Par Maxime Tandonnet
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Contre les primaires
Par Maxime Tandonnet
Dans cette tribune au Figaro vox, qui fait suite à l’annonce de leur candidature par plusieurs personnalités politiques, j’explique pourquoi je suis contre les primaires. Sans doute, en l’état actuel des choses, est-il impossible de faire autrement pour éviter la situation apocalyptique d’un deuxième tour aux présidentielles de 2017 opposant les socialistes et l’extrême droite.
Mais sur le fond, sur le long terme, j’y vois la quintessence de la décomposition de notre vie politique.
Les primaires sont une absurdité au regard de la Ve République.
L’élection présidentielle devrait traduire, dans une vision gaullienne, la rencontre d’un homme et d’une Nation fondée sur la confiance et dans l’intérêt supérieur du pays.
Le choix d’une majorité, d’un programme de gouvernement s’effectue lors des législatives.
Le quinquennat a tué les législatives et les présidentielles deviennent l’unique réceptacle des passions politiciennes.
Ces primaires mettent en lumière le morcellement de la vie politique autour du mirage narcissique d’une poignée de créatures médiatiques.
Il ne devrait pas y avoir de primaires si l’intérêt général primait sur la mégalomanie: il conviendrait de s’arranger en faveur du mieux placé, de celui qui entraîne une adhésion, un élan populaire, à l’image de 2007: quand M. de Villepin a senti qu’il était distancé, il s’est retiré, il est passé à autre chose et basta!
A court terme, les primaires, dans le climat de folie ambiante, peuvent certes permettre de sauver la mise en 2017.
A long terme, l’effet pour l’image de la politique est détestable.
Ma position procède d’un immense respect pour la politique, au sens de la quête du bien commun, par des hommes dévoués à la cause de la Nation, dans un esprit d’abnégation, de dévouement et de discrétion.
Voilà pourquoi je suis tellement écœuré par l’invasion de l’ivresse de soi qu’illustrent si bien les « primaires », fidèle écho « à droite » de l’attitude de la gauche au pouvoir qui n’est pas meilleure.
Quant au « culte de la personnalité » qui se manifeste aux deux extrêmes, il n’est autre que la manifestation paroxystique du mépris et du nihilisme actuels qui mènent tout droit au chaos.
Contre les primaires.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Image de couverture : Le Figaro
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