Et tout devient irréel ! Et souvent pathétique !
Par Claude Picard
Panique au ministère… de la bien-pensance
Quand la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a déclaré en juillet 2023, lors d’une audition à l’Assemblée nationale : « on essaie de représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit« , elle ne se doutait probablement pas qu’elle résumait, en une petite phrase, toute l’idéologie de la bien-pensance en général et de la gauche, en particulier. Bien entendu, cette idéologie, qui a érigé le déni de réalité en propagande, sévit naturellement dans toutes les entreprises de France Télévisions, mais elle s’est déjà divulguée depuis des décennies dans toutes les institutions administratives du pays, jusqu’au sommet de l’État, d’où elle impose sa suffisance et son arrogance à tout le pays. Avec une altération évidente du discernement et une vision « humaniste » bien loin des réalités et des préoccupations des Français. Et tout devient irréel ! Et souvent pathétique !
Ainsi, nos élites peuvent vivre, jusqu’à perdre tous ses repères, dans un monde parallèle, hermétique – le camp du Bien – où elles écrivent, sur papier glacé, des lois ou des exigences pour autrui qu’elles refusent, la plupart du temps, à s’imposer. Persuadé d’avoir toujours raison, le camp du bien manipule l’information pour contraindre la société à adhérer à ses fantasmes universalistes auxquels tous doivent se conformer. Malheur à ceux qui n’acceptent pas les normes de la bien-pensance ; ils sont vite ostracisés et ils sont définitivement fichés à l’extrême droite, l’ultime humiliation. Car le camp du bien penche à l’autre extrême. À gauche ! Pourtant, c’est bien cette gauche, ne sachant plus où elle habite tellement elle veut être doctrinaire dans tous les domaines, qui a renoncé à tous ses principes. N’a-t-elle pas abandonné les classes populaires qu’elle disait défendre et dont elle est plutôt issue ? Au profit des immigrés ! Ces soi-disant nouveaux damnés de la terre qu’elle encourage, par paresse du raisonnement, à venir sur notre sol sans mesure, massivement. Au détriment des Français les plus pauvres et les plus démunis !
Se sachant menacé par tous ceux qui enfin ouvrent les yeux et se rebiffent, le camp du bien panique et se croit obligé de s’attaquer à la disposition la plus précieuse de notre constitution et de notre culture : la liberté d’expression. Cette liberté sans laquelle les peuples ne peuvent être intelligents. C’est la communication sans entraves qui permet aux individus de se comprendre et d’établir des liens de confiance, pour faire communauté, pour faire peuple. Sans cette liberté, l’individu est prêt à tout accepter, à tout subir et le peuple n’est plus rien ; une aubaine pour ceux qui veulent imposer leurs oukases. Ce camp du bien, auquel les gauchistes adhèrent, a bien compris le stratagème. Et lorsqu’ils font appel, ces bien-pensants, à l’association « Reporters Sans Frontières » pour saisir le Conseil d’État au motif de contrôler le pluralisme d’une chaîne de télévision privée, en suggérant de recourir au fichage des chroniqueurs et des intervenants, on comprend bien que cette requête signe leur angoisse. De voir leur hégémonie idéologique contestée ! Et les autocrates du : « vivre ensemble » et du « il est interdit d’interdire » se prennent les pieds dans le tapis ! De leurs niaiseries !
Quand ils acceptent, plutôt contraints, la confrontation aux idées non conformes à leur idéologie, ce qui est consternant, c’est le faible niveau de leurs arguments. On peut comprendre : lorsque l’on a l’habitude de débattre entre-soi, il est difficile d’admettre la contradiction et d’y faire face. Surtout si l’on n’aime pas être contredit, comme dirait Monseigneur de La Palice… Formater l’opinion a toujours été l’obsession du gauchisme le plus pur, mais sa théorie libertaire se limite à un pré carré bien sélectionné. Et malheur à celui qui s’affranchit de ces gesticulations puériles. Pour garder leur hégémonie idéologique, il ne leur restait plus que d’attaquer la liberté d’expression. Nous y sommes ! Et la bataille va être rude ! Mais le camp national n’a-t-il pas déjà gagné la première manche ?
Claude Picard
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