Trump peut-il gagner en novembre ?
Trump et le monde truqué
Par Arnaud de La Grange
L’éditorial d’Arnaud de La Grange
Trump n’a pas de chance avec la musique. La famille de Luciano Pavarotti vient de protester contre l’utilisation par le nouveau champion républicain d’un air de Puccini interprété par feu le célèbre ténor italien.
Auparavant, Queen, les Rolling Stones, Neil Young ou la chanteuse Adele s’étaient insurgés contre l’utilisation d’une œuvre musicale par le milliardaire.
Une chance pour Jacques Dutronc, il chante en français.
Sinon, Donald Trump aurait pu détourner le fameux On nous cache tout, on nous dit rien… Ce refrain a plané sur la convention de Cleveland.
Pour Trump, tout est «truqué».
Le système américain, qui ne profite qu’aux élites.
Le système international, aussi. Avec ce dogme inique du «libre-échange», ces Chinois qui volent le monde et ces alliés – Otan compris – qui se payent leur sécurité avec la cassette américaine.
Le discours peut paraître court. Il porte. En Amérique comme en Europe, les «oubliés» s’en prennent de plus en plus au «trucage» des aristocraties politiques. Trump, lui, sera le «porte-parole du peuple».
Dans son discours de clôture, il n’a renié aucune de ses tonitruantes promesses de campagne.
Malgré son légendaire goût pour le kitsch, il n’a pas peint l’Amérique en rose. Au contraire, il en a dressé un tableau angoissant. Un pays menacé par les flux migratoires incontrôlés, la violence, le terrorisme et le déclin économique. Lui a promis le retour à l’ordre, la sécurité. Tout en prenant habilement son adversaire à contre-pied en se posant en défenseur des minorités, sexuelles notamment.
Mais le grand raout de l’Ohio a aussi montré que les plaies restaient ouvertes, après la guerre à outrance des primaires. Le Parti républicain est en morceaux.
Heureusement, il y a Hillary. Clinton rassemble peut-être plus chez l’ennemi que dans son propre camp. Par le rejet, voire la haine qu’elle suscite, elle seule arrive à ressouder les enfants républicains divisés.
Le duel à venir est inédit. C’est celui de deux mal-aimés.
Une dimension qui ajoute encore à l’incertitude. Et à la prudence des pronostics, dans une campagne américaine où le mot «impossible» a perdu de son poids.
Arnaud de La Grange

Source LE FIGARO
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Un éléphant* ça TRUMP énormément…
* L’éléphant est l’emblème du Parti républicain aux Etats-Unis.
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