Que penser quand nos dirigeants méprisent ouvertement et ostensiblement le peuple ?
La démocratie, c’est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave.
Charles de Gaulle
Le mépris du pouvoir
Par Alexandre Goldfarb
Que penser quand nos dirigeants méprisent ouvertement et ostensiblement le peuple ?
Qu’ils masquent ainsi leur incompétence à gouverner.
Leurs phrases creuses résonnent dans le vide et leurs mensonges dialectiques vont finir par réveiller les gens.
On ne peut plus continuer ainsi !
Les phrases des uns et des autres se succèdent ainsi au travers de médias complaisants et eux-mêmes partisans.
Macron, le chef incontesté de ce mépris, a notamment dit : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre Tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » Ce à quoi l’un des hommes, indigné, a répliqué : « Depuis l’âge de 16 ans, je travaille, Monsieur. » (Macron à Lunel dans l’Hérault en mai 2016)

#UnTshirtpourMacron imaginé par Caroline De Haas
Autre phrase méprisante et culte de Macron : « Je traverse la rue, je vous trouve du travail ». Pendant les Journées du patrimoine en septembre 2018, dans les jardins de l’Elysée, un jeune homme dit à Emmanuel Macron qu’il ne trouve pas du travail dans son secteur, l’horticulture et que Pôle Emploi ne lui trouve rien et qu’il n’a pas de réponses aux CV qu’il envoie. Emmanuel Macron lui répond alors : « Si vous êtes prêt et motivé, dans l’hôtellerie, le café, la restauration … ou dans le bâtiment ! (…) Je traverse la rue, je vous en trouve !… Pour paraphraser une des phrases les plus utilisées par la gauche en France je dirais que « c’est plus compliqué que cela »…
Fin août de la même année, Emmanuel Macron est en déplacement au Danemark. Devant la Reine, il compare les Danois « peuple luthérien » ouvert aux transformations, aux Français, des « Gaulois réfractaires au changement« . Cette phrase est clairement inscrite dans la division qu’impose Macron depuis plusieurs mois entre la France progressiste et la France populiste. Cette méthode est classique pour les socialistes qui savent pratiquer l’amalgame en permanence.
Je ne céderai rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques » c’est l’exemple type d’une phrase provocatrice qui cache le futur manque d’action du Président dès son arrivée au pouvoir en septembre 2017…
« Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes … » Là encore Macron persiste et signe toujours en 2017.
« Les gens qui ne sont rien »
Le chef de l’Etat inaugure Station-F, le plus grand incubateur de start-up au monde à Paris. Au cours de son discours, il compare la réussite de son mouvement En marche! à une start-up. En rappelant l’histoire du lieu, un ancien bâtiment ferroviaire, il affirme : « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien ». Un total mépris pour les Français s’affiche ainsi au plus haut niveau du pays. Décidément 2017 pourrait être qualifiée d’année du mépris !
Président-fondateur Observatoire du MENSONGE/>
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:
Alexandre Goldfarb pour Observatoire du MENSONGE

Dessin de couverture par DELIGNE pour URTIKAN


















Ecrire ci-dessous votre commentaire, vous pouvez utiliser un pseudo.