Avec Hollande, le PS a quasiment tout perdu!
«Les roses sont fanées»
Par Yves Thréard
Le Parti socialiste! Combien de divisions?
On le sait, en cinq ans, le PS a tout perdu, ou presque.
À l’arrivée de François Hollande à l’Élysée, il régnait sur la plupart des régions, une grande partie des départements et des grandes villes. Le Sénat lui était acquis et les Français s’apprêtaient à lui donner la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Ce temps-là est révolu.
L’expression de Staline, appliquée non au pape mais au PS, ne doit pas être comprise que sur un plan quantitatif.
Non seulement les socialistes sont une espèce en voie de disparition, mais les quelques-uns qui lui restent fidèles sont incapables de se mettre d’accord.
Ainsi, parmi les 31 députés survivants, certains sont décidés à ne pas voter la confiance au gouvernement, d’autres à s’abstenir, voire à manifester leur soutien.
La désunion est totale.
Les roses plantées par François Mitterrand au congrès d’Épinay de 1971 sont fanées.
Le PS est un esquif en perdition. Sans barreur ni programme. Au bord, qui plus est, de la faillite financière. Rincé par cinq ans de hollandisme et submergé par la vague macroniste.
En 1993, quand le parti avait connu un sévère ressac aux législatives, le traditionnel clivage gauche-droite, avec un Parti communiste très faible à ses côtés, ne lui laissait pas d’autre choix que de s’opposer. En attendant des jours meilleurs.
Aujourd’hui, la droite, qui ne va guère mieux, n’est plus l’unique adversaire.
Le PS est doublé sur sa gauche par Mélenchon et son équipe de La France insoumise et, au centre gauche, par ce jeune chef de l’État qu’il a refusé de prendre au sérieux.
Comme le Parti radical-socialiste avant lui, le Parti socialiste est voué à l’effacement, à la marginalisation.
Sans grande conviction, ses derniers affidés parlent de rénovation idéologique et organisationnelle.
Mais le cœur n’y est plus et chacun pressent qu’une page se tourne définitivement.
Le PS est moribond et la droite aura fort à faire si elle ne veut pas subir le même sort.
Yves Thréard
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