et autres précurseurs prophylactiques

Par Daniel Desurvire

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Polémique autour des inhibiteurs du cholestérol

et autres précurseurs prophylactiques

En six parties

Sommaire
1°) Recadrage des réalités géopolitiques autour du profit et de l’autorité des élus
2°) Quand un médicament devient plus nocif que bénéfique
3°) Plutôt que s’attaquer au problème, la bien-pensance assaille les contradicteurs
4°) Le point sur les marqueurs
5°) Les controverses ne sont pas polémiques, car elles se doivent d’être constructive et non sombrer dans les miasmes de la corruption ou de l’entêtement
6°) Le circuit de la persuasion depuis le corps politique qui déteint sur le corps médical

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Partie 3

3°) Plutôt que s’attaquer au problème, la bien-pensance assaille les contradicteurs

Hospital-acquired complication (Les complications acquises à l’hôpital en France) a émis des inquiétudes idoines avec plus de cinq millions de français sous statine (Voir infra, § 6°). Une suspicion de mésusage par recours abusif aux statines en prévention primaire y est dénoncée (Source : Louvain Médical, novembre 2016, Docteur Olivier S. Descamps). Puis en suivant : Depuis les années 1990, des polémiques remettent en cause l’utilité des statines. Quatre livres ont fait la chronique : Cholestérol, mensonges et propagande : pourquoi les statines sont inutiles, comment l’industrie manipule les médecins (2 éditions) de Michel de Lorgeril cardiologue et chercheur au CNRS ; Le guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles, ou dangereux de Bernard Debré et Philippe Even (Voir supra, § 2°) ; La Vérité sur le cholestérol de Philippe Even ; puis encore de ce dernier auteur, corruptions et crédulité en médecine : stop aux statines et autres dangers.

Les détracteurs de cette molécule dénoncent la folie des statines, l’absence de discernement entre l’âge des patients, et les dérives des prescripteurs de prévention qui affirment que les statines ne diminueraient pas l’espérance de vie, mais au contraire augmenterait la longévité. Mais les spécialistes qui émettent des réserves quant à ordonnancer les statines avant et après que leurs patients développent un syndrome cardiovasculaire par suite d’un excès de cholestérol LDL, ne sont pas entendus par les pouvoirs publics. Ces opposants incriminent la validité des essais cliniques, comme d’être biaisés, multipliant les pièges, les illusions, les non-dits, les chausse-trapes et pour tout dire, les truquages ou les falsifications de la part des industriels et du ministère de tutelle. De facto, ces statines entraînent des effets indésirables, de graves à mortels, pudiquement passés sous silence par les laboratoires, lesquels sont payés au volume des commandes, mais ne répondent à aucune morale ni déontologie sur le terrain de leur expérimentation.

Lorsque des esprits brillants et courageux dérangent l’ordre établi par le profit, que l’argumentation contradictoire défait les certitudes, le pouvoir dominant se dresse en bouclier pour protéger ses mécènes industriels et financiers, dont ce premier doit souvent le poste qu’il occupe. Ici, le corps médical aux ordres fait front, les médias subventionnés, donc obséquieux, relayent le politburo, revisité par la social-démocratie, à broyer les esprits dissidents, et fait barrage pour ne laisser filtrer que la ligne de conduite imposée et incontournable des oligarques. Des géants du savoir, chercheurs et professeurs, se font radiés du conseil de l’ordre, se voient interdits de professer, mis à la retraite d’office, puis sont vilipendés dans la presse servile et les écrans jusqu’à l’humiliation. La dictature de la pensée unique est en place.

Comme durant la crise, dite sanitaire, des sommités comme les professeurs Henri Joyeux, Didier Raoult et tant d’autres, passèrent âprement du statut d’incontournables spécialistes à celui de bandits criminels pour avoir osé s’inscrire contre le système les vaccins expérimentaux. Non obligatoires mais obligés, ces vaccins sortis du chapeau pour soi-disant lutter contre un virion, s’évérèrent aussi délétères et mortels que ledit Covid qui fait toujours de la résistance. Même le Professeur Luc Montagner, biologiste et virologue anobli du Prix Nobel de Médecine, découvreur du VIH, fut frappé de vilenie pour avoir défendu des thèses antinomiques aux intérêts des puissants, à l’immobilisme et à la servitude des institutions scientifiques médicales. Pire encore, certains commentateurs, frustrés par absence de notoriété, osèrent le décrire comme un vieillard sénile. De sorte qu’il en est de même à ce jour avec les contradicteurs de posologies des statines prescrites en masse, à tout bout de champ et sans précaution ni modération.

À SUIVRE

Daniel Desurvire

Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).

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