daniel Desurvire



La Suisse : une base arrière de l’Otan !

La secte World Economic Forum (WEF), fichée au cœur du massif alpin, s’est focalisée dans le conflit ukrainien, à défaut des Nations Unies qui ont décidé de regarder ailleurs.

Seconde partie :

II – Une meute de loups dans la Bergerie : le WEF, l’Otan et l’UE au pays des edelweiss

Soulignons que la trésorière* de la Commission européenne, dispense à son aise les fonds de la Banque centrale européenne (BCE) pour les redistribuer au Président ukrainien : 67 milliards d’euros tout confondus en 2022. Ce chef de guerre depuis Kiev empoche ces deniers pour les convertir en armes et munitions contre ses propres compatriotes à l’Est du territoire, dont il se compte 17 milliards de fournitures militaires directes depuis l’Union, et davantage en communication satellitaire. Les familles ukrainiennes, devenues la chair à canon de cette guerre civile, prolongée et amplifiée par l’Otan et la Fédération de Russie, sont les premières victimes de ces bombardements depuis Kiev : 4 400 civils tués dont 160 enfants sur le Donbass, entre fin février 2022 à janvier 2023 ; à l’aide des USA, de la France et du Royaume-Uni entre autres. Un bilan qui n’est jamais exhaustif !

Les manifestations pacifistes du peuple helvétique qui se tiennent à Berne prouve l’inquiétude de nos amis transalpins quant à protéger leur statut de neutralité envers les blocs belligérants, a fortiori lorsque l’on sait que la socialiste Simonetta Sommaruga, ancienne Présidente en 2019/2020 de la Suisse, participa activement au Forum du Davos. Comment est-ce possible d’arborer une neutralité géostratégique tout en participant activement à l’headquarters d’un conflit armé ? Comment interdire les pays de l’Otan d’exporter en Ukraine les chars de combats suisses après que ce pays leur a cédé la propriété ? Pareille jésuitisme ne saurait autrement s’expliquer que pour prétendre arborer une neutralité de papier, tout en laissant échapper sous un couvercle consulaire les vapeurs brûlantes d’une conflagration. En offrant son territoire à l’état-major du WEF, le pacte fédéral de neutralité politique et militaire reconnu depuis la signature du Congrès de Vienne (du 18 septembre 1814 au 20 novembre 2015) se voit de jure et facto frappé d’obsolescence.

Pour preuve, la Russie est devenue persona non grata depuis deux ans au WEF sur le sol Suisse, à l’instar des grands rassemblements du G7 partout ailleurs. Si l’on constate que la Russie ne soit pas désirée pour des questions de politique extérieure, notamment après son ingérence militaire en Ukraine, il est inadmissible qu’un État ayant un statut de neutralité entretienne une politique exclusion solidaire avec l’une des parties belligérantes, sans adopter la même attitude et accorder les mêmes droits pour l’autre. Sous le sceau d’une fondation installée sur son territoire, le WEF n’est pas pour autant un État dans l’État, et son implantation en territoire neutre n’est en rien un no man’s land. Sans doute, ce Forum est devenu une base arrière dans ce conflit, dès lors qu’il arbore les couleurs de Kiev dans une guerre civile transversale, hybridée par le soutient de la Russie envers une partie des Ukrainiens bombardée à l’Est.

Rappelons que le WEF, implanté en territoire soi-disant neutre, nonobstant juge et partie,aura accueilli lors de son meeting 2023 une délégation ukrainienne, et que le Président Volodymyr Zelensky sera intervenu à distance pour s’entretenir notamment avec le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Cette faveur fut accordée par le WEF pour laisser s’exprimer seulement l’une des parties en guerre contre ses compatriotes ukrainiens russophones, mais surtout aux fins de redemander encore et toujours davantage d’armements lourds, de munitions, des équipements de communication, de l’argent et un soutien logistique, dont l’Union en a déjà fourni une promesse renouvelée en présence du Chancelier Olaf Scholz et du Président Emmanuel Macron.


[1] Sauf que Jeanne d’Arc combattait l’ennemi dans le Royaume de France et non pour se constituer un empire jusqu’aux frontières de la Mère Russie.



En soutenant militairement la moitié d’un pays étranger pour l’aider à s’entretuer avec l’autre, au motif d’un désaccord avec un pays tiers qui est intervenu après huit à neuf ans de guerre civile, ne saurait autrement se comprendre que par l’entreprise transversale de deux ingérences armées, avec ou sans soldats, pour entrer dans une guerre non déclarée. Il faut admettre qu’il s’agit d’une guerre de territoire, où autant les Russes que les pays de l’Otan en sont les protagonistes qui se chamaillent à coup de missiles sur le sol ukrainien. Or d’un côté comme de l’autre, les Ukrainiens y laissent leur vie, à défaut que la sagesse abandonne à l’ONU l’initiative d’une force d’interposition avec des casques bleus. Voilà pourquoi il apparaît inique que la Suisse prenne position dans un conflit qui ne la regarde pas, encourant le risque de se compromettre avec la secte WEF qui n’est autre que le promoteur financier et le pourvoyeur de matériels militaires offensifs, via le financement de ses membres actifs ; nerf de cette guerre hybride.

Parmi les sociétés regroupées à Davos, s’y trouvent en grand nombre des firmes qui œuvrent pour l’Otan. Ces industriels, dont ceux de l’armement, ont ovationné les partisans euromaïdan, d’où leurs suppôts néonazis des brigades Azov, intégrés dans la garde nationale de Kiev puis dans les troupes régulières en 2014. Le positionnement d’abstention de la Confédération dans les relations diplomatiques s’expose au déni, par suite de ces débats à Davos. De même que le processus de protection des réfugiés de tous bords, devenant de facto sélectif donc partisan, ne saurait être celui de la Croix-Rouge native de Suisse qui prodigue des soins erga omnes, quel que soit les côtés du conflit. Or, ce statut non-interventionniste ne convient pas à l’instrumentalisation guerrière du WEF qui colporte ses ardeurs martialessur le territoire suisse ; une codification de neutralité des Vème et XIIIème Conventions de la Haye du 18 octobre 1907. Voilà pour l’exemple, comment le droit international et les législations nationales peuvent à ce point dérailler, paradoxalement sur un territoire qui héberge plus importante implantation des Nations Unies après New York.

Au Forum 2023 en Suisse, parmi ce patchwork d’invités, il s’y compta ± 2 500 participants appartenant à divers secteurs et intérêts généraux, dont ± 600 très grandes entreprises sur les 1 300 d’importances diluées. Le monde des affaires le plus prépondérant grouilla dans le canton des Grisons de la commune de Davos. Autant dire que ce concile des puissants n’est pas loin de rivaliser avec l’armada de la sécurité satellisée et militarisée des task forces et check points qu’exige l’organisation d’un G7. Ce grand-messe inorganique, avec le rendez-vous des prétendus maître du monde et leur aéropage pour un « ordre nouveau », suscite de légitimes interrogations devant la dépense incommensurable de l’investissement public dans cette cour privée. Les États paient, donc les contribuables, pour assurer la continuité de cette parade de multimilliardaires et du gotha à de leurs thuriféraires politiques.

L’énumération de ces think tanks réputés les plus influents de la planète, dans la démesure d’une débauche de cocktail party, loin d’être exhaustive, met en lumière l’arborescence que prend le pouvoir à travers cette concentration de fortunes qui s’auto-protègent en s’agglutinant autour de l’exégète Klaus Schwab ; le gardien du temple. Les résultats qui ressortent de ces rencontres officieuses sur la scène politique internationale s’affichent sur une grille de lecture avec ses courbes, ses variables et logarithmes, suggérant des ententes privées diffusées dans un espace polysémique, entre des bureaux d’étude en communication, des opérateurs de marché, des agences de rating et des stratèges martiaux où l’Ukraine en est l’épicentre. Pourtant, le Forum demeure une entité distante des institutions représentatives dans la vie des nations, mais un conciliabule d’individus susceptible de faire basculer le monde des affaires et la souveraineté des États.

Le WEF, se targue d’être une organisation apolitique ; une entité mondialiste, un électron libre derrière une congruence sociétale indéfinissable, apatride. Ses cadres se considèrent au-dessus des institutions nationales, cultivant un sentiment d’appartenance élitiste, avec des responsabilités dans la démesure de leurs ambitions sans frontières. L’avenir du monde se jouerait à Genève via Davos, suscitant l’ivresse du pouvoir à travers une dynamique qui se voudrait une valeur ajoutée, pour accéder à de nouvelles sphères de puissance. Plongés dans la facétie d’une uchronie hallucinante, ces pionniers non étatiques prétendent disposer de la capacité de jouer avec le devenir de l’humanité. Les cerveaux sont échauffés par les notoriétés qui se pressent les unes aux autres dans un mouvement d’émulation. Cette assemblée conspire contre l’humanité à l’aide de nano-satellites et de frankenvirus, les ambitions coagulent pour enfermer la civilisation dans une ruche d’insectes sociaux. L’objectif serait de guider une gouvernance mondiale ; un leitmotiv que caressèrent en leur temps les forces de l’Axe.

Ce fut en prenant parti, sans motif recevable en droit international ni mandat onusien, que l’ingérence française entra vent debout dans le conflit russo-ukrainien. L’Otan, pré carré des États-Unis, donna l’excuse à l’État-Macron pour cette entrée en guerre sans déclaration, faisant fi du respect le droit français constitutionnel qui oblige le chef d’État à informer le Parlement (art. 35 de la Constitution du 4 octobre 1958). Ce pourquoi cette guerre est menée hors de France, hors du sol de l’ennemi présumé russe, pour y massacrer des ressortissants d’un autre pays : l’Ukraine. Ce pourquoi les véritables victimes dans ce désordre géostratégique sont les civils massacrés par les armes et les missiles que fournissent les États-Unis, l’UK et la France, outre l’intervention militaire russe dans ce conflit intra-ukrainien qui ne saurait constituer une motivation soutenable, puisque de part et d’autre il n’est question de paix que par les armes.

Quand Emmanuel Macron, rattrapé par le syndrome d’hubris et du trouble de la personnalité borderline, se gausse sans cesse de partir en guerre, car telle est sa pathétique obsession entre un virion et le CO2, il ne dit pas qu’il galvanise un conflit entre Ukrainiens qui remonte à la guerre du Donbass depuis avril 2014. Il prétend soutenir l’Ukraine, mais de quelle Ukraine parle-t-il dans un pays en guerre civile ? Ce va-t-en-guerre, galvanisé par son égérie Ursula von der Leyen qui se croit réincarner la Pucelle d’Orléans[1], participe au malheur des civils ukrainiens, à la façon de la Russie en face, nonobstant excusée par la promiscuité frontalière de cette guerre, où des millions de réfugiés ukrainiens, harcelés et mortifiés par la barbarie des bataillons Azov infestés de néonazis, s’exilent depuis près de neuf ans chez leurs cousins slaves. Que nenni, la Suisse, au milieu de cette furie de conquêtes à l’hémoglobine, semble vouloir se départir de sa neutralité trois fois interposée en 1870, 1914 et 1939 ! Regrettons cette rupture d’indépendance pour la paix qui honora jadis ce beau pays.

FIN

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Suite et fin


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